par Nous poursuivons la publication des interventions au Forum de discussion en ligne du Front uni International à l’occasion de la Journée internationale de la femme — fin février 25.
(En fin des interventions une déclaration du Comité Consultatif du Front uni du 24 mars 2025 sur le massacre des Alévis en Syrie)
SITUATION DES FEMMES AU TOGO ET EN AFRIQUE
I. AU TOGO
Le TOGO est l’un des pays de l’Afrique de l’ouest. La situation de la femme reste mitigée à cause du système patriarcal ; des efforts sont encore à faire pour beaucoup de femmes, surtout celles de la base : l’analphabétisation, la pauvreté, financière due au fait que les hommes s’approprient les terres et qu’elles sont obligées de travailler pour ces derniers est un autre paradoxe auquel vient s’ajouter les effets des changements climatiques. Les femmes subissent plus le poids de la famille chez nous et ceci les fragilisent plus encore. Malgré tous ces poids elles ne sont pas épargnées par les violences conjugales, sexiste et sociétales.
Les femmes dans la partie maritime abritant les mines de phosphate par exemple, sont exposées à ces fléaux sociaux. De façon arbitraire, les femmes et les enfants paient le lourd tribut car ils sont dépossédés de leurs terres aggravant ainsi la pauvreté avec tous ces maux ; exposés aux effets néfaste des extractions ils n’ont malheureusement pas de structures sanitaires adéquat pour une bonne prise en charge en matière de santé.
Dernièrement les attaques terroristes au nord ont occasionné des déplacés à cause de l’insécurité grandissant avec des attaques mortelles. Ces déplacements ont perturbé aussi la production agricole puisque c’est une zone agricole.
Un autre problème qui s’intensifie est la menace envers les femmes activistes féministe et promotrices des droits des femmes ; en vue de les dissuader mais il y a une mobilisation en cours pour un plaidoyer en vue d’attirer l’attention des gouvernants. La politique en générale est mitigée au TOGO car bien qu’avec un pourcentage de 52% de représentation, les femmes sont sous représentées dans toute les domaines et le peu qui est promu vient du parti au pouvoir.
Les femmes et les jeunes filles font face à une triste réalité : diverses formes de violences qu’elle soient physique sexuelle ou économique touchant tous les plans de la société, sans distinction d’éducation de culture ou religion.
Bien qu’ayant un port en eau profonde, les recettes ne profite pas trop à la population et plus encore aux femmes. L’association Cercle de Liaison et d’Entraide Féminine ( CLEF ) fait sa part de la lutte depuis 1997 en en apportant son aide aux femmes de la base surtout. Des groupements féminins sont formés dans plusieurs zones du maritime et des plateaux, deux régions sur les cinq dont est divisé le TOGO Afin d’aider ses dernières à connaitre leurs droits, les défendre.
Les femmes doivent s’épanouir et pour cela nous devons nous entraider. Il y a beaucoup à dire car même pour ce qui est de la prise en charge des femmes enceintes et atteintes de différentes maladies comme le VIH, le cancer les fistules obstétricales ce n’est pas du tout satisfaisante. Les problèmes environnementaux ne sont pas du reste.
II. EN AFRIQUE
La participation des femmes à la vie politique en Afrique a connu une évolution significative au cours des dernières décennies. Des progrès ont été réalisés grâce aux réformes législatives, aux initiatives de promotion de l’égalité des sexes et à l’engagement des organisations internationales. Cependant, malgré ces avancées, de nombreux défis subsistent et entravent encore l’accès des femmes aux postes de pouvoir.
La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que le Protocole de Maputo, encouragent les États membres à garantir l’égalité des sexes et à promouvoir l’autonomisation des femmes.
• Des obstacles persistants
Malgré ces avancées, les femmes africaines font face à de nombreux défis dans leur engagement politique. L’un des principaux obstacles est la persistance des normes socioculturelles et patriarcales, qui limitent leur accès aux responsabilités publiques. Dans de nombreux pays, la politique est encore perçue comme un domaine réservé aux hommes, et les femmes qui s’y engagent font face à des discriminations, voire des violences politiques.
