29 mars 2024

Une obsession de réarmement !

Nos lecteurs savent que nous participons au Collectif contre le Service National Universel (SNU) depuis sa fondation. Nous avions dit et écrit sur ce blog que nous pensions qu’il devenait évident que la pratique des « stages » SNU et les prises de position des porte-paroles du gouvernement montraient que l’État monopoliste français s’engageait de plus en plus dans une militarisation de la jeunesse en ayant pour objectif la préparation de guerres impérialistes.

On ne peut plus s’en tenir à une seule « opération de soumission de la jeunesse », c’est à dire à une question de morale. Où encore penser que nous avons à faire à un gouvernement réactionnaire fou rêvant d’en faire baver à la jeunesse. Nulle folie chez Macron qui réaffirmait en janvier sa vision stratégique pour promouvoir les intérêts de la France impérialiste.

De l’interaction entre le fascisme et la guerre

Voici la 3ème partie d’un document de nos camarades d’Allemagne  (le Parti Maxiste-léniniste d’Allemagne -MLPD- membre de l’ICOR) : « La guerre en Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondiale ». Cette 3ème partie est tout à fait en rapport avec l’évolution actuelle de la situation mondial : la crise du capitalisme le pousse à chercher des solutions dans la fascisation en interne et à la guerre impérialiste en externe.

Les organisations membres du Collectif “Non au SNU” refusent…

Au sein du gouvernement qui vient d’être mis en place, Sarah El Hairy est chargée de la mise en  place du Service national universel. Ceci, en tant que secrétaire d’État auprès des  ministres des Armées et de l’Éducation nationale. Le lien ainsi fait entre l’institution  militaire, l’éducation et la jeunesse illustre clairement les objectifs gouvernementaux

LE SERVICE NATIONAL UNIVERSEL : UN DISPOSITIF RADICALEMENT OPPOSÉ AUX INTÉRÊTS DE LA JEUNESSE

Nous publions cette déclaration pour au moins deux raisons : l’une pour rappeler que nous menons, dans le cadre du « Collectif contre le Service national universel » (SNU), une campagne pour le dénoncer. L’autre raison, c’est que ce document, s’il contient de bonnes analyses que le Collectif avait déjà faites (nous renvoyons nos lecteurs à nos précédents articles sur le sujet), il ne va pas jusqu’au bout alors que la conjoncture guerrière actuelle devrait y prêter.