8 mai 2024

Interventions Webinaire Front Uni international le 7 avril 2024: “Regard sur le monde”

Voici quelques interventions écrites faites lors de la dernière vidéo conférence (Webinaire) du Front Uni international le 7 avril 2024: “Regard sur le monde”. et perspectives pour l’année 2024.
Le Front Uni appelait l’année dernière lors de sa création à relier celle-ci au débat sur la stratégie concernant la manière dont il faut lutter pour une société libérée de l’exploitation et de l’oppression. La recherche d’une alternative sociale est en nette augmentation parmi les masses populaires. Nous nous opposons à l’anticommunisme de la classe dirigeante qui tente de discréditer aux yeux des masses le socialisme comme alternative à l’impérialisme et à la dictature des monopoles, ainsi que toutes les formes de solidarité, d’esprit communautaire, d’action collective et d’expériences socialistes. Contre l’effet corrosif de l’anticommunisme, les forces du front uni encouragent le travail de persuasion et l’optimisme scientifiquement fondé selon lesquels une société libérée de l’exploitation et de l’oppression est possible. Ce thème doit faire aujourd’hui partie de toute discussion tournée vers l’avenir !

ICOR Appel 1er mai sur l’initiative du CPA(M-L) Australie

1er Mai – unissons-nous et développons nos luttes !
Le 1er Mai est la journée de lutte internationale de la classe ouvrière et de la solidarité pour un monde libéré de l’exploitation, des guerres impérialistes, de la destruction de l’environnement et de l’oppression.
En ce 1er Mai, nous exprimons au sein de l’ICOR notre solidarité avec les luttes des travailleurs de tous les pays et envoyons nos salutations les plus chaleureuses aux camarades courageux, hommes et femmes, des partis et organisations révolutionnaires du monde entier. Nous sommes unis dans la lutte pour le socialisme dans le monde entier.
Le 1er Mai appartient à la classe ouvrière
Tant qu’il y aura des ouvrières et des ouvriers, déterminés à lutter pour les intérêts de leur propre classe et de tous les peuples opprimés, personne ne pourra nous enlever le 1er Mai, l’éradiquer, le racheter, le commercialiser ou le rendre acceptable pour le capitalisme.
C’est une journée où les travailleurs proclament avec fierté leur confiance en l’avenir.

Radicalisation d’Attal # la jeunesse brisera le SNU !

L’école est un sujet médiatique pour Gabriel Attal qui lui permet de parler à l’électorat d’extrême-droite. Pourtant, c’est avec le destin de millions d’élèves que joue le premier ministre. Les annonces de ce jour sont particulièrement alarmantes et mettent en danger notre démocratie : l’État renonce à protéger les jeunes et à leur garantir l’égalité de traitement, il s’emploie à les criminaliser pour les rendre dociles, dans la continuité de la mise en place du SNU. Attal sait que la jeunesse est une force de transformation sociale, il est donc prêt à rompre avec les valeurs de notre démocratie pour la démoraliser, l’humilier, la briser. Pourtant la jeunesse n’est ni violente, ni incontrôlable, elle subit la violence sociale que le gouvernement fait régner aujourd’hui.

Prolétaire, debout ! N° 33 / mai 2024

Le 1er mai, dans le monde entier, des millions de prolétaires manifestent leur opposition au
capitalisme, pour leur intérêts de classe. En cette année 2024, l’unité internationale de la classe ouvrière, des prolétaires est plus nécessaire que jamais !
En France, les réformes réactionnaires du gouvernement révoltent. Le gouvernement des capitalistes s’attaque à nos
conquêtes sociales. Le pouvoir d’achat est amputé, de
plus en plus de familles, d’étudiants ne mangent pas à
leur faim, les services publics essentiels – éducation,
santé – sont sabotés. Par crainte de nos luttes, nos droits et libertés démocratiques sont réduits et la
répression renforcée. Les jeunes réprimés et embrigadés dans le Service National Universel.
Résistance à la fascisation et à la militarisation ! Tout cela pour privatiser, soutenir la guerre
économique des monopoles et préparer la guerre militaire qui leur offrira l’accès aux matières premières essentielles, à la main d’œuvre à bas coût et aux
marchés.

Brève histoire du 1er mai

Le 1er Mai, célébré dans de nombreux pays dans le monde puise son origine dans les luttes passées notamment en Amérique. A Chicago, les ouvriers ont mené une lutte acharnée en 1884 pour avoir droit à une journée de travail de 8h. La journée de travail à l’époque était de 10 heures voire plus par jour. Le 1er mai, journée traditionnelle du renouvellement des contrats de travail, les syndicats déclarent la grève et 350 000 grévistes cessent le travail. La grève se poursuit pendant 3 jours, à la fin suivie par seulement 200 ouvriers. Il y a des morts suite aux heurts avec la police et six condamnations par pendaison.
Les ouvriers ont gain de cause en 1886 après plusieurs affrontements rudes entre manifestants et forces de police.

Déjà pendant tout le 19e siècle, la classe ouvrière s’était développée avec l’industrialisation et elle a mené des luttes contre l’exploitation par les capitalistes. Les ouvriers commencent à s’organiser dans les syndicats et dans des partis socialistes.

Etats-Unis : le syndicat UAW engrange une victoire historique chez Volkswagen

Vendredi 25 avril 2024, près des trois quarts des salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier au syndicat combatif UAW. (George Walker IV/AP/SIPA)

La troisième tentative aura été la bonne. Après deux essais infructueux en 2014 et 2019, 73 % des 5.500 salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier à un syndicat, selon les chiffres diffusés par le constructeur, vendredi à l’issue du vote. « Les travailleurs de Volkswagen sont entrés dans l’histoire ! » a réagi l’UAW sur le réseau X.

L’événement est, de fait, historique : les constructeurs automobiles étrangers, quand ils se sont implantés aux États-Unis, ont choisi majoritairement des États peu ouverts aux syndicats, dans le sud-est du pays. Et l’UAW n’avait jusqu’ici réussi à entrer dans aucune de ces usines du sud. Avec ce vote, Volkswagen va désormais devoir négocier un contrat social avec les représentants de ses salariés.