9 juillet 2025

En Kanaky comme ailleurs, le Pouvoir récoltera ce qu’il aura semé

Le saviez-vous ? Cette année, le préfet de Nouvelle-Calédonie a interdit la manifestation du 1er Mai dans les rues de Nouméa. Preuve d’un régime d’exception coloniale, les manifestations ont été interdites en Nouvelle-Calédonie pendant près d’un an après l’explosion de colère du 13 mai 2024. Elles n’ont cessé de l’être que depuis le 17 avril, après un recours de la Ligue des droits de l’Homme.
Il y a quelques jours, l’échec des négociations politiques a plongé un peu plus l’archipel dans l’incertitude, un an après les soulèvements en Nouvelle-Calédonie, inédits depuis les années 1980 et fruit du pourrissement de la situation par l’Etat français et les forces « loyalistes ». De l’avis exprimés par la plupart des experts, la situation de blocage politique et l’aggravation de la guerre sociale ne pourront que susciter, d’ici peu, de nouvelles vagues d’explosions sociales et de soulèvements.

Un exemple à suivre: des syndicalistes dénoncent l’impérialisme

Partout dans le monde, des guerres détruisent
des peuples. Ces guerres ne sont pas les nôtres,
elles servent les intérêts d’une poignée de milliardaires et de gouvernements qui organisent
le chaos pour mieux imposer leur domination
capitaliste.
Que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Iran
ou en République Démocratique du Congo,
ce sont toujours les peuples qui paient le prix
fort : bombardements, déplacements de populations, famines, répressions, pillage des
ressources. Ce sont les civil·es, les enfants, les
travailleuses et les travailleurs qui meurent,
pendant que les grandes puissances vendent
des armes, exploitent les sols et tirent profit du
sang versé.
Nous, travailleuses et travailleurs de Roissy, refusons d’être complices. Nous refusons que nos
métiers, nos lieux de travail, nos infrastructures
soient utilisées pour transporter des armes ou
soutenir des États en guerre. Nous refusons que
notre travail serve à tuer.
Notre camp est celui des peuples. Notre solidarité va, à celles et ceux qui résistent à
l’occupation, à la colonisation, aux dictatures et
aux pillages.

SYRIE Nord-Est, YEMEN et PALESTINE

Le monde a été témoin du siège des familles arabes alévies dans leurs maisons par les gangs de HTS, qui les ont brûlées vives, y compris les enfants. Nous voyons qu’ils kidnappent, torturent, violent et tuent des femmes et des filles. Ils encouragent d’abord le ‘hijab’ et puis le rendent obligatoire. Ils ouvrent un bureau des affaires féminines dans leur gouvernement et nomment à sa tête une femme formée par l’AKP. Ils tentent ensuite de promouvoir cette femme comme une représentante des femmes syriennes et des femmes du nord et de l’est de la Syrie, en faisant de la propagande à travers elle, en disant que “la politique des femmes de l’AKP est magnifique”. C’est leur tentative de convaincre le monde de leur prétendu soutien aux femmes. Cependant, les femmes de Turquie, du Kurdistan du Nord et de la région savent parfaitement quelle politique l’AKP mène. Nous savons de première main comment ils ont aboli la Convention d’Istanbul et soutiennent des politiques patriarcales qui soutiennent les meurtriers de femmes. HTS ne nous représente pas, les femmes syriennes et du nord et de l’est de la Syrie. Nous ne permettrons jamais que les acquis que nous avons obtenus pendant 14 ans soient détruits.

Trump, Musk, et la folie impérialiste : le bal des bouffons fascisants

Dans l’énième épisode de la tragédie américaine, Donald Trump, cet éternel clown grimé en chef d’État, menace d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Rien que cela ! Si cela peut sembler être un mauvais sketch, ce sont les répercussions sur le monde entier qui transforment la farce en drame. Derrière les déclarations grotesques se cache une vérité bien plus inquiétante : le capitalisme en crise cherche désespérément à redistribuer les cartes géopolitiques par la force. Et soyons clairs, Trump n’est pas une aberration isolée, mais le produit inévitable d’un système impérialiste pourrissant.

Le « Grand Israël » ? — l’équilibre impérialiste mondial est-il rompu ?  (Partie 1)

Jusqu’en 2022, le bloc du G7 dirigé par les États-Unis, malgré ses revers en Irak, en Syrie et en Afghanistan, avait une nette suprématie en Asie occidentale, s’appuyant sur Israël et les pays néo-impérialistes subordonnés au G7, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie, membre de l’OTAN. En revanche, le bloc dirigé par la Chine autour des pays du BRICS ne pouvait s’appuyer que sur l’Iran comme avant-poste. Depuis lors, un important transfert de pouvoir s’est opéré en faveur du bloc dirigé par la Chine :
Neuf mois avant le 7 octobre 2023, l’Arabie saoudite et presque tous les États du Golfe étaient admis comme partenaires de dialogue de l’« Organisation de coopération de Shanghai » (OCS) dirigée par la Chine et la Russie, l’Iran en devenait même membre à part entière. Six mois avant le 7 octobre, l’impérialisme chinois réussit un autre coup politique important : à Pékin, l’Arabie saoudite et l’Iran, sous la direction de la Chine, convenaient de normaliser leurs relations après des décennies d’hostilité mortelle attisée principalement par les États-Unis. Avec toute une série de conséquences immédiates ; entre autres, le régime syrien d’Assad (tombé depuis lors) est réintégré dans la Ligue arabe – c’était la fin définitive des rêves du G7 de changement de régime en Syrie. En août 2023…

ICOR: Pour une Syrie libre et démocratique, sans ingérence impérialiste et réactionnaire !

Pour une Syrie libre et démocratique, sans ingérence impérialiste et réactionnaire ! Protégez le Rojava !
Après 13 ans de guerre sanglante en Syrie, le 7 décembre, le régime d’Assad a pris fin. Alors que les protestations de masse contre le régime, qui ont commencé à l’origine par les revendications démocratiques d’une partie du peuple, ont été réprimées par de violentes attaques fascistes, la Syrie est devenue un champ de bataille pour les impérialistes et les puissances régionales réactionnaires. La victoire du HTS montre que les masses, jusqu’au sein de l’armée, ont retiré tout soutien à Assad. C’est aussi le prix qu’il paye pour le fait que son régime a également brutalement réprimé les minorités ethniques/nationales et religieuses. Dans sa stratégie d’influence politique dans la région, la Russie a laissé tomber la Syrie, notamment en raison de la concentration de ses forces sur l’Ukraine. Assad s’est réfugié à Moscou chez son allié le plus proche. La capitale Damas et d’autres villes syriennes ont été prises militairement en l’espace de deux semaines par une alliance dirigée par le groupe islamiste HTS (Hayat Tahrir al-Shamund). Elle a des racines dans Al-Qaïda et est liée à Djabhat al-Nusra et agit en arrière-plan avec Erdogan. Mais les États-Unis et l’UE accueillent également les nouveaux dirigeants comme une « bonne nouvelle »….