28 août 2025

La loi de Simplification ou comment Macron a détruit l’écologie en 60 mesures

60 mesures, 9 lois successives et des séries de décrets à la chaîne. Voilà l’ampleur du démantèlement du droit de l’environnement depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017. Un travail de sape que Reporterre, avec WeDoData, a cherché à répertorier dans un minutieux recensement, et qui va à l’encontre des récents discours du président de la République.
Emmanuel Macron s’est offusqué le 8 juin des régressions environnementales menées par le Parlement. « C’est une erreur historique de céder aux facilités du moment et de détricoter », a-t-il déclaré. Pourtant, cela fait huit ans qu’il mène avec ses gouvernements une attaque sans précédent contre le droit environnemental, au nom de la libéralisation de l’économie.

Dans l’Aude (France), le plus grand incendie de forêt depuis 50 ans

Depuis des semaines, les incendies de forêt se succède et font rage en Europe, en Grèce, en Espagne, au Portugal et en France. Un incendie dévastateur a détruit de vastes zones dans le sud de la France en août.
Dans le département de l’Aude, près de 20 000 hectares de forêts ont brûlé dans les Corbières en 28 heures. Les vignobles ont largement été touchés. Une femme est morte dans les flammes et plusieurs personnes ont été grièvement blessées. Les vendanges de 2025 pourront-elles avoir lieu ? Les pompiers disent qu’ils n’ont pas encore vu un feu d’une telle intensité et d’une telle vitesse de propagation.
 Divers facteurs ont joué un rôle à cet égard. Les deux dernières années ont eu en grande partie peu de pluie ce qui a provoqué une sécheresse extrême. À des températures supérieures à 30 degrés et à dans un air très sec, des vents de 65 km/h ont provoqué une propagation rapide. Malgré des opérations massives de lutte contre l’incendie, il a été difficile de maîtriser l’incendie. Les vents attisant à nouveau les flammes dans des endroits déjà éteints.

Appel à préparer un Conseil International sur environnement en 2026

La soif de profit et l’exploitation effrénée de la nature détruisent l’environnement naturel : l’empoisonnement de l’air, de l’eau, des aliments et des êtres vivants, le gaspillage des richesses naturelles, la menace d’une catastrophe climatique, l’utilisation de l’énergie nucléaire etc. attaquent de tout côté les bases de toute vie humaine. Une catastrophe écologique planétaire nous menace ! Les quelques mesures prises par le « capitalisme vert » et ses gouvernements sont vouées à calmer les masses, mais elles sont totalement insuffisantes. La question environnementale est devenu une question centrale de la lutte des classes nationale et internationale. Le socialisme véritable comme alternative au capitalisme s’impose pour sauver l’humanité  ! »

Mayotte, Comores : une histoire coloniale

Il y a cinquante ans, la population de l’archipel des Comores était invitée à se prononcer sur le statut de son territoire. Si trois des quatre îles votèrent massivement pour l’indépendance, Mayotte (Maore), où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, vota contre, tandis qu’à Paris l’armée et le « parti colonial » encore très puissant ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance aux Comores mais conserva Mayotte, devenue en 2011 le 101e département français à l’issue d’un processus unique de « colonisation consentie ».
Tout renvoie à la colonie sur cette île : les ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, la dépendance économique envers la « métropole », les défaillances des infrastructures mises en lumière par les récentes pénuries d’eau… Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens devenus « étrangers » par l’effet d’une politique d’État délibérée, la violence à Mayotte est le résultat d’un double processus de dislocation et de colonisation. Ce livre raconte les principaux épisodes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de « Mayotte française » et du présent colonial qui continue de l’animer….

Dans la rue pour la Journée internationale de lutte pour l’environnement : 16 novembre 2024

Dans la rue pour la Journée internationale de lutte pour l’environnement : 16 novembre 2024. Le monde est aujourd’hui confronté à de nombreuses questions importantes et de grande portée – des crises économiques, des crises politiques et des guerres. Tout cela est complété par le danger mortel que représente la catastrophe climatique existentielle. L’OMS estime que 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des régions fortement touchées par la catastrophe climatique. Entre 2030 et 2050, le changement climatique devrait causer environ 250 000 décès supplémentaires par an, rien qu’en raison de la malnutrition, du paludisme, de la diarrhée et du stress thermique. Outre des climats plus chauds, les dernières années ont été marquées par des sécheresses plus sévères, des incendies de forêt plus intenses et des tempêtes plus fortes que jamais. On s’attend à ce que la fonte de la glace de mer, la fonte des glaciers, etc. entraînent une hausse du niveau de la mer dans le monde entier et inondent les villes côtières de basse altitude et même les pays….

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….