Algérie: le Pads un espoir vite éteint.

Au vu de l’absence d’articles (le dernier sur le site Internet remonte au mois de septembre 2024) du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (Pads) on peut penser qu’il n’existe plus. Or, son silence peut être vu comme une attitude malhonnête envers le mouvement ouvrier et communiste international. Surtout qu’il se présentait devant les communistes du monde entier comme le représentant qualifié de la classe ouvrière algérienne. Ce qui doit pas nous empêcher de donner notre avis sur ce qu’il a fait ou n’a pas fait pour éviter sa disparition.

Rappelons que le Pads est né en mars 1993, après que les renégats du communisme eurent liquidés en janvier de cette année le parti communiste algérien appelé Parti de l’Avant-Garde Socialiste (Pags). On se doit de s’interroger sur la facilité avec lequel ces renégats (gorbatchéviens) purent le liquider dans la foulée du renversement contre-révolutionnaire du camp socialiste. Si, cela a pu se produire c’est sans doute que le Pags était miné et gangrener par l’opportunisme en général.

Nous devons signaler que la fondation du Pads ne résultait pas d’une décision prise par un congrès, mais de celle de camarades issus du défunt Pags. La pratique a montré que c’était une décision précipitée du fait que les fondateurs ne se donnèrent pas le temps et les moyens d’élaborer un véritable plan d’organisation du Parti.

Conférence de l’ICOR-Afrique: 3 résolutions

La conférence continentale ICOR-Afrique a eu lieu. Lors de cette réunion, les partis et organisations révolutionnaires membres de l’ICOR Afrique ont discuté non seulement de la mainmise sur les ressources naturelles de l’Afrique par des trusts liés aux différents pôles impérialistes, mais aussi de la vague de coups d’État et des risques de guerre dans la zone sahélienne, notamment au Burkina. Faso, Mali, Guinée Conakry, Niger et récemment Gabon.
La Conférence Continentale de l’ICOR-Afrique, condamne fermement le rôle perfide de l’impérialisme international, notamment de l’impérialisme français, qui, à travers des accords d’assujettissement, continue de contrôler les États sahéliens afin d’exploiter leurs ressources naturelles telles que l’or et l’uranium, le pétrole, le manganèse, cuivre, gaz, etc.
Cette situation de surexploitation continue d’aggraver la crise du néocolonialisme en Afrique, en particulier dans les pays d’Afrique de l’Ouest, qui ont des taux de pauvreté très élevés. Malgré toutes les richesses précieuses disponibles dans ces pays, le système de brigandage mis en place par la France depuis les années 1960 freine non seulement le développement des États d’Afrique de l’Ouest, mais est également une source de super-profits pour l’impérialisme français et le capital financier international.