SYRIE Nord-Est, YEMEN et PALESTINE

Le monde a été témoin du siège des familles arabes alévies dans leurs maisons par les gangs de HTS, qui les ont brûlées vives, y compris les enfants. Nous voyons qu’ils kidnappent, torturent, violent et tuent des femmes et des filles. Ils encouragent d’abord le ‘hijab’ et puis le rendent obligatoire. Ils ouvrent un bureau des affaires féminines dans leur gouvernement et nomment à sa tête une femme formée par l’AKP. Ils tentent ensuite de promouvoir cette femme comme une représentante des femmes syriennes et des femmes du nord et de l’est de la Syrie, en faisant de la propagande à travers elle, en disant que “la politique des femmes de l’AKP est magnifique”. C’est leur tentative de convaincre le monde de leur prétendu soutien aux femmes. Cependant, les femmes de Turquie, du Kurdistan du Nord et de la région savent parfaitement quelle politique l’AKP mène. Nous savons de première main comment ils ont aboli la Convention d’Istanbul et soutiennent des politiques patriarcales qui soutiennent les meurtriers de femmes. HTS ne nous représente pas, les femmes syriennes et du nord et de l’est de la Syrie. Nous ne permettrons jamais que les acquis que nous avons obtenus pendant 14 ans soient détruits.

Kurdistan: le Mouvement Communiste Révolutionnaire (TKŞ)

On sait que les impérialistes ont défini leur programme pour la Syrie et le Rojava en 2014, mais il n’a pas pu être mis en œuvre en raison de l’existence et de la résistance de la révolution du Rojava. Ce plan, qui a été défini il y a dix ans, n’a commencé à être mis en œuvre que lorsque les conditions sont devenues favorables. Lorsque nous regardons le processus de chute d’Alep aux mains des mercenaires, nous nous souvenons de l’occupation de Mossoul. A cette époque, les impérialistes considéraient la révolution du Rojava comme une force faible, et l’État fasciste turc a immédiatement cherché à éliminer cette menace le plus rapidement possible. Pour cette raison, ils ont d’abord envoyé des mercenaires djihadistes au Kurdistan occidental. Mais il leur a fallu un certain temps pour se remettre de la réalité de la révolution.
Car pour la première fois dans l’histoire kurde, l’unité du « peuple kurde » des quatre parties s’est réalisée à Kobanê. La révolution du Rojava a reçu le soutien de l’intérieur et de l’extérieur du pays. La volonté révolutionnaire a fait reculer les puissances impérialistes et a brisé leur ligne obstinée….

Le « Grand Israël » ? — l’équilibre impérialiste mondial est-il rompu ?  (Partie 1)

Jusqu’en 2022, le bloc du G7 dirigé par les États-Unis, malgré ses revers en Irak, en Syrie et en Afghanistan, avait une nette suprématie en Asie occidentale, s’appuyant sur Israël et les pays néo-impérialistes subordonnés au G7, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie, membre de l’OTAN. En revanche, le bloc dirigé par la Chine autour des pays du BRICS ne pouvait s’appuyer que sur l’Iran comme avant-poste. Depuis lors, un important transfert de pouvoir s’est opéré en faveur du bloc dirigé par la Chine :
Neuf mois avant le 7 octobre 2023, l’Arabie saoudite et presque tous les États du Golfe étaient admis comme partenaires de dialogue de l’« Organisation de coopération de Shanghai » (OCS) dirigée par la Chine et la Russie, l’Iran en devenait même membre à part entière. Six mois avant le 7 octobre, l’impérialisme chinois réussit un autre coup politique important : à Pékin, l’Arabie saoudite et l’Iran, sous la direction de la Chine, convenaient de normaliser leurs relations après des décennies d’hostilité mortelle attisée principalement par les États-Unis. Avec toute une série de conséquences immédiates ; entre autres, le régime syrien d’Assad (tombé depuis lors) est réintégré dans la Ligue arabe – c’était la fin définitive des rêves du G7 de changement de régime en Syrie. En août 2023…

Campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

L’UPML et la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR) ont encouragé la lutte de libération du peuple palestinien dès leurs fondations. Depuis la dernière guerre d’extermination brutale d’Israël sioniste contre les masses palestiniens, surtout dans la bande de Gaza, elles participent activement au mouvement de solidarité en France et dans le monde entier. L’objectif que l’ICOR, avec ses membres, s’est fixée est de renforcer les forces démocratiques et socialistes et leur collaboration à travers des frontières. « Aucune lutte ne doit plus rester seule » est une ligne directrice centrale de son internationalisme prolétarien. L’ICOR encourage également le débat sur les perspectives socialistes de la lutte.