22 novembre 2024

La guerre d’Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondial

La guerre d’Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondial

Contribution du MLPD, juillet 2022, Stefan Engel, Gabi Fechtner, Monika Gärtner-Engel

Une brochure importante dont nous donnons ici la table des matières et le premier chapitre. L’intégralité de la brochure sur le site: Icor.info

Traductions existantes
Der Ukrainekrieg und die offene Krise des imperialistischen Weltsystems
The Ukraine War and the Open Crisis of the Imperialist World System
La guerra en Ucrania y la crisis abierta del sistema imperialista mundial
La guerre d’Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondial

 Table des matières

1. La guerre d’Ukraine et le danger aigu d’une Troisième Guerre mondiale

2. La politique extérieure des pays impérialistes pour la préparation d’une Troisième Guerre mondiale

3. L’interaction entre le fascisme et la guerre

4. Le passage à la guerre économique mondiale

5. La guerre en Ukraine accélère l’évolution vers une catastrophe écologique mondiale

6. Le passage de l’opportunisme au social-chauvinisme

7. Une nouvelle phase de déstabilisation accélérée du système impérialiste mondial

8. Résistance active contre la Troisième Guerre mondiale

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1. La guerre d’Ukraine et le danger aigu d’une Troisième Guerre mondiale

Le conflit qui couvait depuis des années entre l’OTAN et la Russie, a dégénéré le 24 février 2022 en une guerre ouverte en plein cœur de l’Europe avec l’invasion massive de troupes russes sur le territoire ukrainien.

Le même jour encore, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock (Les Verts) a déclaré de manière démagogique que les « obsessions » du président russe Vladimir Poutine étaient la cause de la guerre et qu’elles seraient inacceptables pour la « communauté mondiale ».i Le 27 février 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz a reconnu comme cause de la guerre « une seule raison : la liberté des Ukrainiennes et des Ukrainiens remet en question le propre régime d’oppression (de Poutine) ».ii De son côté, Poutine a justifié son invasion de manière démagogique en avançant comme objectif de guerre « la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine ».iii

Aucune de ces explications et tentatives de justification n’atteint cependant le cœur du problème : Il s’agit d’une guerre injuste des deux côtés, entre la Russie nouvellement impérialiste et l’Ukraine capitaliste. Encouragée et armée jusqu’aux dents par l’OTAN avec les États-Unis à sa tête, l’Ukraine agit au nom de cette alliance militaire impérialiste. Elle aspire à entrer dans l’UE et l’OTAN pour réaliser ses propres objectifs de pouvoir. La véritable cause sociale de cette guerre réside « dans le développement économique et politique inégal des États impérialistes, qui pousse à une redistribution des zones d’influence ».iv Selon le classique de la science militaire, Carl von Clausewitz, « la guerre est une simple continuation de la politique par d’autres moyens ».v C’est pourquoi il est nécessaire d’examiner « l’ensemble des données sur les bases de la vie économique de toutes les puissances belligérantes et du monde entier »vi qui ont précédé la guerre d’Ukraine.

La lutte pour le repartage du monde

L’effondrement de la superpuissance sociale-impérialiste qu’était l’Union soviétique et du Conseil d’assistance économique mutuelle (CAEM) en 1990/1991 a conduit à la création d’un marché mondial unique. Cela a entraîné une nouvelle organisation de la production capitaliste internationale. Ce processus de la nouvelle organisation économique et politique du monde a bouleversé l’ensemble de l’ancien système impérialiste mondial.vii Tous les pays impérialistes et les principaux monopoles internationaux du monde se livraient une concurrence acharnée pour la prédominance du marché mondial nouvellement émergé.

