7 décembre 2025

Fascisation : la bourgeoisie laisse tomber les masques

La bourgeoisie impérialiste n’avance jamais seule derrière son masque démocratique. Elle vient toujours flanquée de trois compagnes : la régression, la réaction et la fascisation. À chaque fois que ses « affaires » vont mal, que la concurrence s’aiguise, que son taux de profit s’effondre, que la plus-value se fait plus dure à extorquer, la bourgeoisie dévoile sa véritable nature : prédatrice, violente, décadente.
Nous y sommes. Pas dans une hypothèse, pas dans un futur à craindre mais une réalité déjà à l’œuvre.

Depuis 1945, elle avait concédé une série d’acquis sociaux, non par grandeur d’âme, mais par nécessité historique : menace révolutionnaire, reconstruction, rapport de forces défavorable.
Ce compromis, même minimal, était devenu pour elle un poids, un frein.
Aujourd’hui elle veut solder les comptes.

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La 3ème Internationale Communiste et le fascisme

Dans les conditions de la crise économique extrêmement profonde, de l’aggravation marquée de la crise générale du capitalisme, du développement de l’esprit révolutionnaire dans les masses travailleuses, le fascisme est passé à une vaste offensive.
« La bourgeoisie dominante cherche de plus en plus le salut dans le fascisme, afin de prendre contre les travailleurs des mesures extraordinaires de spoliation, de préparer une guerre de brigandage impérialiste, une agression contre l’Union Soviétique, l’asservissement et le partage de la Chine et sur la base de tout cela de conjurer la révolution.
Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme.

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Bilan de dix ans du macronisme : un régime bourgeois encore plus vorace

Depuis près d’une décennie, Emmanuel Macron — et avec lui Bruno Le Maire — mène un projet politique de classe : un régime ouvertement bourgeois, conçu pour accroître le pouvoir et la richesse des possédants, au détriment des masses populaires. Le bilan est implacable : pauvreté record, dette instrumentalisée, précarité généralisée, renforcement de la répression policière.
1. La misère des masses : pauvreté en explosion
En 2023, selon l’Institut National des Statistiques économiques (INSEE), 9,8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (1 288 euros par mois pour une personne seule) soit 15,4 % de la population métropolitaine[¹].
C’est le niveau le plus élevé depuis 1996, année de lancement de la statistique[¹].
Par rapport à l’année précédente, 650 000 personnes supplémentaires sont tombées sous ce seuil en un an[²].
Le seuil de pauvreté monétaire est fixé à 1 288 €/mois pour une personne seule[¹].
Ces chiffres ne sont pas des accidents : c’est l’effet direct d’une politique qui favorise le capital au détriment du travail et qui est conçue pour précariser et augmenter le taux de profit capitaliste.

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De la confrontation sociale avec la masculinité

Tout homme communiste qui prétend faire partie du mouvement révolutionnaire doit comprendre que tant qu’il ne remettra pas en question sa propre domination masculine, il freinera la lutte commune plutôt que de la faire avancer. Les hommes communistes doivent franchir une nouvelle étape, devenir actifs, transformer leurs pensées en pratique politique et impliquer d’autres hommes dans ce processus. C’est seulement de cette manière que la nécessaire confrontation sociale avec la masculinité peut avoir lieu à un niveau plus large.
En France nous partons de nos expériences et connaissons mal la réalité turque et kurde. S’il est juste de se réinterroger sur les relations entre la Révolution prolétarienne et celle des femmes, nous avons quelques réserves car qui a le rôle dirigeant dans cette relation, le prolétariat (hommes et femmes) ou les femmes ? L’article de ce point de vue reste ambiguë. Les femmes ne sont pas une classe et le mouvement des femmes est interclassiste (mélangeant ouvrières, petites bourgeoisies, bourgeoisies). C’est pourquoi la question de la direction se pose ? C’est la question du programme de la révolution, de la stratégie et de la tactique.

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29 novembre – dans la rue pour la lutte de libération du peuple palestinien !

Les habitants de Gaza, qui n’ont pas baissé les bras face au tentative de génocide et les millions de personnes qui se sont engagées en faveur d’une paix véritable et pour la reconnaissance de la Palestine par des actions de solidarité sans précédent à l’échelle mondiale se mobilisent à nouveau.

Les partis et organisations révolutionnaires et marxistes-léninistes en ont été à maintes reprises le moteur et les initiateurs des mobilisations et des grèves.

Pour le 29 novembre, la délégation mexicaine au 29e séminaire international des partis du CIPOLM qui s’est tenu fin juillet 2025 à Quito, en Équateur, a proposé d’organiser une journée internationale de lutte commune le 29 novembre, au-delà de toutes les tendances du mouvement révolutionnaire. Cela permettrait de souligner par une action concrète la détermination à renforcer l’union entre les deux plus grandes organisations internationales de partis et d’organisations révolutionnaires, l’ICOR et la CIPOLM.

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Le capitalisme sécuritaire et la dérive fascisante

L’enquête de France-info sur la vidéosurveillance algorithmique (VSA) met à nu une réalité fondamentale : l’État bourgeois, en crise, renforce son appareil répressif et technologique. Ce mouvement n’est pas sans rappeler certains mécanismes utilisés par l’Allemagne nazie pour stabiliser son pouvoir. Il ne s’agit évidemment pas de dire que la France d’aujourd’hui est l’Allemagne de 1933 ; il s’agit de montrer que les logiques du capitalisme en crise peuvent engendrer des formes similaires de contrôle, de surveillance et de normalisation autoritaire.

1. L’opacité comme outil de domination : un trait constant des régimes autoritaires

France-info décrit une “énorme opacité” : caméras déployées discrètement, algorithmes non documentés, marchés publics cachés, absence de débat. Le secret est systémique.

Dans l’Allemagne nazie, les dispositifs policiers (Gestapo, informateurs, fichages) fonctionnaient déjà selon ce principe : rendre la surveillance omniprésente mais invisible, afin de briser la résistance par la peur du regard. Aujourd’hui, on remplace les indicateurs humains par des réseaux neuronaux, mais la logique reste la même : produire un climat où le peuple se sent observé sans pouvoir observer le pouvoir.

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