1 juillet 2025

Un exemple à suivre: des syndicalistes dénoncent l’impérialisme

Partout dans le monde, des guerres détruisent
des peuples. Ces guerres ne sont pas les nôtres,
elles servent les intérêts d’une poignée de milliardaires et de gouvernements qui organisent
le chaos pour mieux imposer leur domination
capitaliste.
Que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Iran
ou en République Démocratique du Congo,
ce sont toujours les peuples qui paient le prix
fort : bombardements, déplacements de populations, famines, répressions, pillage des
ressources. Ce sont les civil·es, les enfants, les
travailleuses et les travailleurs qui meurent,
pendant que les grandes puissances vendent
des armes, exploitent les sols et tirent profit du
sang versé.
Nous, travailleuses et travailleurs de Roissy, refusons d’être complices. Nous refusons que nos
métiers, nos lieux de travail, nos infrastructures
soient utilisées pour transporter des armes ou
soutenir des États en guerre. Nous refusons que
notre travail serve à tuer.
Notre camp est celui des peuples. Notre solidarité va, à celles et ceux qui résistent à
l’occupation, à la colonisation, aux dictatures et
aux pillages.

1er mai 2025 : Au plan mondiale sortons dans les rues – vive le socialisme !

Le fardeau le plus lourd de la domination impérialiste est porté par la classe ouvrière mondiale, ses familles et les femmes. L’exploitation et l’oppression accrues dans les entreprises, l’allongement du temps de travail, les licenciements massifs, voire les fermetures d’usines, les conditions de travail dangereuses, le vol des salaires, la violence généralisée, notamment la violence liée au sexe, etc. menacent la santé, sapent la qualité de vie, détruisent les communautés, privent les masses populaires de leur force et rendent difficiles les conditions d’un engagement social et politique au-delà du travail rémunéré. Ces réalités volent également l’espoir pour les générations futures. Parallèlement, les tendances fascistes augmentent : Les lois répressives, la persécution politique et la violence d’État sont utilisées contre les ouvriers en grève, les étudiants, les révolutionnaires et les opprimés. Partout dans le monde, les classes dirigeantes réagissent à la crise par la terreur, mais aussi par la démagogie, et tentent de briser la résistance par les prisons, les balles et la peur – mais aussi par la tromperie.

« La libération du monde ne va pas sans libérer la femme ».

Les femmes paient un lourd tribut dans les guerres et les combats en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan, au Congo et dans d’autres régions dévastées par les guerres impérialistes, par les catastrophes écologiques et par le viol utilisé comme arme de guerre. Dans les pays impérialistes aussi, les femmes continuent encore d’être victimes de féminicides, de violences psychologiques et sexuelles, de harcèlement moral, de salaires inférieurs, etc. Les femmes ont vécu ces tragédies seules ou aux côtés de leurs familles, mais la douleur infligée à leurs corps et à leurs âmes est immense. L’arrivée au pouvoir de Trump marque une rupture dans l’histoire de la superpuissance américaine. Trump est un fasciste en paroles et en actes. Avec lui, tout l’ordre économique, politique, idéologique et militaire mondial est davantage bouleversé. Le risque d’une troisième guerre mondiale a ainsi considérablement augmenté et cela alimente la catastrophe écologique mondiale….

Répression sanglante d’ouvriers en grève au Cameroun !

L’organisation de l’ICOR, l’Union des Peuples du Cameroun – Manifeste pour l’instauration de la Démocratie (UPC-Manidem), déclare à ce propos :

«  Nous adressons nos sincères condoléances aux familles endeuillées et leur exprimons toute notre compassion. En ces moments difficiles, nous partageons leur douleur et souhaitons pour tous la paix et le réconfort. Rappel des faits : 27 janvier 2025 : Environ 2.500 travailleurs saisonniers du site d’exploitation de Mbandjock se mettent en grève pour protester contre le retard de paiement et les conditions de travail précaires. 30 janvier 2025 : Après trois jours de grève sans suite, les tensions s’intensifient, et environ 6000 travailleurs saisonniers du site d’exploitation de Nkoteng rejoignent le mouvement. La cause profonde de cette grève réside dans la réduction injustifiée des échelons des travailleurs saisonniers par la direction de la Sosucam depuis le lancement de la campagne agricole 2023-2024, sans aucune explication concrète.

Au lieu d’ouvrir un dialogue constructif, le gouvernement a donné l’ordre à la gendarmerie et à la police de réprimer aveuglement les manifestants, faisant usage d’armes et de dispositifs antiterroristes contre de nobles ouvriers qui ne demandaient que le fruit de leur labeur. Une démonstration de force qui illustre avec effroi que la négociation n’a jamais une option envisagée. »

Un an après, Justice pour Amara  mort au travail !

Amara Dioumassy, chef d’équipe de Darras et Jouanin, co- traitant de l’ entreprise Sade, a perdu la vie, percuté par un camion de chantier qui faisait marche arrière sans bip de recul, sans homme trafic pour guider le chauffeur et sécuriser la manœuvre, sans marquage au sol de sens de la circulation, sans protection de délimitation pour les piétons et sans aucune marge de manœuvre. Ces graves manquements à la sécurité de l’employeur sont inacceptables.
Hommage à Amara
Amara est mort au pied de l’institut médico-légal lieu du chantier ou son corps a été monté à pieds, sans même faire retentir les sirènes des pompiers, et envoyé au Mali pour les funérailles sans que ses proches et ses collègues puissent le voir une dernière fois. 

Travailleurs des mines appel à la solidarité avec les victimes des inondations au Congo

Le syndicat des travailleurs des mines FOSYCO (Force Syndicale du Congo) est, de par son secrétaire syndical, Eugène Badibanga, membre de la Coordination internationale des travailleurs des mines. La FOSYCO est une organisation combative des masses des travailleurs des mines. Elle assume une part de responsabilité dans le soutien de l’aide aux familles touchées par les inondations catastrophiques au Congo.
Au Congo, il a plu presque tous les jours : « Le fleuve a débordé. Tous les habitants de la région n’ont plus de maison. Dans une autre province, où le fleuve se jette dans l’océan, les champs sont inondés et les récoltes gâchées. »