Entre-temps, des monopoles nationaux et des structures monopolistiques d’État s’étaient formés en Chine et dans certains pays très peuplés et autrefois sous dépendance néocoloniale. Ils ont conduit à l’émergence d’une série de nouveaux pays impérialistes. En 2017, on comptait déjà au moins 14 nouveaux pays impérialistes, dans lesquels vivait plus de la moitié de la population mondiale.viii Ils disputaient de plus en plus les débouchés et les zones d’influence aux États-Unis, au Japon et aux États de l’UE. Certains de ces pays ont développé une suprématie impérialiste régionale, notamment l’Inde, la Turquie, la Russie, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite et le Brésil. Ils poursuivent les visions d’une propre prédominance impérialiste, développent des appareils de puissance militaire à croissance rapide et créent des centres de pouvoir idéologico-politiques à l’échelle mondiale pour manipuler l’opinion publique. Cela s’est accompagné d’une dangereuse évolution vers la droite des gouvernements de tous les pays impérialistes, dont le point culminant provisoire a été la présidence américaine du fasciste Donald Trump dans les années 2016 à 2020.

L’internationalisation de la production et du commerce a été suivie par l’internationalisation de la lutte de classe et des mouvements sociaux. Un prolétariat industriel international croissant a vu le jour et compte aujourd’hui près de 746 millionsix d’ouvrières et d’ouvriers industriels. Dès lors celui-ci a été à la tête de grèves et de conflits de classe importants à l’échelle mondiale. Les mouvements combatifs de la femme, des jeunes et écologiste ont également pris un nouvel essor transnational, et la lutte pour les droits et les libertés démocratiques s’est développée.

La concurrence inter-impérialiste s’est fortement aggravée après 2020, notamment avec la crise économique et financière mondiale qui a débuté en 2018, en interaction avec l’affreuse pandémie Corona. Alors qu’ils étaient auparavant la seule superpuissance, les États-Unis ont nettement reculé sur le plan économique et politique. La Chine, en revanche, est devenue une superpuissance économique et était sur le point de remplacer les États-Unis à la première place. La Chine est en train de jouer ce rôle aussi sur le plan politique et militaire. C’est l’objectif du gigantesque projet d’une « nouvelle route de la soie » qu’elle poursuit depuis 2013. La lutte concurrentielle entre les États-Unis et la Chine domine désormais de manière générale les contradictions inter-impérialistes, qui se développent en même temps de manière multipolaire.x Le bloc impérialiste de l’UE se positionne lui aussi de plus en plus en concurrence avec les États-Unis, mais aussi avec la Chine. Au sein de l’Europe, l’UE et la Russie se disputent la suprématie politique.

La Russie fonde d’une part son profil particulier de nouvelle puissance impérialiste sur ses gigantesques richesses, notamment en matières premières fossiles. D’autre part, elle conserve sa force militaire qui lui reste de l’époque de l’Union soviétique sociale-impérialiste, en tant que l’une des deux plus grandes puissances nucléaires du monde. Depuis 2008, elle a encore renforcé cette position. Par contre, la Russie reste faible sur le plan économique. En 2020, sa production industrielle représentait moins de la moitié de celle de l’Allemagne. Les impérialistes russes sont conscients que leur rêve d’une superpuissance grande-russe ne peut se réaliser qu’en s’appropriant le potentiel des anciennes républiques soviétiques. Dès 1997, l’ancien conseiller américain à la sécurité Brzezinski avait écrit à ce sujet : « Sans l’Ukraine, la Russie n’est plus un empire eurasien ».xi

C’est au plus tard depuis cette date que l’Ukraine est devenue un foyer de la lutte de pouvoir inter-impérialiste. Les États-Unis et l’UE aussi bien que la Russie focalisent l’extension stratégique de leurs zones d’influence européennes sur l’Ukraine.

La politique de pouvoir impérialiste de la Russie

En 2014, des pays occidentaux ont encouragé la chute du gouvernement prorusse de Ianoukovytch et, sous le Premier ministre pro-occidental Iatseniouk, l’Ukraine a été associée à l’UE. Cela a débouché en 2016 sur une zone de libre-échange UE-Ukraine.xii Les privatisations de centaines de groupes publics, surtout dans les secteurs minier et agricole, ont intégré de plus en plus l’Ukraine dans la sphère d’influence de l’impérialisme américain et européen. Dans le même temps, la Russie, profitant de l’oppression des populations russes dans l’Ukraine, a déclenché une guerre visant à annexer la partie du Donbass riche en matières premières à l’est de l’Ukraine.

