13 septembre 2024

Kenya: Pleine solidarité avec les travailleurs et les larges masses !

Pleine solidarité avec les travailleurs et les larges masses au Kenya ! L’organisation révolutionnaire mondiale ICOR déclare sa pleine solidarité avec les travailleurs, les larges masses et le Parti communiste du Kenya (CPK). L’information riche en contenu et profonde du CPK à toutes les organisations de l’ICOR[1] montre à quel point la coopération révolutionnaire transnationale est précieuse : les médias bourgeois montrent des affrontements entre les masses populaires et la police et mentionnent tout au plus la cause. Mais ils dissimulent les rapports profonds dans le système mondial impérialiste et passent encore plus sous silence les revendications justifiées et la sortie socialiste des conditions capitalistes.        https://youtu.be/X6cFidHGVAY

En revanche, nos camarades kenyans informent :
« Le Kenya a une culture de la protestation qui remonte à l’époque précoloniale. Cependant, les protestations qui ont eu lieu entre le 18 juin 2024 et le 25 juin 2024, et qui se poursuivront pendant des jours, sont sans précédent dans l’histoire moderne du Kenya. Les manifestations continues, qui ont commencé comme des protestations contre la loi de finances et se sont depuis transformées en protestations contre le président William Ruto, ont attiré des centaines de milliers, probablement plus d’un million, de jeunes et courageux manifestants dans toutes les villes et grandes localités du pays….

« Les enseignements de Lénine sont vivants » (partie 1)

« Les enseignements de Lénine sont vivants »

Les camarades népalais dans la Coordination révolutionnaire internationale ICOR ont organisé en mai dernier un séminaire à l’occasion du 100e anniversaire de la mort de Lénine. La Coordinatrice principale de l’ICOR, Monika Gärtner-Engel est intervenue sur ce thème pour présenter le séminaire international qui aura lieu du 13 au 15 septembre en Thuringe/Allemagne « Les enseignements de Lénine sont vivants », auquel l’ICOR invite toute personne intéressée. Voici la 1ère partie de son intervention. La 2ème partie suivra.

 

« Ce que Lénine a à nous dire encore aujourd’hui ?

Tout d’abord, il nous répond par toute sa vie de révolutionnaire professionnel. Vladimir Ilitch Lénine (1870 – 1924) a commencé son activité politique en écrivant des tracts sur la situation des ouvriers. Les ouvriers du grand centre industriel de Saint-Pétersbourg étaient alors exploités dans des conditions extrêmes. Ils représentaient alors un groupe très restreint dans la société russe. Malgré cela, Lénine a reconnu en eux la force dirigeante de la révolution et les futurs dirigeants de la construction socialiste.

Séminaire Lénine du 13 au 15 septembre 2024 en Allemagne

Le séminaire Lénine aura lieu du13 au 15 septembre 2024 en Allemagne. Il est organisé par ICOR, mais est largement ouvert.  
Tribune : première contribution au débat:
Une lecture rapide de l’héritage politique de Lénine après un siècle de sa mort
Par le MMLPL — Moroccan Marxist-Leninist Proletarian Line (Ligne prolétarienne marxiste-léniniste marocaine). Organisation membre de l’ICOR.
1 – Cette année, les révolutionnaires du monde entier commémorent le centième anniversaire de la mort de Vladimir Ilitch Oulianov Lénine (1924 – 2024). Ces révolutionnaires sont bien conscients qu’étudier la personnalité, la vie, les œuvres et les luttes de Lénine est indispensable s’ils le veulent vraiment. construire une théorie révolutionnaire et ses applications telle qu’il l’a incarnée. Lénine a été efficace au cours de sa vie relativement courte (54 ans) Peut-être que la phrase de Lénine : « Il n’y a pas de mouvement révolutionnaire sans théorie révolutionnaire » reflète le rôle qu’incarnait réellement Lénine. Il reste l’un des étudiants les mieux compris de Karl Marx et de Frederick Engels, et Lénine a été un ajout qualitatif à la fois à Marx et à Engels. Il est l’incarnation pratique de leur pensée révolutionnaire, qu’il a réalisée avec distinction lors des révolutions de 1905 et 1917. .

