29 mars 2024

*L’OTAN s’entraîne et l’UE dépense des milliards pour les guerres

Les superlatifs se succèdent : “L’OTAN lance le plus grand exercice militaire depuis la guerre froide”, titrait le journal financier britannique Financial Times en septembre 2023. La durée prévue, de janvier à fin mai 2024, est inhabituellement longue. Les 41 000 soldats encore annoncés en septembre sont devenus entre-temps plus du double : 90 000 soldats sont engagés dans les manœuvres de l’OTAN appelées “Steadfast Defender” (Défense immobile), de la Norvège à la Roumanie, directement à la frontière occidentale avec la Russie. Comme en cas d’alliance, les 31 États membres de l’OTAN y participent, conformément à l’article 5 du traité de l’OTAN, ainsi que la Suède. la Suède, pays candidat à l’adhésion. Dans la première phase des grandes manœuvres (de fin janvier à mi-mars) l’accent sera mis sur le renforcement maritime dans l’Atlantique La deuxième phase (de mi-février à mi-octobre) est consacrée à l’entraînement fin mai) est principalement marquée par l’engagement de forces terrestres. “Jusqu’à 40 000 soldats des forces terrestres de tous les pays membres de l’OTAN … seront impliqués dans cet exercice”, a déclaré un porte-parole du ministère fédéral de la Défense.

Le capitalisme, c’est la catastrophe !

De larges régions de France sont sous les eaux et c’est un phénomène à répétition — aujourd’hui, on en comprend les raisons. Elles sont liées au dérèglement climatique engendré par le développement anarchique du monde capitaliste. Mais que voit-on à la télé. Des gens affligés, en pleurs – ils ont souvent perdu leurs maison, pour laquelle ils ont économisé et travaillé pendant toutes leurs vies. Et rien sur les causes de tous ces malheurs et rien sur les luttes collectives a mener pour les combattre et éviter leur répétition.
Les média parlent de plus en plus de « premiers réfugiés climatiques » au sein de la France, des futurs migrants internes. De fait de plus en plus d’habitants commencent à réfléchir à quitter la région parce que les catastrophes risquent fort de se répéter dans l’avenir.

Immigration et impérialisme (Article 1)

Les accords de libre-échange, présentés par la caste médiatico-politique, comme des moteurs de la prospérité, se révèlent être des catalyseurs de désastres économiques qui poussent à des migrations forcées de populations. Deux régions particulièrement touchées par le néolibéralisme illustre cette réalité : le Mexique, sous l’influence de l’ALENA (un accord de libre-échange nord-américain), et l’Afrique, confrontée aux Accords de Partenariat Économique (APE) de l’Union européenne qui organisent le pillage des ressources de ce continent au profit d’une poignée d’États et de profiteurs.

Ravages des marchés locaux, destruction de la production locale, réduction drastique des revenus, ces accords commerciaux débutent par des mirages et finissent en fabrique de pauvreté poussant à l’exil contraint […]

Environnement, guerres et nucléaire.

« Actuellement, les guerres en Ukraine et au Moyen Orient aggravent la destruction de l’environnement avec des conséquences dévastatrices pour l’homme et la nature, des milliers de morts et des catastrophes écologiques régionales. Les bombardements de centrales électriques, d’entreprises de l’industrie lourde et chimique entraînent la contamination de l’air, des sols et de l’eau. Les bases de la vie des masses populaires dans la bande de Gaza sont menacées de manière existentielle et inhumaine par les bombardements brutaux et l’offensive terrestre de l’armée israélienne. »

La Suisse dans la tempête

La „bonne nouvelle“ d’abord : selon les derniers résultats de la recherche, les sangliers peuvent s’adapter au changement climatique et continueront d’habiter la planète, aux côtés des rats et des souris, même si l’humanité ne peut plus y exister.
Le fait que la catastrophe écologique soit minimisée par les États impérialistes, comme c’est le cas actuellement à Dubaï, correspond à la logique capitaliste selon laquelle les intérêts de profit passent avant tout.
Les participants à la conférence sur le climat ne sont pas surprenants dans ce contexte : la conférence a été ouverte par Sultan Al Jaber, le président et CEO de la Abu Dhabi National Oil Company, sous les yeux de plus de 2400 lobbyistes du pétrole et du gaz.

L’ICOR dans la journée environnement 2023

Toutes les promesses pour mettre fin à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) restent plus que vagues. Pas étonnant : avec au moins 2456 représentants de l’industrie du charbon, du pétrole et du gaz, ces derniers sont plus présents à la conférence en tant que “lobbyistes” que toutes les délégations des dix pays les plus touchés par le réchauffement climatique comme la Somalie, le Niger, la Micronésie, Tonga, l’Erythrée, le Soudan, etc. Ils ne présentent que 1509 délégués ! L’Union européenne a des représentants de BP, ENI, Total et d‘ExonMobil dans son groupe de voyage !

Le fait est que depuis la première conférence mondiale sur le climat en 1995, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. L’objectif climatique de Paris, tant vanté, de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré est littéralement “de l’histoire ancienne” – le cours de la politique climatique et environnementale impérialiste se dirige tout droit vers un monde à 3 degrés – et ce dans un avenir proche, au tournant du siècle 2100 ! Même Claudia Kempfert de l’institut allemand de recherche économique avertit : “Nous laissons la planète glisser dans une direction qui rendra la vie humaine impossible dans de nombreuses parties du monde. “