19 avril 2024

Lettre d’info no 12 du 1er Congrès mondial du Front Uni

En cette période, notre Front uni vient à point nommé pour l’union anti-impérialiste contre le fascisme, la guerre et la destruction de l’environnement ! Le comité consultatif a constaté que nous pouvons tirer un bilan positif de notre travail. Le Front uni s’est manifesté dans de nombreux pays du monde lors de l’anniversaire du début de la guerre en Ukraine, le 24 février, pour une journée de lutte contre les guerres impérialistes. De nombreuses activités ont également été organisées par des organisations du Front uni à l’occasion du 8 mars, la journée internationale des femmes, ce que nous avons préparé avec notre webinaire, qui a connu un grand succès et a été très fréquenté. Une délégation s’est rendue dans les camps de réfugiés du peuple sahraoui occidental en Algérie, ce qui a été très fructueux et vivifiant. La délégation a été impressionnée par l’esprit combatif du peuple sahraoui, par le degré d’égalité entre hommes et femmes déjà atteint et par les acquis obtenus par ce peuple opprimé. Nous vous envoyons également le rapport détaillé en pièce jointe.

Du pain pour Gaza ! Le peuple palestinien doit vivre et être libre !

Depuis, les souffrances du peuple palestinien dans la bande de Gaza augmentent chaque jour de manière incommensurable. Selon l’OMS, un enfant de moins de deux ans sur six dans le nord de la bande de Gaza souffre de « malnutrition aiguë ». L’entité sioniste israélienne empêche les convois d’aide humanitaire de pénétrer dans la bande de Gaza avec des denrées alimentaires et des médicaments dont le besoin est urgent. Alors que les familles et les enfants de Gaza meurent de faim, Israël laisse derrière lui des bombes militaires ressemblant à de petites boîtes de conserve, ce qui est difficilement égalable en termes de mépris pour l’être humain. Affamer délibérément la population de la bande de Gaza est une méthode d’extermination du peuple palestinien !

Campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

L’UPML et la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR) ont encouragé la lutte de libération du peuple palestinien dès leurs fondations. Depuis la dernière guerre d’extermination brutale d’Israël sioniste contre les masses palestiniens, surtout dans la bande de Gaza, elles participent activement au mouvement de solidarité en France et dans le monde entier. L’objectif que l’ICOR, avec ses membres, s’est fixée est de renforcer les forces démocratiques et socialistes et leur collaboration à travers des frontières. « Aucune lutte ne doit plus rester seule » est une ligne directrice centrale de son internationalisme prolétarien. L’ICOR encourage également le débat sur les perspectives socialistes de la lutte.

Pour la Libération de Georges Abdallah

Depuis plus de quatre mois et demi, le peuple palestinien, à travers toutes ses composantes sociales et politiques, fait face à une agression génocidaire massive à Gaza et aux opérations militaires, non moins meurtrières, en Cisjordanie où les colons suprématistes et les soldats de l’armée d’occupation se livrent au quotidien aux pires excès, en vue d’intensifier toujours plus la colonisation, et de rendre les conditions existentielles insupportables pour la majorité des masses populaires. Arrestations arbitraires, assassinats des activistes, destruction des habitations et autres exactions deviennent de plus en plus le lot quotidien de tous les Palestiniens en Cisjordanie.

Résolution de l’ICOR sur Gaza et le génocide

En cessant leurs paiements à l’UNRWA, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, le Japon, la France, l’Autriche, le Canada, l’Australie, la Finlande et l’Italie aggravent l’évolution de l’agression sioniste d’Israël vers un génocide. Plus de deux millions de personnes dans la bande de Gaza dépendent de l’aide de l’UNRWA pour ne pas mourir de faim. La destruction de l’Office de secours pour les réfugiés aurait également des conséquences désastreuses pour 5,9 millions de personnes en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban.

SNU : Que signifie cette obsession du réarmement ?

Un « réarmement civique et moral »?
Ce début d’année 2024 a été marqué par les déclarations du président de la République et de plusieurs ministres sur la nécessité d’un «réarmement civique et moral » de la jeunesse. Prisca Thevenot (ex-Secrétaire d’État à la Jeunesse et au SNU, aujourd’hui porte-parole du gouvernement) développe à ce propos : « Le sens du devoir, il n’est pas inné, il s’apprend, il se développe, il s’entretient. Et oui, le Service national universel permet cela. Nous devons nous rappeler que nous avons un destin commun, peu importe d’où l’on vient, où on habite, qui l’on est. »
Cette idée fausse du « destin commun », vieille rengaine de la propagande de guerre, participe, comme l’uniforme, à la tentative gouvernementale de masquer les inégalités sociales. Or, dans l’Histoire comme de nos jours, ce sont les milieux populaires qui paient le plus lourd tribut à la guerre, qu’on soit envoyé·es au front ou qu’on subisse les destructions et la misère qu’elle engendre. Proposer le stage de cohésion du SNU comme seule alternative aux élèves de seconde qui ne trouveraient pas de stage dans le monde professionnel au mois de juin, correspond d’ailleurs à cette idée. Ce sont élèves les plus pauvres, ne bénéficiant pas toujours d’un réseau suffisant, qui se retrouveront inscrit.e.s au stage de cohésion du SNU.