14 novembre 2024

Dans la rue pour la Journée internationale de lutte pour l’environnement : 16 novembre 2024

Dans la rue pour la Journée internationale de lutte pour l’environnement : 16 novembre 2024. Le monde est aujourd’hui confronté à de nombreuses questions importantes et de grande portée – des crises économiques, des crises politiques et des guerres. Tout cela est complété par le danger mortel que représente la catastrophe climatique existentielle. L’OMS estime que 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des régions fortement touchées par la catastrophe climatique. Entre 2030 et 2050, le changement climatique devrait causer environ 250 000 décès supplémentaires par an, rien qu’en raison de la malnutrition, du paludisme, de la diarrhée et du stress thermique. Outre des climats plus chauds, les dernières années ont été marquées par des sécheresses plus sévères, des incendies de forêt plus intenses et des tempêtes plus fortes que jamais. On s’attend à ce que la fonte de la glace de mer, la fonte des glaciers, etc. entraînent une hausse du niveau de la mer dans le monde entier et inondent les villes côtières de basse altitude et même les pays….

Trump remporte les élections présidentielles américaines

 Même si l’analyse des résultats électoraux est encore en cours, on peut dire que la détérioration radicale de la situation sociale de la population américaine en raison de l’inflation et de la peur de perdre son emploi a été un thème majeur pour les électeurs. De même, le rejet de la politique de guerre du gouvernement Biden-Harris : soutien à l’armement de l’Ukraine et d’Israël. Sur ces deux thèmes, les promesses de Trump  d’« emplois sûrs » et « la fin de la guerre » en Ukraine ont fait mouche. Cependant il vise le démantèlement généralisé des systèmes sociaux entravent au libéralisme et veut mener une politique de guerre agressive contre l’Iran ou la Chine. Il veut réduire radicalement les mesures de protection de l’environnement, propage des images racistes et fascistes sur les migrants, menace d’expulsions massives et attise la panique face à la criminalité violente. Tout cela est lié à un anticommunisme des plus agressifs.
Risque aigu d’instauration d’une dictature fasciste…

A bas la fascisation ! Libérons Georges Ibrahim Abdallah !

Camarades et amis, par ce temps de crise globale du capitalisme mondialisé et l’exacerbation de toutes ses contradictions, ce temps de guerre, de massacre à grande échelle, de répression, de fascisation, de propagande et de manipulation, de grandes luttes et de mobilisation et surtout de ce sursaut enthousiasmant de la jeunesse agissante sur fond d’une barbarie inhérente au capitalisme moribond…. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des millions de personnes assistent à un génocide en cours. Depuis plus de 380 jours, les génocidaires continuent à sévir à Gaza et en Cisjordanie et maintenant ils élargissent leur champ de guerre au Liban avec le soutien actif des principales puissances impérialistes de l’occident. Cependant grâce à la résistance héroïque des masses populaires palestiniennes et leurs avant-gardes combattantes, et surtout grâce aussi à la mobilisation solidaire massive un peu partout dans le monde, la Palestine résiste et réoccupe plus que jamais, sa place sur le devant de la scène internationale….

18 DÉCEMBRE: JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s. Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes,beaucoup plus que les fascistes. Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es,le quartier devient plus beau,plus fort,plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade,nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.

COP 16 : le capitaliste peut-il protéger la nature ?

COP 16 : l’économie capitaliste peut-elle protéger la nature ?
 Les promoteurs des « crédits biodiversité » à la COP16 jurent que donner une valeur monétaire aux écosystèmes permettra de les protéger. « Naïf », « absurde » et porteur de « dangers insurmontables », selon les écologistes qui s’y opposent.
Puisque l’économie capitaliste ravage le vivant sur Terre comme jamais auparavant, il suffirait d’intégrer le vivant dans l’économie capitaliste pour arrêter le massacre. La tentation de financiariser la nature pourrait quoi qu’il en soit franchi un cap décisif dans les prochains jours. Ce sera l’un des sujets scrutés par les participants à la COP16.
Les termes « crédits biodiversité » devaient notamment occuper les discussions. Ceux-ci consisteraient à évaluer le gain économique que représenterait la préservation ou la restauration de tel ou tel écosystème. Par exemple : la valeur du service écosystémique que représente la filtration de l’eau par une zone humide restaurée, la protection contre la submersion d’une mangrove que l’on renonce à détruire, etc. Les actions vertueuses en faveur de la protection de la biodiversité auraient ainsi une valeur monétaire, convertible en crédits que pourraient générer ou s’échanger les acteurs sur le marché….

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….