ICOR Europe: Halte au programme de réarmement de l’impérialisme européen

La Commission européenne se présente hypocritement comme une « force de paix » et poursuit un gigantesque programme d’armement de 800 milliards d’euros. Dans une « coalition des volontaires », le sommet européen du 6 mars a décidé, avec 26 États (sans Orban, la Hongrie), de poursuivre son soutien sans réserve au régime de Zelensky, y compris par des livraisons massives d’armes. Dans une deuxième déclaration, 27 chefs d’État et de gouvernement (avec Orban, la Hongrie) ont décidé de s’engager sur la voie du « réarmement de l’Europe… ». Début mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé un « plan de réarmement de l’Europe » de plusieurs centaines de milliards d’euros, incluant un assouplissement des règles d’endettement. Il s’agit de la réponse impérialiste de l’UE à l’effort solitaire et agressif de l’impérialisme américain mené par le nouveau président Trump. Un fascisme soutenu par des milliardaires et des monopoles. Cette politique étrangère ouvertement agressive de l’impérialisme américain représente une nouvelle qualité. Elle vise impitoyablement à renforcer les États-Unis, en ciblant leur principal adversaire, la Chine, sur les plans économique, politique et militaire. Le réarmement massif de l’UE va de pair avec l’escalade de sa guerre contre les migrants et les réfugiés. De nombreux pays de l’UE criminalisent ceux qui fuient les guerres, la pauvreté et l’exploitation impérialiste, souvent provoquées ou intensifiées par ces mêmes puissances.

Grève générale en Italie le vendredi 18 octobre et la grande manifestation à Rome le 19 octobre contre une nouvelle loi fasciste

Le vendredi 18 octobre, l’Italie sera le théâtre d’une grève générale organisée par les principaux syndicats du pays, CISL et CGIL, pour protester contre une nouvelle loi, perçue comme fasciste, actuellement en discussion au Parlement. Cette mobilisation est suivie d’une manifestation nationale à Rome le 19 octobre. Les syndicats appellent à la participation massive des travailleurs, notamment ceux de l’industrie, comme les employés de Stellantis, et ceux de la métallurgie. La CGIL, l’un des plus grands syndicats italiens avec 5,7 millions de membres, dont environ 2,7 millions actifs, a mobilisé ses adhérents pour cette grève. Dans les jours qui suivent, d’autres grèves seront déclenchées, notamment dans les services publics et les transports urbains, suivies par des journées de protestation pour les retraités.

Webinaire du Front uni international contre la menace de danger fasciste en Europe !

Nous vous informons aujourd’hui de notre 2ème webinaire, qui s’est tenu le 28 juillet 2024. 129 personnes au moins y ont participé pour toute la durée. Il s’agit de l’un des plus grands webinaires jamais organisés, avec des participants de 21 pays : Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Chypre, Congo, Espagne, Etats-Unis, France, Grèce, Inde, Italie (contribution écrite), Iran (contribution écrite), Mexique, Pays-Bas, Palestine, Pologne, Pérou, Russie, Turquie, Sahara occidental.

….. Les contributions écrites d’introduction sont extrêmement intéressantes et bien informées, nous les envoyons en annexe afin de les mettre à disposition d’un cercle encore plus large (dans les langues dans lesquelles elles ont été reçues, sinon avec une traduction automatique). Beaucoup ont fait le lien entre la situation dans leur propre pays et le danger du fascisme, de la guerre mondiale et de la situation internationale en général. Il est apparu très clairement qu’il s’agit effectivement d’un danger mondial de fascisme. C’est pourquoi il est si important et si juste d’agir ensemble, de se coordonner, comme le fait l’UF.

(1) Webinaire du Front uni international contre la menace de danger fasciste en Europe ! (par les coordinateurs européens)

Front unique international contre la menace danger fasciste en Europe !

Les masses sont à la recherche d’une alternative sociale à l’impérialisme en crise. Les dominants orientent cette recherche vers la droite.

Avec les élections européennes de 2024, les gouvernements réactionnaires ont souvent essuyé une défaite cuisante. La tendance au rejet du parlementarisme bourgeois, de ses partis et de ses institutions s’exprime dans le taux de participation, toujours aussi faible : Dans douze pays, elle est inférieure à cinquante pour cent. 

Mais la droitisation est de plus en plus forte et un danger fasciste menaçant est apparu. Dans plusieurs pays – en particulier dans les grands pays impérialistes – une sérieuse influence fasciste se manifeste : ainsi en France, où le parti Rassemblement national autour de Marine Le Pen a obtenu près de 32% des voix parmi les 51% d’électeurs votants, La première ministre fasciste italienne Giorgia Meloni a gagné les élections avec Fratelli d’Italia avec 28,9% ; …

Lutter ensemble contre le danger fasciste aggravé en Europe et dans le monde entier !

« Mon pays d’abord » est le slogan d’une ligne dure dans la lutte concurrentielle entre impérialistes (voir Trump/USA ou Meloni/Italie…), c’est même, en le modifiant, le slogan de la nouvelle présidence du Conseil de l’UE (« Make Europe great again »  — Rendre à l‘Europe sa grndeur) sous Viktor Orbán. Il ne faut pas réduire la dangerosité de ces partis au racisme, ils propagent l’anticommunisme et l’hostilité envers les travailleurs, exigent l’abolition des mesures de protection de l’environnement et poussent ainsi à la catastrophe écologique mondiale. Ils incarnent l’égoïsme, le chauvinisme et, en fin de compte, la guerre et aggravent le risque d’une troisième guerre mondiale. Ils poussent à de nouvelles législations racistes, à de nouvelles formes de racisme d’État et à des lois d‘exclusion des réfugiés  et ils alimentent la violence contre les migrants. Ils sont appelés par euphémisme „populistes“ de droite ou extrémistes de droite. Nous devons parler clairement : c’est du fascisme !
La progression des partis et des forces de droite et fascistes dans les gouvernements et les parlements a pour conséquence que les droits des travailleurs et des femmes, acquis au cours des siècles, sont à nouveau repoussés et même abolis….

A propos de l’Union Européenne, ce qu’il faut savoir ! (partie 2)

Seconde partie de l’article
L’UE humaniste ? Sociale ? Démocratique ?
Voyons ce qu’il en est. La Commission européenne (CE) de l’UE définit, tous les ans, les « Grandes Orientations de Politique Économiques » (les « GOPÉ ») ; ces orientations sont construites à partir et avec les États de l’UE ; et en particulier avec les États les plus puissants Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie….
Ces Grandes Orientations sont recommandées (certains disent : imposées) chaque année par la Commission européenne et elles sont devenues de véritables instruments de contrôle : La CE surveille l’application des GOPÉ grâce aux informations fournies par les États.
On voit bien ainsi que les États (France, Allemagne, Hollande, Belgique, etc.) sont totalement impliqués dans les décisions dites de Bruxelles (en fait de la Commission Européenne)!