20 avril 2024

Protection des sols et des ressources naturelles

Protection des sols et des ressources naturelles contre la surexploitation!

Résolution de la 4e Conférence mondiale d’ICOR (initiée par BDP-Pérou), Octobre 2021
  Nous demandons : Protection et promotion des associations de production des petits paysans ou des petites exploitations agricoles, qui produisent des aliments pour l’humanité d’aujourd’hui, de demain et du futur et qui pratiquent encore une agriculture écologique en harmonie avec la nature.

L’exploitation abusive des ressources naturelles, comme dans le cas des sols, se produit suivant l’exemple des grands monopoles, avant tout dans les pays où il n’y a pas de politiques publiques pour réguler et contrôler l’apport d’engrais synthétiques, de produits chimiques tels que les pesticides, les herbicides et les fongicides ainsi que les semences génétiquement modifiées provenant des grandes industries impérialistes.

Cela conduit à un emploi arbitraire et incontrôlé de ces produits, dont la plupart sont très nocifs pour l’être humain et l’environnement. Ils contaminent l’eau et les sols, les rendant dépendants de plus grandes quantités de produits chimiques pour être en mesure de produire jusqu’à ce que les sols finissent par perdre leur fertilité par l’élimination de millions de micro-organismes qui décomposent les nutriments contenus dans la matière organique afin qu’ils puissent être absorbés par les plantes.

Dans l’agriculture intensive conventionnelle ces produits sont utilisés dans la pure recherche de la commercialisation, pour obtenir des rendements énormes avec de grands résidus de produits chimiques qui sont vendus sur les marchés intérieurs des pays latino-américains et des pays surpeuplés.

Si on analyse ces produits dans des laboratoires spécialisés, ces produits présentent de très grands résidus de non pas une mais de plusieurs molécules de produits chimiques qui sont consommés constamment par la population sans que celle-ci ne connaisse la quantité de résidus et qui provoquent inévitablement de nombreuses maladies.

Des pays comme les États-unis, l’Union européenne, le Japon, la Chine et d’autres pays sont conscients de ce problème majeur et ont développé des règlements alimentaires spécifiques à l’égard du sujet des aliments qui exigent que ces aliments ne comportent aucune trace ou résidu de substances chimiques hautement nocives et qui n’autorisent l’utilisation que de produits dotés de certificats biologiques approuvés exclusivement pour leurs pays. En cas de violation de ces règlements ce produit peut tout simplement être commercialisé en dehors de ces pays.

Nos sols sont constamment attaqués par l’utilisation de produits chimiques, d’engrais synthétiques et de pratiques agricoles intensives, ce qui les rend infertiles. Pour les rétablir, on a besoin de grandes quantités de matières organiques pour récupérer les millions de micro-organismes qui ont été éliminés et qui sont essentiels pour une production sûre.

Après que beaucoup de producteurs en ont pris conscience, ils essaient de restaurer les sols, ce qui prend parfois beaucoup de temps, en règle générale au moins deux ou trois ans, pour qu’ils puissent ensuite être considérés comme des produits écologiques. Cela se fait souvent au détriment de la quantité produit, mais dans l’intérêt d’une alimentation sûre pour les humains !

La surexploitation de ces ressources naturelles est liée aux facteurs suivants :

1. L’augmentation des émissions de CO2 dans le monde entier.

2. La fonte des calottes glacières du Groenland et de l’Antarctique.

3. L’effondrement du courant de l’Atlantique Nord

4. Le réchauffement planétaire

5. L’élargissement du trou d’ozone

6. Le danger existant du dégel du permafrost

7. L’altération de la ceinture des courants-jets dans l’hémisphère nord

8. L’acidification des océans et l’accumulation des déchets dans les océans

9. Les incendies de forêt

Ceux-ci conduisent au changement climatique et à ses multiples conséquences telles que les sécheresses, les inondations, la pénurie d’eau douce, l’infertilité des sols, la désertification de vastes zones forestières et l’extinction d’animaux marins.

Les conséquences sont la faim, la sous-alimentation et la mort de millions de personnes.

Là de nouvelles luttes nouvelles pour l’eau douce et les sols se déroulent.

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