27 avril 2024

Créer les conditions d’une riposte large à la montée du fascisme

Allons-nous encore longtemps regarder croître et déborder, avec effarement et comme paralysé.es, le fleuve nauséabond alimenté par les marchands de haine ? Allons-nous continuer de nous contenter de pétitions, sans lendemain, contre la montée de l’extrême droite et la banalisation insupportable des discours d’exclusion et de haine au quotidien ? Allons-nous, comme dans les années 1930 laisser doucement l’intolérance et le rejet de l’autre s’emparer des esprits ? Nous sommes suffisamment avertis depuis l’affaire Dreyfus jusqu’à l’arrivée des nazis au pouvoir, après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933, des conséquences dramatiques du silence de la plupart des responsables politiques pour enfin organiser un sursaut à l’image des protestations massives des populations allemandes qui viennent de se dérouler dans les différents Länder contre le fascisme.
Il devient désormais urgent de défendre et faire connaître, par le biais d’une large coordination, toutes les initiatives possibles et imaginables pour faire reculer de manière significative les idées et les projets de l’extrême droite et d’une droite qui n’hésite plus à présenter son vrai visage.

Agriculteurs et Gilets Jaunes — qui sont nos amis, qui sont nos ennemis ?

Selon le ministère de l’agriculture 25% des agriculteurs ont des revenus supérieurs à 100 000 € annuels, de l’ordre de 9000 € par mois qui est le seuil à partir duquel on fait partie des 1% les plus fortunés en France[1].  À l’autre extrême, 25% gagnent moins de 30 000 €, soit 2500 € mensuels, le seuil maximum définissant les classes populaires (18% sont même en dessous du seuil de pauvreté 1150 € par mois). Ce quart des agriculteurs constituent, avec les ouvriers et les employés,  les classes populaires qui en France regroupent 70% des actifs. Entre 2500 et 9000 € par mois, c’est le cas de 50% des agriculteurs, on fait partie des classes moyennes.  

Front Uni webinaire le 4 février à 14 h.

Les déclarations d’entrée annoncées jusqu’à présent promettent une discussion passionnante et intéressante.
Nous avons déjà reçu des contributions confirmées d’une représentante bien connue de la résistance palestinienne, de l’Iran, du Soudan et du Congo, ainsi que de la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile.
En outre, les délégations d’ICOR qui ont participé à Dubaï et au contre-sommet en Colombie à l’occasion de la journée de lutte pour l’environnement feront un rapport lors du webinaire et des contributions de la coordination des femmes mondiales, du Pérou et de la Russie ont été annoncées.

Une obsession de réarmement !

Nos lecteurs savent que nous participons au Collectif contre le Service National Universel (SNU) depuis sa fondation. Nous avions dit et écrit sur ce blog que nous pensions qu’il devenait évident que la pratique des « stages » SNU et les prises de position des porte-paroles du gouvernement montraient que l’État monopoliste français s’engageait de plus en plus dans une militarisation de la jeunesse en ayant pour objectif la préparation de guerres impérialistes.

On ne peut plus s’en tenir à une seule « opération de soumission de la jeunesse », c’est à dire à une question de morale. Où encore penser que nous avons à faire à un gouvernement réactionnaire fou rêvant d’en faire baver à la jeunesse. Nulle folie chez Macron qui réaffirmait en janvier sa vision stratégique pour promouvoir les intérêts de la France impérialiste.

ICOR et la Palestine

Des amis, des lecteurs, des camarades nous ont interpellé à plusieurs reprises sur l’absence de Résolution de l’ICOR sur la guerre actuelle menée en Palestine. On les comprend, mais il nous fallait avant lancer le débat sur un évènement qui divisait beaucoup les camarades. Voilà nous

Soumettons à la discussion de tous (à l’intérieur comme à l’extérieur de l’ICOR) et au sein du mouvement révolutionnaire et ouvrier, le débat. (la rédaction du site)

Socialisme ou barbarie

L’humanité est plongée dans le capitalisme, ses contradictions et ses effets désastreux. Autrefois invisibles ou trop lointains, voilà que les pays “riches” se confrontent désormais à des incendies hors-norme[i] et des coupures d’eau[ii], pour ne citer que ça, jadis réservés aux pays “pauvres” ou en voie de développement. Pays pauvres qui eux, à la grande surprise des défenseurs du libéralisme (autre mot donné au capitalisme pour continuer à en exploiter le sens sans user du mot) voient le taux de famine augmenter, et encore plus vite qu’ailleurs, preuve que le ruissellement est un mythe. La production, la distribution et la commercialisation des denrées alimentaires, toutes régies par les mêmes lois capitalistes ne trouvent pas de rentabilité à nourrir dignement prêt d’un tiers de l’humanité[iii].