En opposition fondamentale avec l’Union soviétique socialiste, l’impérialisme russe intervient systématiquement dans les affaires intérieures d’autres pays : en 2008, des troupes russes ont envahi la Géorgie, dont le gouvernement s’était tourné vers l’Ouest. Depuis, la Russie occupe une partie du pays. En 2014, la Russie a annexé la Crimée après une invasion militaire et peut désormais contrôler toute la mer Noire à partir de là. En 2015, elle s’est portée au secours du régime gravement affaibli d’Assad en Syrie, et a non seulement sauvé le pouvoir de ce dernier par des frappes aériennes inhumaines, mais a aussi renforcé sa propre influence stratégique au Moyen Orient. La Russie entretient des prétendus accords de sécurité ou coopère d’une autre manière avec environ 40 des 54 États africains.xiii

Les succès de la Russie ont entraîné un affaiblissement stratégique de l’impérialisme américain et d’autres puissances de l’OTAN, notamment en raison de la guerre en Irak lancée par les États-Unis en 2003, qui n’a jamais pu atteindre ses objectifs, et de l’échec de la campagne afghane de l’OTAN de 2001 à 2021. En 2015, la Russie a créé l’Union économique eurasienne avec la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et l’Arménie sous sa direction. Le refus de l’Ukraine d’adhérer à cette alliance a constitué un revers cinglant pour les ambitions de grande puissance de l’impérialisme russe.

La rivalité des puissances impérialistes de la Chine

et des États-Unis

Parallèlement à la guerre en Ukraine, une lutte acharnée se développe entre les États-Unis et la Chine pour la suprématie dans l’Indo-Pacifique. Le 18 février 2022, peu avant le début de l’agression impérialiste de la Russie, la revue américaine Foreign Policy écrit : « Washington doit se préparer à la guerre aussi bien contre la Russie que contre la Chine ».xiv

Dans un discours prononcé en mars 2022, le président américain Joe Biden a affirmé que la guerre en Ukraine s’inscrivait dans la « grande lutte … entre la démocratie et l’autocratie, entre la liberté et l’oppression, entre un ordre fondé sur des règles et un ordre dominé par la force brute ».xv

« L’ordre fondé sur des règles » prôné par Biden n’est rien d’autre que la dictature du capital financier international dominant sans partage sous la direction des États-Unis en collaboration avec ses alliés occidentaux.

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Le Yucheng a fait référence à la guerre en Ukraine lorsqu’il a lancé un avertissement en mars 2022 :

« La stratégie indopacifique (des États-Unis) est aussi dangereuse que la stratégie d’expansion vers l’Est de l’OTAN en Europe. Si elle n’était pas soumise à un contrôle, elle aurait des conséquences inimaginables et plongerait la région Asie-Pacifique dans l’abîme. »xvi

Pour assurer son ambition de puissance mondiale, la Chine a entre-temps créé la plus grande armée du monde en termes d’effectifs. L’alliance militaire « Organisation de coopération de Shanghai », dirigée par les puissances nucléaires, la Chine et la Russie, vise avant tout à contrer l’influence de l’OTAN :

La menace de l’OTAN pour la Russie

Depuis 1990, les États-Unis et l’OTAN n’avaient cessé de promouvoir leur élargissement à l’Est – malgré des promesses contraires non contestées. De ce fait, les troupes de l’OTAN ont progressé en de nombreux endroits jusqu’aux frontières de la Russie, et des missiles à courte portée menacent directement le territoire russe. Après l’adhésion à l’OTAN des pays baltes, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Slovénie, de l’Albanie et de la Croatie, du Monténégro et de la Macédoine du Nord, les États-Unis ont tenté d’intégrer aussi l’Ukraine à l’OTAN. Cela a d’abord échoué en raison de la résistance de l’UE, en particulier de l’Allemagne et de la France, qui ne voulaient pas mettre en danger leurs relations économiques et politiques avec la Russie.

