14 octobre 2024

Déclaration ICOR : écologie et lutte des classes

L’ICOR, qui est engagée dans l’internationalisme prolétarien, reconnaît les effets dévastateurs des catastrophes climatiques aggravées par le capitalisme. Les récentes inondations dans le Rio Grande do Sul et les inondations au Kenya ainsi que la sécheresse en Afrique du Sud sont des exemples de la catastrophe écologique globale commencée. Ses phénomènes touchent tous les continents : les météos extrêmes, la disparition brutale des espèces, la destruction de la couche d’ozone et des forêts, etc. L’organisation rejette l’idée que ces catastrophes ne sont que des effets conséquents naturels et non provoqués par des actions humaines, et pointe du doigt l’exploitation capitaliste de la nature comme cause et facteur aggravant.
Nous expliquons :….

Jeux Olympiques : le grand Saccage 2024

Jeux Olympiques : le grand Saccage 2024
Nous sommes entré-e-s en résistance face aux saccages écologiques et sociaux que provoquent les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Nous, habitant-e-s de Seine-Saint-Denis et de ses alentours, associations et collectifs, sommes rassemblés pour défendre les espaces où l’on vit, où l’on habite, où l’on se rencontre, où l’on tisse des liens et ou l’on s’amuse, menacés par la préparation et la tenue de ces jeux.
Les chantiers des JO ont commencé malgré la crise sanitaire et les résistances locales, et les retards accumulés accélèrent leurs cadences et dégradent les conditions de travail.. Les conséquences sont nombreuses : quartiers irrespirables (accélération de la bétonisation et de la pollution), inabordables (spéculation immobilière, entraînant l’expulsion des pauvres et des modestes), policés (imposition des normes des investisseurs et du tourisme, surveillance et répression), implantation de grandes enseignes, réduction des espaces publics et des parcs, disparition d’espèces protégées, … et la liste est encore longue….

Lettre d’info 16 du Front uni : bilan des 3 derniers mois

Nous vous écrivons aujourd’hui après des semaines riches en événements et en activités des organisations membres du Front uni, notamment à l’occasion de la Journée de la Nakba le 15 mai, à laquelle le Front uni avait appelé sous le slogan « Aujourd’hui, nous sommes tous des Palestiniens » et toujours solidaires du peuple palestinien contre le génocide brutal perpétré par Israël, à l’occasion du 1er Mai, des journées de lutte contre le fascisme et la guerre les 8 et 9 mai.
Nous avons reçu des rapports et des photos d’activités auxquelles ont participé des organisations de l’United Front (UF) à l’occasion de la Journée de la Nakba en Inde, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en Grèce, en Italie et au Népal. A Bruxelles, une manifestation européenne, à laquelle ont participé une délégation d’ICOR et de l’UF de France et d’Allemagne, a rassemblé 40.000 personnes. « Stand by Me Lesbos », [Lesbos est une Île grecque où il y a un grand camp de réfugiés] l’une des organisations qui vient de déposer une demande d’adhésion à l’UF, a rapporté qu’avec sa participation active, 53 médecins de Lesbos sont descendus dans la rue le jour de la Nakba. Ils réclament : « Arrêtez maintenant le génocide du peuple palestinien ». « Les médecins de Lesbos ne peuvent pas rester les bras croisés face au génocide perpétré par l’État d’Israël à Gaza » …

Écocide sous nos yeux à Gaza

« La destruction de la terre est une pratique génocidaire systématique »
Des champs retournés, des arbres déracinés, une terre contaminée au phosphore blanc : à Gaza, l’environnement est la victime silencieuse de la guerre. À la place des vergers, des plages de sable et des champs de fraise, qui faisaient la fierté des Gazaouis, se dresse un paysage dystopique fait de bases militaires, de cratères et de ruines. « Nous vivons actuellement une catastrophe environnementale qui engendrera d’autres catastrophes à l’avenir », dit Samar Abou Saffia, activiste écologiste gazaouie.

Ses notes vocales, envoyées par WhatsApp à Reporterre, brossent un portrait sombre de la situation sur place. « Plus de 80 000 tonnes de bombes israéliennes n’ont épargné ni les champs, ni les oliviers, ni les citronniers. Ces destructions environnementales accompagnent les massacres et le génocide, dit celle qui vit maintenant sous une tente à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Lorsque les chars d’assaut pénètrent sur nos terres, ils en détruisent également la fertilité. »

Appel à la conférence stratégique pour l’environnement à Berlin les 20 et 21 avril 2024

Appel à la conférence stratégique pour l’environnement à Berlin les 20 et 21 avril 2024 :
L’évolution actuelle, avec la multiplication des catastrophes écologiques régionales ou la température moyenne la plus élevée jamais enregistrée en 2023, souligne que nous sommes dans une course contre la montre.

Dans les océans, les records de chaleur menacent la vie marine

Des constats terriblement alarmants. Dérèglements, perturbations et de nouvelles catastrophes en perspective. Un bon article scientifique paru dans la revue en ligne Reporterre. Il désigne comme responsable un « ON » anonyme. « ON » ? L’humanité entière ou une classe bourgeoise assise sur son mode production, celui du capitalisme ? Un système social qui engendre, par sa logique même, celle du profit à tout prix, de graves atteintes à la Nature, notre base de vie et dont l’humanité fait partie. On entend souvent qu’il faut « s’adapter. » S’adapter à la catastrophe ?! Nous disons nous qu’il faut là aussi résister ! C’est une question de la lutte de classe ! Sauver l’humanité du capitalisme par la révolution en construisant pas à pas, dès aujourd’hui, un large Front de résistance. C’est de cela que discutera la Conférence  stratégique pour l’environnement à Berlin sous le slogan : « Travailleurs et mouvement environnemental tous ensemble – dans le monde entier ! »