5 juillet 2025

Magazine N°2 de l’ICOR sur la Palestine

Nous condamnons le génocide barbare d’Israël sioniste, colonisatrice, suprémaciste à Gaza du peuple palestinien et leur soutien inconditionnel par les Etats unis d’Amérique, l’Union Européenne avec l’Allemagne, la France et d’autres pays impérialistes complices ! Nous condamnons les projets impérialistes d’expansion d’Israël dans la région, en Cis-Jordanie, au Liban, en Syrie vers un « Grand-Israël ». Cette politique embrase l’Asie de Ouest et augmente considérablement le risque d’une Troisième Guerre mondiale. Nous condamnons le soutien impérialiste international, en premier lieu états-unien, mais aussi français, européen etc. au fauteur de guerre, au criminel de guerre, au génocidaire israélien.

Russie : le drapeau rouge souillé par l’impérialisme

La bourgeoisie russe — en particulier sa fraction militaro-impérialiste — adore jouer avec les symboles de l’URSS : hymne soviétique remixé, drapeau rouge agité au front, portraits de Staline dans les défilés, appels à la « Grande guerre patriotique » contre le « fascisme ukrainien » ;… Ce recyclage est une arnaque idéologique, une instrumentalisation délibérée pour donner à son impérialisme un vernis de légitimité populaire. Elle vole les symboles d’un État socialiste et ouvrier qu’elle a elle-même détruit.
La Fédération de Russie n’est pas l’héritière de l’URSS, elle est son bourreau. Ce sont les oligarques russes, les généraux, les bureaucrates du KGB — dont Poutine est l’un des plus purs produits — qui ont méthodiquement liquidé l’économie socialiste, vendu les richesses nationales à la mafia capitaliste, écrasé les droits sociaux, réprimé les communistes, et noyé dans le sang les tentatives de résistance (de la Tchétchénie à la Sibérie).

LES LEÇONS DE LA COMMUNE

Face à celte réalité historique, que nous montre la Commune ? Elle apprend, à ceux qui veulent
vraiment considérer les faits, que la classe ouvrière au pouvoir ne peut se permettre le luxe d’un
excès de bonté pour la bourgeoisie, d’honnêteté humaine envers elle. Non seulement le peuple doit
être en armes ( ce que la Commune fait en abolissant l’armée permanente et en la remplaçant par
une milice populaire, la garde nationale ) mais ce peuple doit aussi exercer une répression sur la
bourgeoisie, sur ses moyens d’existence et ses moyens d’actions ( ce que la Commune ne fait pas en
ne marchant pas immédiatement sur Versailles, en n’investissant pas la Banque de France, en
laissant s’organiser la réaction au centre même de Paris…)-

Vive la Commune de 1871

Bien sûr, les gardes nationaux de Passy battent le rappel ; bien sûr, depuis longtemps, des barricades de toutes sortes ornent carrefours et rues parisiennes, gardées par des fédérés (gardes nationaux), beaucoup de femmes et des enfants ; bien sûr, les femmes encore s’activent depuis longtemps pour coudre des sacs de sable qui, une fois remplis, renforceront les défenses. Mais les forces sont maintenant faibles et la discipline militaire en débandade.
Que vont pouvoir faire, en effet, 3 à 5 000 (voilà le résultat de toutes les erreurs!) combattantes et combattants contre 130 000 soldats, policiers et gendarmes, appuyés par une formidable artillerie et qui ont pour ordre de massacrer et d’arrêter tout ce qui ressemble à un ouvrier ou qui porte les fameux godillots de la Garde nationale? S’échapper est hors de question : les prussiens font barrage et remettent les fuyards aux versaillais.

Le 27 avril 2025 : le Webinaire du FU prépare la « Conférence Zimmerwald 2.0 »

Depuis l’élection de Trump aux États-Unis, le fascisme se répand comme une pieuvre. Mais après des mois de choc, une résistance claire commence à se manifester aux Etats-Unis également.
Nous aimerions vous présenter la conférence Zimmerwald 2.0 lors du webinaire. Pour commencer, l’idée est liée à la conférence de Zimmerwald de 1915, lors de laquelle un large spectre – des bolcheviks avec Lénine aux pacifistes – s’est prononcé contre la guerre sur la base d’un rejet commun de la politique de paix civile. La conférence s’est distinguée par un débat de fond marqué, avec des points de vue très controversés et une déclaration finale basée sur le consensus. Nous voulons donc organiser une conférence avec l’objectif exigeant et ambitieux de rassembler les différents courants d’opposants anti-impérialistes à la guerre dans une discussion commune. Le rassemblement le plus large et le plus diversifié du mouvement démocratique progressiste, révolutionnaire et anti-impérialiste contre le fascisme et la guerre est le mot d’ordre du moment. Participez à la discussion, envoyez des contributions d’introduction et faites la promotion de celles des personnes et des courants les plus divers !

Démocratie et Dictature : la même domination du capital

La démocratie, ce mode de gouvernance fondée sur la représentation politique, c’est-à-dire la délégation des pouvoirs pour éviter l’affrontement direct entre les différentes classes sociales antagoniques, n’a pu naître que dans une société marchande et urbaine, la Grèce, animée par un esprit prédateur et belliqueux, par ailleurs déchirée par des contradictions de classe générées par les brutales inégalités sociales et iniquités juridictionnelles.

La démocratie est un compromis politique établi entre les différentes factions des classes possédantes, «auto-pacifiées» pour mieux se liguer et se coordonner administrativement contre leurs ennemis communs, les classes dominées, c’est-à-dire le peuple-esclave, privé du pouvoir économique et de l’autorité étatique.