7 novembre 2024

18DÉCEMBRE-JOURNÉEINTERNATIONALEDESMIGRANT·E·S

Contreleracismed’Étatnousappelonsàladésobéissancecivile,larésistanceetlalutte!
DeloiDarmaninenprojetdeloiRetailleau, lesdiguesontétéfranchies.Et c’estdésormais leRNqui semetà
fairelaloi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective
d’arrivéeaupouvoirduRNàmanifesterensembleautourdelajournéeinternationaledesmigrant·e·s.
Nous sommesnombreuxetnombreuses.Bienplusqueles racistes,beaucoupplusqueles fascistes.
Ne soyonspas invisibles.N’acceptonspasd’êtreatomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts etfortes. Faceau
racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et
détruittandisquel’égalitéetlasolidaritésontdésirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille,
l’hébergementetlascolarisationdesmineur.es,lequartierdevientplusbeau,plus fort,plus solidaire.
Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e
camarade,nous sommesplus fortsetplus fortespourlutter,ensemble,pournosdroits.

COP 16 : le capitaliste peut-il protéger la nature ?

COP 16 : l’économie capitaliste peut-elle protéger la nature ?
 Les promoteurs des « crédits biodiversité » à la COP16 jurent que donner une valeur monétaire aux écosystèmes permettra de les protéger. « Naïf », « absurde » et porteur de « dangers insurmontables », selon les écologistes qui s’y opposent.
Puisque l’économie capitaliste ravage le vivant sur Terre comme jamais auparavant, il suffirait d’intégrer le vivant dans l’économie capitaliste pour arrêter le massacre. La tentation de financiariser la nature pourrait quoi qu’il en soit franchi un cap décisif dans les prochains jours. Ce sera l’un des sujets scrutés par les participants à la COP16.
Les termes « crédits biodiversité » devaient notamment occuper les discussions. Ceux-ci consisteraient à évaluer le gain économique que représenterait la préservation ou la restauration de tel ou tel écosystème. Par exemple : la valeur du service écosystémique que représente la filtration de l’eau par une zone humide restaurée, la protection contre la submersion d’une mangrove que l’on renonce à détruire, etc. Les actions vertueuses en faveur de la protection de la biodiversité auraient ainsi une valeur monétaire, convertible en crédits que pourraient générer ou s’échanger les acteurs sur le marché….

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….

 Journée internationale pour l’environnement? 15 nov. 14h. à Rotterdam

Le 16 novembre, l’ICOR appelle dans le monde entier à la journée internationale de lutte pour l’environnement 2024. L’ICOR Europe soutient l’intervention de l’ICOR dans le cadre de la 29ème conférence climatique de l’ONU à Bakou/Azerbaïdjan. Le lieu même de la tenue de cette conférence dans un pays dont les principaux produits d’exportation sont le pétrole et le gaz naturel est une provocation.
L’extinction des espèces à elle seule est déjà dramatique : sur un total de 35.000 populations étudiées – dont des mammifères, des oiseaux, des poissons, des amphibiens et des reptiles – celles-ci ont diminué en moyenne de 73 pour cent au cours des 50 dernières années. Chaque jour, des inondations et des incendies de forêt dévastateurs atteignent des proportions inconnues. La catastrophe environnementale qui s’est installée fait irrémédiablement fondre les glaciers et monter le niveau des mers….

CITA – Lettre d’information internationale GM-Stellantis   N° 25 – Octobre 2024

 Nous assistons dans de nombreux pays et dans différents groupes à une nouvelle qualité d’attaques contre les travailleurs de l’automobile et leurs familles. Volkswagen, longtemps le groupe modèle de la collaboration de classe à partir de l’Allemagne, annonce pour la toute première fois la fermeture d’usines en Allemagne. Ils ont déjà dénoncé un accord qui excluait les licenciements directs. Le personnel de l’usine Audi à Bruxelles / Belgique se bat actuellement contre la fermeture. Il en va de même pour l’usine Ford de Sarrelouis / Allemagne. Plusieurs groupes de sous-traitance automobile, notamment M.A. France, ZF, Continental et Bosch, veulent également supprimer des dizaines de milliers d’emplois. En toile de fond se trouve la concurrence entre les groupes internationaux, une véritable bataille d’extermination mutuelle dans la lutte pour les débouchés, les matières premières et les positions de pouvoir….

Martinique: promesses et ordre colonial

Le pouvoir et les grandes enseignes tentent de nous endormir avec ces baisses de prix marginales, mais ils ne font que gratter la surface d’un problème systémique bien plus profond. La Martinique, comme tous les départements d’outre-mer, subit une exploitation économique coloniale. Les prix des biens de consommation courante sont exorbitants parce que ces îles sont transformées en marchés captifs, où les monopoles multinationaux imposent leur dictature. Ce n’est pas une coïncidence si les prix en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, ou en Guyane sont souvent bien supérieurs à ceux de la métropole. Nous sommes dans un rapport de domination : ce sont les mêmes groupes qui étranglent le peuple martiniquais et accumulent des profits indécents. Et là-dessus, on voudrait nous vendre un accord de moins 20 % sur une poignée de produits comme une solution ? Le Collectif à l’origine de la mobilisation a bien raison de rejeter ce simulacre d’accord ! Ce n’est pas une concession, c’est un pansement sur une plaie béante….