7 novembre 2024

18DÉCEMBRE-JOURNÉEINTERNATIONALEDESMIGRANT·E·S

Contreleracismed’Étatnousappelonsàladésobéissancecivile,larésistanceetlalutte!
DeloiDarmaninenprojetdeloiRetailleau, lesdiguesontétéfranchies.Et c’estdésormais leRNqui semetà
fairelaloi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective
d’arrivéeaupouvoirduRNàmanifesterensembleautourdelajournéeinternationaledesmigrant·e·s.
Nous sommesnombreuxetnombreuses.Bienplusqueles racistes,beaucoupplusqueles fascistes.
Ne soyonspas invisibles.N’acceptonspasd’êtreatomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts etfortes. Faceau
racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et
détruittandisquel’égalitéetlasolidaritésontdésirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille,
l’hébergementetlascolarisationdesmineur.es,lequartierdevientplusbeau,plus fort,plus solidaire.
Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e
camarade,nous sommesplus fortsetplus fortespourlutter,ensemble,pournosdroits.

Appréciation de la marche de 1983

Cet écrit n’a pas pour but d’idéaliser ou de noircir la marche de 1983 contre le racisme et l’égalité des droits, mais d’apprécier son contenu politique et son impact sur la société française. Un aspect que les littérateurs de la marche ont peu évoqué : elle servit au gouvernement socialiste de Mitterrand de diversion pour détourner les critiques sur son renoncement aux réformes promises en mai 1981 (plan de rigueur de mars 1983) et la montée des luttes et actions ouvrières contre le choix de faire payer le poids de la crise économique aux travailleurs.