“Un gouvernement de la classe ouvrière”
Le 18 mars 1871, le peuple parisien chassa le gouvernement bourgeois et le premier gouvernement de la classe ouvrière. Ainsi naissait « la Commune de Paris ». Pendant 72 jours elle démontra qu’il était possible pour le peuple de s’émanciper de ceux qui l’oppriment et l’exploitent. 72 jours riches en événements, riches en transformations révolutionnaires, riches pour l’histoire du mouvement ouvrier qui aujourd’hui encore cherche une issue à la crise sans fin du capitalisme. La Commune sera riche de succès, et d’échecs, car nous ne l’oublions pas – la bourgeoisie finalement écrasa les Communards.
C’est de ces 72 jours dont nous parlerons dans notre brochure : ils sont toujours aussi méconnus, la bourgeoisie, toujours dominante, n’en fait pas publicité ! C’est donc aux prolétaires de se réapproprier leur histoire.
Aujourd’hui, la société capitaliste est marquée par des crises multiples : crises économiques, politiques, écologiques, militaires, idéologiques… Le réformisme lui-même est en crise. Les luttes de la classe ouvrière et des larges masses, leurs contradictions et oppositions contestent cette société (le profit avant tout, les inégalités de classes, la concurrence, les guerres et la destruction de l’environnement naturel…) et interrogent à nouveau l’avenir.
L’avenir n’est certainement pas à rechercher dans les poubelles de l’histoire républicaine bourgeoise, mais dans l’expérience des Communards. Car ces derniers tenteront de débarrasser la Terre de cette infernale compétition, cause de tant de calamités et de guerres, accumulant profit pour les uns et misère pour les autres. Au XXIème siècle, après la Commune et après bien d’autres expériences (comme la révolution d’Octobre 1917 en Russie ou la Révolution Culturelle 1966-69 en Chine), se reposent à nouveau et d’autant plus fort les bonnes questions: Quelle société construire ? Quel pouvoir pour représenter et défendre les intérêts de la classe ouvrière, des travailleurs, de tous les prolétaires et opprimés, jeunes et vieux, hommes ou femmes ? Quel pouvoir pour abolir la propriété capitaliste, les inégalités de classes? Comment combattre pour le communisme et empêcher la restauration capitaliste ?
Mais ces questions ne pourront être résolues que si nous reconstruisons, dès aujourd’hui, en lien avec les luttes et différentes oppositions le Parti Révolutionnaire. Car parler de «révolution », réfléchir aux expériences passées doivent nous mener à préparer les conditions de la prise du pouvoir politique et économique par le prolétariat et ses alliés sur le plan national et international.
Camarades prolétaires, travailleurs et chômeurs, jeunes et vieux, femmes et hommes, immigrés et français… il nous faut nous instruire, réfléchir, agir, nous organiser.
L’avenir ne se fera pas sans nous tous !