27 avril 2024

La lutte des classes c’est aussi dans l’Education

Dans l’enseignement aussi, il y a de nombreuses raisons de se mobiliser, comme le montre ce tract en dévoilant les tromperies de l’État.

Pour le gouvernement et le MEDEF, l’enseignement doit se limiter à répondre aux besoins immédiats des entreprises. C’est elles qui dicteront de plus en plus le contenu, les besoins, les effectifs et la formation des maîtres la moins coûteuse possible :

Comme dans le secteur privé, ce sera de nombreux contrats avec une rémunération différenciée, à la baisse, « l’assouplissement » des statuts comme pour les cheminots et un recours accru aux contractuels.

Le gouvernement casse les solidarités en individualisant de plus en plus.

Le temps de travail des enseignants sera de plus en plus flexible; ils auront aussi l’obligation de pluridisciplinarité pour pouvoir remplacer les absences.

Le bac perd son caractère national en devenant « un parcours individualisé ». L’admission en Fac sur dossier trie de façon opaque ceux qui n’accéderont pas aux « grandes écoles », ce qu’ont bien compris les étudiants en lutte contre les réformes Parcoursup et ORE.

Pour la majorité des enfants, le parcours est balisé dès la maternelle. L’institution scolaire ne fait que reproduire les inégalités sociales de classe de génération en génération.

La classe dominante veut un formatage aidé par ses médias et pas un véritable enseignement révolutionnaire. Nous voulons une éducation large qui donne à tous un savoir, un esprit critique, de coopération et non de concurrence, et les moyens de lier la théorie et la pratique, de connaître la société pour la transformer.

L’UPML soutient les enseignants, les lycéens et étudiants en lutte contre les réformes réactionnaires du gouvernement !

Tract 19 avril