25 avril 2024

LIBEREZ OUMAR MARIKO PRESIDENT DU PARTI SADI

Déclaration du Bureau Politique du Parti SADI:

LIBÉREZ OUMAR MARIKO PRÉSIDENT DU PARTI SADI
ET OCCUPEZ VOUS DE LIBÉRER ET réunifier LE MALI !

C’est avec stupéfaction que l’on apprend l’arrestation puis le mandat de dépôt délivré au président du parti politique SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance)
pour « propos injurieux » dans un échange non public dans lesquels ils auraient pourfendu les scandaleuses déclarations publiques du premier ministre Choquel Kokalla Maïga révisant l’histoire héroïque de l’insurrection populaire qui a mis à bas la dictature fasciste militaire de Moussa Traoré.
Oumar Mariko est l’un des fondateurs de l’Association des Étudiants et Élèves du Mali (AEEM) qui a été le fer de lance de la chute de la dictature militaire.
Une telle arrestation est terriblement inquiétante dans un pays où le besoin d’unir toutes les forces patriotiques est urgent et vital – Oumar Mariko et son parti font indéniablement partie de ces forces – parce que justement la résistance nationale est sous la pression françafricaine,
eurafricaine et usafricaine.
Dans le contexte de l’aggravation de la situation sécuritaire, des exactions des terroristes, de la non libération de Kidal, des sanctions de la CEDEAO/France, des difficultés sociales, pourquoi y ajouter des atteintes aussi flagrantes aux droits démocratiques ?
Quel sens donné aux déclarations révisionnistes et négationnistes du premier ministre tendant à faire marcher la révolution inachevée malienne de mars 1991 non sur les pieds mais sur la tête ?
Est-ce une façon de préparer le pas en arrière après avoir un moment dressé le drapeau national de la souveraineté malienne face à l’adversité du président français ?
L’espérance née de l’expression d’une volonté souveraine de relation multilatérale qui a conduit aux commandes d’armements sur fond propre à la Russie et la recherche apparente de se libérer du carcan inefficace de l’armada militaire française va-t-elle être déçue ?
Le gouvernement de la transition au Mali doit libérer Oumar Mariko et le journaliste de Radio Kayira pour s’occuper de libérer, sécuriser, réunifier le MALIBA de Modibo Keita et mettre en place les institutions et les législations qui permettront de restaurer l’état de droit et organiser des
élections démocratiques au lieu de la fuite en avant répressive de « propos privés » d’un des légitimes candidat

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