16 juillet 2025

3e Conférence internationale des travailleurs de l’automobile

Une nouvelle vague d’attaques contre la classe ouvrière a commencé. Fermetures d’usines et licenciements sont annoncés ou ont déjà eu lieu, en France et ailleurs. Volkswagen, longtemps le groupe modèle de la collaboration de classe à partir de l’Allemagne, annonce pour la toute première fois la fermeture d’usines en Allemagne. Malgré des luttes acharnées, l’usine Audi à Bruxelles / Belgique à fermée. Pour l’usine Ford de Sarrelouis / Allemagne la fermeture est annoncée . Plusieurs groupes de sous-traitance automobile, notamment M.A. France, ZF, Continental et Bosch, veulent également supprimer des dizaines de milliers d’emplois. En toile de fond se trouve la concurrence entre les groupes internationaux, une véritable bataille d’extermination mutuelle dans la lutte pour les débouchés, les matières premières et les positions de pouvoir.

Pour réaliser leurs attaques les patrons des multinationales soutiennent la droite dans la politique et des forces fascistes dans de nombreux pays. L’ultradroite répand du chauvinisme et du nationalisme à l’image du fasciste Trump avec son « America first ». Faire cause commune avec les patrons sous des mots d’ordres trompeuses comme « sauvons NOTRE économie en France » sacrifie les intérêts ouvriers. Ces forces répandent de fausses images de l’ennemi parmi les travailleurs. Elles rendent les migrants responsables de tous les problèmes du monde et divisent ainsi la classe ouvrière, tout en ne critiquant pas du tout les capitalistes.

Etats-Unis : le syndicat UAW engrange une victoire historique chez Volkswagen

Vendredi 25 avril 2024, près des trois quarts des salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier au syndicat combatif UAW. (George Walker IV/AP/SIPA)

La troisième tentative aura été la bonne. Après deux essais infructueux en 2014 et 2019, 73 % des 5.500 salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier à un syndicat, selon les chiffres diffusés par le constructeur, vendredi à l’issue du vote. « Les travailleurs de Volkswagen sont entrés dans l’histoire ! » a réagi l’UAW sur le réseau X.

L’événement est, de fait, historique : les constructeurs automobiles étrangers, quand ils se sont implantés aux États-Unis, ont choisi majoritairement des États peu ouverts aux syndicats, dans le sud-est du pays. Et l’UAW n’avait jusqu’ici réussi à entrer dans aucune de ces usines du sud. Avec ce vote, Volkswagen va désormais devoir négocier un contrat social avec les représentants de ses salariés.