Combattre le racisme et le fascisme !

Les politiciens bourgeois de droite cultivent la haine et le sectarisme. Retailleau (ministre de l’Intérieur) parle de « désordre migratoire », mélange immigration et criminalité tout comme Darmanin (ministre de la Justice). Bayrou, Premier ministre voit la France « submergée » par les immigré.es.
Et les idées ultradroites font leur chemin parmi une partie des travailleurs, en France comme ailleurs : Allemagne, Italie, Danemark, Belgique…
Le racisme et le fascisme se nourrissent du sentiment d’impuissance et de déception dans les masses populaires face aux soit disant politiciens et gouvernements qui ne font qu’aggraver le désastre économique, écologique et l’accroissement des inégalités sociales. ..

Kurdistan: le Mouvement Communiste Révolutionnaire (TKŞ)

On sait que les impérialistes ont défini leur programme pour la Syrie et le Rojava en 2014, mais il n’a pas pu être mis en œuvre en raison de l’existence et de la résistance de la révolution du Rojava. Ce plan, qui a été défini il y a dix ans, n’a commencé à être mis en œuvre que lorsque les conditions sont devenues favorables. Lorsque nous regardons le processus de chute d’Alep aux mains des mercenaires, nous nous souvenons de l’occupation de Mossoul. A cette époque, les impérialistes considéraient la révolution du Rojava comme une force faible, et l’État fasciste turc a immédiatement cherché à éliminer cette menace le plus rapidement possible. Pour cette raison, ils ont d’abord envoyé des mercenaires djihadistes au Kurdistan occidental. Mais il leur a fallu un certain temps pour se remettre de la réalité de la révolution.
Car pour la première fois dans l’histoire kurde, l’unité du « peuple kurde » des quatre parties s’est réalisée à Kobanê. La révolution du Rojava a reçu le soutien de l’intérieur et de l’extérieur du pays. La volonté révolutionnaire a fait reculer les puissances impérialistes et a brisé leur ligne obstinée….

 Notre camarade est libre !

Ce mardi soir, nous apprenions l’arrestation d’un militant pro-palestinien à Paris, interpellé par une dizaine de policiers à peine descendu de son avion en revenant de voyage. Son seul crime avait été de soutenir ouvertement la résistance du peuple palestinien et de condamner le génocide en cours, notamment dans la manifestation pour la libération de Georges Abdallah organisée le 8 février, à Paris.
En l’espace de 48h, une déferlante de dénonciations sionistes avaient fait le tour des réseaux sociaux après la diffusion d’extraits vidéos d’une intervention, le préfet de police de Paris annonçant ouvrir une procédure de répression à son encontre.
Le lendemain, près de 24h après l’arrestation, il est annoncé dans une série de communiqués que « ni ses avocats, ni ses camarades n’ont de nouvelles de lui ». Des rassemblements spontanés sont donc organisés à la hâte devant des dizaines de mairies, préfectures ou hôtels de police. Cette après-midi, après l’avoir retenu près de 48h, le militant a été enfin libéré grâce à la mobilisation marquée sur tout le territoire.

« La libération du monde ne va pas sans libérer la femme ».

Les femmes paient un lourd tribut dans les guerres et les combats en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan, au Congo et dans d’autres régions dévastées par les guerres impérialistes, par les catastrophes écologiques et par le viol utilisé comme arme de guerre. Dans les pays impérialistes aussi, les femmes continuent encore d’être victimes de féminicides, de violences psychologiques et sexuelles, de harcèlement moral, de salaires inférieurs, etc. Les femmes ont vécu ces tragédies seules ou aux côtés de leurs familles, mais la douleur infligée à leurs corps et à leurs âmes est immense. L’arrivée au pouvoir de Trump marque une rupture dans l’histoire de la superpuissance américaine. Trump est un fasciste en paroles et en actes. Avec lui, tout l’ordre économique, politique, idéologique et militaire mondial est davantage bouleversé. Le risque d’une troisième guerre mondiale a ainsi considérablement augmenté et cela alimente la catastrophe écologique mondiale….

Déclaration de l’ICOR sur la situation au Congo

L’assaut des unités spéciales de troupes rwandaises sur la ville de Goma dans la République démocratique du Congo n’a été possible qu’avec le soutien d’un équipement sophistiqué fourni par les puissances occidentales. La situation actuelle dans l’est du Congo replonge de nouveau la région dans un cycle de violence inouï.
Les masses congolaises sont prises dans un étau et leur situation devient de plus en plus intenable. A partir du 25 décembre, Goma, avec sa population de plus d’un million d’habitants, vient de s’ajouter aux centaines de milliers de personnes qui errent déjà dans la jungle des localités environnantes, fuyant les bombardements et les vexations de toutes parts. Toutes les voies d’approvisionnement en produits de première nécessité sont coupées, y compris l’eau et l’électricité pour cette ville, aujourd’hui coupée du monde extérieur….

Rojava: « notre 8 mars sera synonyme de victoires et de liberté ! »

Depuis le 8 décembre, la résistance héroïque des YPJ, du QSD et des combattants du bataillon Şehit Serkan se poursuit le long des lignes de Tishreen, Qereqozak et Deyr Hefir. Le régime d’Assad, vieux de 60 ans, a été livré aux gangs du HTS en dix jours grâce à l’intervention des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Golani, autrefois chef des gangs d’Al-Qaïda, est désormais présenté au monde comme le nouveau chef du régime syrien. Alors que le HTS et les « Golanis » sont présentés comme des islamistes modérés, la population alaouite, en particulier dans les villes de Tartous et de Lattaquié, est attaquée sous les yeux du monde entier. Les femmes alaouites sont torturées sexuellement et assassinées. Au milieu de tout cela, l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie continue de défendre son territoire et sa résistance pour protéger la révolution des femmes du Rojava. L’État colonial turc, avec sa technologie avancée, n’a pas pu franchir le barrage de Tishreen depuis plus de 60 jours….