7 décembre 2025

Fascisation : la bourgeoisie laisse tomber les masques

La bourgeoisie impérialiste n’avance jamais seule derrière son masque démocratique. Elle vient toujours flanquée de trois compagnes : la régression, la réaction et la fascisation. À chaque fois que ses « affaires » vont mal, que la concurrence s’aiguise, que son taux de profit s’effondre, que la plus-value se fait plus dure à extorquer, la bourgeoisie dévoile sa véritable nature : prédatrice, violente, décadente.
Nous y sommes. Pas dans une hypothèse, pas dans un futur à craindre mais une réalité déjà à l’œuvre.

Depuis 1945, elle avait concédé une série d’acquis sociaux, non par grandeur d’âme, mais par nécessité historique : menace révolutionnaire, reconstruction, rapport de forces défavorable.
Ce compromis, même minimal, était devenu pour elle un poids, un frein.
Aujourd’hui elle veut solder les comptes.

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La 3ème Internationale Communiste et le fascisme

Dans les conditions de la crise économique extrêmement profonde, de l’aggravation marquée de la crise générale du capitalisme, du développement de l’esprit révolutionnaire dans les masses travailleuses, le fascisme est passé à une vaste offensive.
« La bourgeoisie dominante cherche de plus en plus le salut dans le fascisme, afin de prendre contre les travailleurs des mesures extraordinaires de spoliation, de préparer une guerre de brigandage impérialiste, une agression contre l’Union Soviétique, l’asservissement et le partage de la Chine et sur la base de tout cela de conjurer la révolution.
Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme.

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Le capitalisme sécuritaire et la dérive fascisante

L’enquête de France-info sur la vidéosurveillance algorithmique (VSA) met à nu une réalité fondamentale : l’État bourgeois, en crise, renforce son appareil répressif et technologique. Ce mouvement n’est pas sans rappeler certains mécanismes utilisés par l’Allemagne nazie pour stabiliser son pouvoir. Il ne s’agit évidemment pas de dire que la France d’aujourd’hui est l’Allemagne de 1933 ; il s’agit de montrer que les logiques du capitalisme en crise peuvent engendrer des formes similaires de contrôle, de surveillance et de normalisation autoritaire.

1. L’opacité comme outil de domination : un trait constant des régimes autoritaires

France-info décrit une “énorme opacité” : caméras déployées discrètement, algorithmes non documentés, marchés publics cachés, absence de débat. Le secret est systémique.

Dans l’Allemagne nazie, les dispositifs policiers (Gestapo, informateurs, fichages) fonctionnaient déjà selon ce principe : rendre la surveillance omniprésente mais invisible, afin de briser la résistance par la peur du regard. Aujourd’hui, on remplace les indicateurs humains par des réseaux neuronaux, mais la logique reste la même : produire un climat où le peuple se sent observé sans pouvoir observer le pouvoir.

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Sainte-Soline – Verdun : quand le capital pourrissant prépare le fascisme

Le capital n’a plus besoin de se cacher : ses soldats filment leurs propres crimes.

Tirs tendus interdits ?
Ordres illégaux répétés par la moitié des escadrons ?
Blessés graves abandonnés dans un nuage de gaz ?
Images ignorées par l’IGN, aucune poursuite lancée, aucun gendarme interrogé ?

La réalité saute au visage : l’État bourgeois protège ses hommes parce qu’ils accomplissent exactement ce qu’on leur demande. Maintenir par la force l’expropriation de l’eau, des terres, de la vie. Protéger, comme le disent eux-mêmes certains gendarmes, « un putain de trou qui appartient même pas à l’État », c’est-à-dire un investissement capitaliste privé.

Voilà le cœur du problème :
lorsque le capitalisme arrive en fin de cycle, lorsque les marges de profit se réduisent, il ne reste plus qu’une ressource : la violence d’État pour maintenir l’ordre capitaliste.
Et cette violence est de plus en plus assumée, normalisée, glorifiée.

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Appel des travailleurs de Gaza : « Un cri avant la mort »

L’appel suivant des travailleurs de Gaza aux travailleurs et aux syndicats du monde : « Un cri avant la mort », publié par la Confédération générale des syndicats palestiniens, est adressé aux travailleurs et aux syndicats du monde :
« La guerre israélienne a détruit 80 % des maisons de Gaza, toutes les usines, les ateliers et les moyens de subsistance, et la plupart des terres agricoles ont été rasées.
Nous nous tournons à nouveau vers vous aujourd’hui, non seulement en tant que victimes, mais aussi en tant que travailleurs en Palestine : partie intégrante du peuple et de la classe ouvrière de ce monde, luttant pour la justice, la libération et la dignité. Et nous vous appelons :
Pour briser le silence et la complicité, pour élever la voix dans vos syndicats et associations et pour dénoncer les politiques de famine, de siège et de massacre à Gaza.
D’exhorter leurs gouvernements à mettre fin aux accords d’armement et à la coopération militaire avec la puissance occupante et à imposer des sanctions contre le régime colonial sioniste et le régime d’apartheid.

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Échange international d’expériences de dockers

Échange international d’expériences de dockers
Le Groupe de coordination de l’échange international d’expériences des dockers déclare sa solidarité avec la lutte des femmes et des hommes palestiniens contre le régime barbare et fasciste d’Israël.
Ce régime mène une guerre injuste et inhumaine contre la population palestinienne. Son objectif évident est l’expulsion totale de Gaza et son occupation permanente par Israël.
Nous appelons tous les dockers : aucun navire transportant des armes et du matériel de guerre pour Israël ne doit être autorisé à passer ! Nos collègues de Grèce (Le Pirée), Marseille (France), Gênes (Italie)… ont pris acte de cette urgence.

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