Lénine: « L’État et la révolution »

Aujourd’hui, alors que l’électoralisme bat son plein, nous vous livrons quelques citations extraites d’un de ses livres « L’État et la révolution », il y montre ce qu’est en réalité l’État, son développement et sa nature de classe à propos de la tentative révolutionnaire des prolétaires parisiens en 1871. Et comment, rejetant le parlementarisme bourgeois, ils inventèrent une nouvelle démocratie populaire et révolutionnaire. 
Quelques extraits de « L’État et la révolution »: “Comme l’État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l’État de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée.” ….

Lénine: “À la mémoire de la Commune de 1871”

Quarante ans se sont écoulés depuis la proclamation de la Commune de Paris. Selon la coutume, le prolétariat français a honoré par des meetings et des manifestations la mémoire des militants de la révolution du 18 mars 1871 ; à la fin de mai, il ira de nouveau déposer des couronnes sur la tombe des communards fusillés, victimes de l’horrible « semaine sanglante » de mai et jurer une fois de plus de combattre sans relâche jusqu’au triomphe complet de leurs idées, jusqu’à la victoire totale de la cause qu’ils lui ont léguée.

Pourquoi le prolétariat, non seulement français, mais du monde entier, honore-t-il dans les hommes de la Commune de Paris ses précurseurs ? Et quel est l’héritage de la Commune ?

La Commune naquit spontanément ; personne ne l’avait consciemment et méthodiquement préparée. Une guerre malheureuse avec l’Allemagne ; les souffrances du siège ; le chômage du prolétariat et la ruine de la petite bourgeoisie ; l’indignation des masses contre les classes supérieures et les autorités qui avaient fait preuve d’une incapacité totale ; une fermentation confuse au sein de la classe ouvrière qui était mécontente de sa situation et aspirait à une autre organisation sociale ; la composition réactionnaire de l’Assemblée nationale qui faisait craindre pour la République, tous ces facteurs, et beaucoup d’autres, poussèrent la population de Paris à la révolution du 18 mars qui remit inopinément le pouvoir entre les mains de la Garde nationale, entre les mains de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui s’était rangée de son côté.

Lénine et l’immigration

En octobre 1913, Lénine publie un article peu connu sur « Le capitalisme et l’immigration des ouvriers »[2]. Il y indique que le capitalisme « a créé une sorte particulière de transmigration des peuples. Les pays dont l’industrie se développe rapidement utilisent davantage de machines et évincent les pays arriérés du marché mondial, relèvent chez eux les salaires au-dessus de la moyenne et attirent les ouvriers salariés des pays arriérés. Des centaines de milliers d’ouvriers sont ainsi transplantés à des centaines et des milliers de verstes. Le capitalisme avancé les fait entrer de force dans son tourbillon, les arrache à leurs contrées retardataires, les fait participer à un mouvement historique mondial et les met face à face avec la classe internationale puissante et unie des industriels ».
Cette constatation conduit aussitôt Lénine à la remarque suivante : « Nul doute que seule une extrême misère force les gens à quitter leur patrie, que les capitalistes exploitent de la façon la plus éhontée les ouvriers émigrés. Mais seuls les réactionnaires peuvent se boucher les yeux devant la signification progressive [souligné par Lénine] de cette moderne migration des peuples. Il n’y a pas et il ne peut y avoir de délivrance du joug du capital sans développement continu du capitalisme, sans lutte des classes sur son terrain. Or c’est précisément à cette lutte que le capitalisme amène les masses laborieuses du monde entier, en brisant la routine rancie de l’existence locale, en détruisant les barrières et les préjugés nationaux, en rassemblant les ouvriers de tous les pays dans les plus grandes fabriques et mines d’Amérique, d’Allemagne, etc. »