15 juillet 2025

Turquie-Kurdistan — A propos de la dissolution du PKK

Suite à « l’appel pour la paix et une société démocratique » du dirigeant du peuple kurde Abdullah Öcalan, le 12ème congrès du PKK a été convoqué. Celui-ci a annoncé, après une guerre de guérilla professionnelle de 41 ans, l’abandon de la méthode de lutte armée, ainsi que la fin de ses 47 ans d’existence organisationnelle. La décision du PKK de se dissoudre, de mettre fin à la lutte armée et de déposer les armes n’est pas un événement ordinaire. Le PKK représente une réalité militaire, politique, idéologique et organisationnelle qui a laissé des traces profondes dans l’histoire de la Turquie, de l’ensemble du Kurdistan et de toute la région. Indépendamment des conséquences immédiates de ses décisions, ce congrès est un moment de rupture, un tournant dramatique d’importance historique. La convocation du 12e congrès du PKK et ses décisions sont désormais au cœur de l’agenda politique de la Turquie, du Kurdistan du Nord et de l’ensemble du Kurdistan.

Kurdistan, le MLKP critique le point de vue de Öcalan du PKK

Depuis 26 ans, le leader du peuple kurde Abdullah Öcalan est maintenu en isolement spécial sur l’île d’Imralı. Il a lancé un « Appel à la paix et à une société démocratique », déclarant qu’il
assumait la responsabilité historique pour mettre fin à la lutte armée et dissoudre les forces armées, afin de créer les conditions permettant de reconnaître les droits et libertés
démocratiques fondamentaux des peuples kurde et turc. Il a appelé le PKK à convoquer un congrès extraordinaire pour décider de cette question. Selon cet appel, il a déclaré que de nouvelles étapes pratiques ne pourraient être franchies qu’au moyen de dispositions politiques et juridiques prises par l’État et que la Turquie ne pourrait résoudre sa crise persistante sans changements et transformations démocratiques.

Ce monde prépare la guerre, préparons la Révolution !

Nous disions récemment que « derrière les commémorations du 11 novembre se dessine la préparation à de nouvelles guerres. La politique du SNU, tout comme l’infâme loi « sur l’immigration », la destruction de l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmement », au « souverainisme » le montrent, etc. C’est concrètement une très nette tendance à la réaction politique dans tous les secteurs de la vie sociale. Cette tendance est la suite logique de ce monde capitaliste, de ses guerres économiques, des tensions politiques que nous voyons se développer de jour en jour.
Le gouvernement Macron-Barnier, comme ceux d’avant : de Sarkozy à Hollande, militarise toujours plus la société, tout comme les autres grandes puissances impérialistes. Tous mettent en place des mesures de militarisation de la société, augmentent les budgets militaires, réorganisent les forces armées, etc.
Tous préparent la guerre pour se repartager le monde et c’est pour cette raison fondamentale qu’ils bourrent le crâne de la jeunesse, qu’ils veulent la dresser à accepter le pire : « mourir pour la patrie capitaliste ».
Ils ne préparent en rien une « pacification du monde », mais l’instauration d’une dictature fasciste. Comme disait Georges Dimitrov,…

NON au Service National Universel

Non aux guerres impérialistes, non au Service National Universel (SNU)

Nos lecteurs savent que, dès la fondation du Collectif national Non au SNU, l’Union Prolétarienne a participé et contribué à l’élaboration de sa première déclaration du Collectif et à sa diffusion. Depuis, nous poursuivons la lutte.

Voici une nouvelle prise de position, au nom du Collectif, faite à l’occasion du 11 novembre, anniversaire de la boucherie de 14/18. (voir le document plus bas). Cette déclaration du Collectif est positive et nous la soutenons avec une seule réserve : la question de la guerre en Ukraine. En effet, s’il est juste de condamné l’agression Russe contre le peuple ukrainien, nous ne pouvons soutenir le régime réactionnaire de Zélinsky qui interdit les syndicats des travailleurs et les partis politiques de gauche, interdit la liberté de presse, de manifester, de se rassembler et réprime toutes oppositions. Ce régime est soutenu, encouragé et armé par l’OTAN (USA et UE). L’Otan dans sa rivalité guerrière avec la Russie ne vise pas à la libération du peuple Ukrainien mais à sa domination, à son exploitation — les capitalistes français sont dans les premiers investisseurs en Ukraine: achat de terre, d’industries, de matières premières etc. …

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….