Le manque de financement constitue également une barrière majeure. Les campagnes électorales nécessitent des ressources financières importantes, et les femmes ont souvent moins accès aux financements que leurs homologues masculins. De plus, les partis politiques, dominés par des structures masculines, hésitent parfois à investir dans des candidatures féminines.
Enfin, les cadres juridiques et institutionnels ne sont pas toujours favorables à une participation équitable des femmes. Dans certains pays, l’absence de lois contraignantes sur la parité et les inégalités dans l’accès à l’éducation et à la formation politique limitent encore l’émergence d’une élite féminine influente.
• Perspectives d’avenir
Pour améliorer la situation politique des femmes en Afrique, plusieurs actions doivent être renforcées. Tout d’abord, il est essentiel de poursuivre les réformes législatives pour garantir des quotas de représentation et imposer des mesures contraignantes en faveur de la parité. Ensuite, il est crucial de renforcer l’éducation et la formation des jeunes filles afin de leur donner les outils nécessaires pour accéder aux postes de responsabilité.
Par ailleurs, les organisations de la société civile et les mouvements féministes doivent continuer à sensibiliser l’opinion publique et à plaider pour des changements structurels. La promotion de modèles féminins inspirants et la lutte contre les violences faites aux femmes engagées en politique sont également des leviers importants pour encourager une plus grande participation féminine.
En somme, bien que des progrès notables aient été réalisés, la situation politique des femmes en Afrique reste marquée par des inégalités persistantes. La poursuite des efforts en matière de législation, d’éducation et de sensibilisation sera essentielle pour parvenir à une véritable égalité des sexes dans la sphère politique du continent.
III. APERCU DU 08 MARS 2025
La Journée internationale des droits des femmes 2025 aura pour thème « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».
Le thème de cette année appelle à des actions qui peuvent libérer les chances, le pouvoir et l’égalité des droits pour toutes les femmes, et augurer d’un avenir aux couleurs féministes où personne ne sera laissé de côté.
Le thème de cette année appelle à des actions qui peuvent libérer les chances, le pouvoir et l’égalité des droits pour toutes les femmes, et augurer d’un avenir aux couleurs féministes où personne ne sera laissé de côté.
Une fois encore les femmes militantes d’Afrique s’organisent à différentes échelles pour faire entendre leurs voix et toucher l’égo des décideurs par des marches de protestation, des sensibilisations, des renforcements de plaidoyers afin d’augurer d’un avenir aux couleurs féministes où personne ne sera laisser de côté
Merci au Front Uni d’organiser ces moments de partage poignants de nos vécues de femmes. Vive la solidarité féminine ! Vive la solidarité internationale !
MARIE-PAULA LOGOSU-TEKO (TOGO), Coordinatrice Africaine de la WWC.
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Comité Consultatif du Front uni 24 mars 2025
Résolution sur le massacre des Alévis en Syrie
Le Comité consultatif du Front uni se déclare solidaire de la population alaouite de Syrie qui a été massacrée par des forces du nouveau gouvernement islamiste et ultra-réactionnaire de Syrie.
Des familles entières, y compris des femmes et des enfants innocents, ont été assassinées. Rien ne peut justifier cela ! Nous condamnons le fait qu’une punition collective soit
infligée à la population alaouite à cause des crimes du régime de Bachar
El-Assad. Les responsables des crimes commis à l’époque d’Assad doivent être trouvés et sévèrement punis. Les Syriens souhaitent vivre en paix et sur un pied d’égalité, quelle que soit leur appartenance religieuse ou ethnique. Le Front uni soutient ce souhait et la lutte pour une Syrie sans ingérence impérialiste de l’extérieur ni oppression islamiste réactionnaire de l’intérieur !
Vive la solidarité internationale !