Lors du Forum économique mondial de Davos en 2022, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg s’est vanté des mesures prises par l’OTAN pour la guerre en Ukraine :

« Nous … avons aujourd’hui plus de 40 000 soldats sous le commandement direct de l’OTAN, soutenus par des forces considérables dans l’air et en mer. Nous avons déployé des groupes de combat de la mer Baltique à la mer Noire et des centaines de milliers de troupes sont en état d’alerte maximale. … Nous avons étendu les exercices … et pour la première fois, une unité amphibie des États-Unis a également été placée sous le commandement de l’OTAN. » xvii

La nature réactionnaire de la société ukrainienne

L’Ukraine dispose désormais de conditions essentielles pour devenir un nouveau pays impérialiste. C’est le deuxième plus grand pays d’Europe, avec de vastes ressources naturelles, de grandes étendues de terre noire fertile, une classe ouvrière bien formée et des monopoles en partie publics, en partie concentrés entre les mains d’oligarques.xviii L’Ukraine est devenue un concurrent sérieux de l’impérialisme russe, juste à sa frontière.

Après l’annexion de la Crimée par la Russie, les États-Unis, en particulier, ont massivement équipé l’Ukraine et formé sur le plan militaire. Les troupes ukrainiennes ont participé à des exercices communs de l’OTAN. Les dépenses militaires de l’Ukraine ont augmenté de 142 pour cent entre 2012 et 2021.xix Début 2019, le Parlement ukrainien a inscrit l’objectif d’adhérer à l’OTAN et à l’UE dans la Constitution. En août 2021, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré avec une arrogance chauvine que le « compte à rebours pour la dé-occupation » de la Crimée était désormais lancé.xx

En avril 2022, Ursula von der Leyen (CDU), la présidente de la Commission européenne, a élevé le président ukrainien Zelensky au rang de héros dans la lutte pour la liberté et la démocratie devant la presse mondiale réunie :

« Nous sommes à vos côtés si vous rêvez d’Europe … Mon message aujourd’hui est que l’Ukraine fait partie de la famille européenne. »xxi

Alors que sous la surface de l’idylle familiale européenne on se livre de féroces batailles, il n’y a en réalité pas de différence essentielle entre l’Ukraine courtisée et les réalités de l’oligarchie en Russie. En 2020 encore, le « classement des démocraties » bourgeois de l’Université de Würzburg avait classé l’Ukraine comme « régime hybride » entre « démocratie » et « autocratie », encore derrière les « démocraties déficitaires ».xxii

Ainsi, l’homme le plus riche d’Ukraine, Rinat Akhmetov, possède une fortune personnelle de 7,6 milliards de dollars américains. Ami de longue date de Poutine, il soutient désormais l’OTAN et l’UE pour sauver son empire, dans lequel se trouvent « des usines d’acier et de tubes, des mines de charbon, des centrales thermiques, des parcs éoliens, des entreprises de télécommunication, une compagnie maritime, des banques, des assurances, des chaînes de télévision, des journaux, des grands magasins, des centres logistiques, des exploitations agricoles et Chakhtar, le club de son cœur ».xxiii D’autres « grands pontes » sont « l’armateur Andri Stawnizer ou l’agro-industriel Vadim Nesterenko ».xxiv Dans les reportages occidentaux, ces oligarques sont presque invisibles derrière l’être de lumière Zelensky. Le 23 février 2022, un jour avant l’invasion de la Russie, les 50 seigneurs monopolistes les plus riches d’Ukraine et Zelensky se sont juré de « tout faire pour renforcer l’unité nationale et empêcher l’occupation du pays ».xxv

Les perspectives d’un peuple ukrainien « libéré » et intégré à l’OTAN et à l’UE ne sont sans doute pas très paradisiaques. C’est ce que montre la réalité d’autres pays qui ont déjà « bénéficié » de cette libération : villes bombardées en Serbie après la guerre de l’OTAN en 1999, soumission néocoloniale et intégration de grandes parties des Balkans dans l’impérialisme de l’UE, voie libre pour le règne des talibans en Afghanistan ; pauvreté, chaos et corruption au Kosovoxxvi, protégé par l’UE, promotion de monopoles, d’oligarques et de gouvernements de droite en tant que leurs représentants en Pologne ou en Hongrie, pauvreté qui sévit et bradage des biens publics par des programmes de crise dictés par l’UE en Grèce. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à l’UE ne serait pas un acte de philanthropie, mais serait précieuse pour les impérialistes occidentaux parce qu’elle représenterait un affaiblissement considérable de l’impérialisme russe et donnerait plus de poids à leurs propres alliances.

Notes de i à xxvi:

i « Baerbock accuse Poutine d’obsessions inhumaines et de mensonges glacés », rnd.de, 24/2/2022

ii « Déclaration gouvernementale du chancelier Olaf Scholz du 27/2/2022 », bundesregierung.de

iii « Le texte du discours de Vladimir Poutine », zeit.de, 24/2/2022

iv Willi Dickhut, «Guerre et paix et la révolution socialiste », Stuttgart, 1983, p. 8 – traduit et souligné par la rédaction

v Carl von Clausewitz, « De la Guerre », Éd. de Minuit, Paris 2006, p. 67

vi Lénine, « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme », Œuvres, t. 22, Paris/Moscou 1960, p. 206 

vii Une analyse intégrale de la nouvelle organisation de la production internationale fournit le livre de Stefan Engel, « La nouvelle organisation de la production internationale – Crépuscule des Dieux sur le  » nouvel ordre mondial  » », L’Harmattan, Paris 2005

viii En font partie les pays BRICS, notamment le Brésil, la Russie, l‘Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, les pays MIST le Mexique, l’Indonésie, la Corée du Sud et la Turquie ainsi que l’Argentine, l’Arabie Saoudite, le Katar, les Émirats arabes unis et l’Iran.

ix Société pour la promotion des études scientifiques sur le mouvement ouvrier, calculs propres d’après les données de la Banque mondiale et de l’OIT 2019 ‒ TdlR

x Qui comporte plus de deux pôles liés entre eux dans un rapport de forces mutuel

xi Cité dans Malte Lehming, « Sans l’Ukraine, la Russie n’est pas une grande puissance », tagesspiegel.de, 22/2/2022

xii « Access2Markets EU-Ukraine Deep and Comprehensive Free Trade Area », trade.ec.europa.eu

xiii Maria Illner, «  La Russie en Afrique : Comment le Kremlin attise des sentiments anti-occidentaux », web.de, 16/4/2022 ‒ TdlR

xiv Metthew Kroenig, foreignpolicy.com

xv Discours de Joe Biden le 26 mars 2022 à Varsovie, dans : Ambassade et consulats des États-Unis en Allemagne, usembassy.gov, 28/3/2022

xvi « Vice Foreign Minister Le Yucheng Attends and Addresses the Fourth International Forum on Security and Strategy », fmprc.gov.cn, 19/3/2022 – TdlR

xvii Phoenix sur place, ardmediathek.de, 24/5/2022

xviii Membres de la direction de l’économie, de l’État ou du parti de l’ancienne Union soviétique, dégénérée de manière bureaucratico-capitaliste, qui se sont appropriés à titre privé des entreprises d’État dominant le marché après l’effondrement de celle-ci.

xix Frankfurter Rundschau, 25/4/2022

xx « Volodymyr Zelensky réclame la restitution de la Crimée », zeit.de, 23/8/2021

xxi « L’Ukraine fait partie de la famille européenne », tagesschau.de, 8/4/2022

xxii demokratiematrix.de, 20/5/2022

xxiii Thomas Gerlach, « L’oligarque le plus riche de l’Ukraine : C’est lui qui tire les ficelles », taz.de, 23/3/2022 ‒ TdlR

xxiv Andreas Ernst, « Quel est le rôle des oligarques ukrainiens dans le combat défensif contre la Russie ? », nzz.ch, 2/5/2022 ‒ TdlR

xxv Ibid.

xxvi Ancienne région autonome de Yougoslavie, dont le parlement a déclaré l’indépendance de l’État en 2008

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