Démocratie et Dictature : la même domination du capital

La démocratie, ce mode de gouvernance fondée sur la représentation politique, c’est-à-dire la délégation des pouvoirs pour éviter l’affrontement direct entre les différentes classes sociales antagoniques, n’a pu naître que dans une société marchande et urbaine, la Grèce, animée par un esprit prédateur et belliqueux, par ailleurs déchirée par des contradictions de classe générées par les brutales inégalités sociales et iniquités juridictionnelles.

La démocratie est un compromis politique établi entre les différentes factions des classes possédantes, «auto-pacifiées» pour mieux se liguer et se coordonner administrativement contre leurs ennemis communs, les classes dominées, c’est-à-dire le peuple-esclave, privé du pouvoir économique et de l’autorité étatique.

Appel à la mobilisation contre le racisme, le fascisme et la guerre

Les partis ultradroites et fascistes seraient-ils une « alternative » ?
Selon eux, l’immigration serait le problème numéro un. L’immigration en France c’est 10 % de la
population mais c’est aussi 20 % de travailleurs, indispensables à la marche du capitalisme dans tous les
secteurs : BTP, industrie, livraison, santé… Ils sont une source de profit considérables. Le patronat même
rappelle les « besoins de millions de salariés étrangers d’ici 2050 ».
Les lois de précarisation ne cessent pas depuis des décennies contre l’ensemble des travailleurs,
français inclus : attaques sur le code du travail, réformes du Chômage, du RSA, de l’APL. allongement de
l’âge de la retraite… L’ultra droite soutient ces lois. Dans cette situation de crise le racisme sert à diviser
les couches populaires, alors que 300 000 emplois sont menacés. La capitalisme en crise économique
et financière mondiale nous attaque toutes et tous

C’est l’heure de la riposte internationale !

Samedi 16 et dimanche 17 novembre, des centaines de personnes venues de toute la Grande-Bretagne et d’au moins 15 pays, se sont réunies à Londres pour discuter de la construction d’une riposte internationale aux partis d’extrême droite et aux partis fascistes, ainsi qu’à l’islamophobie, à l’antisémitisme et à toutes les formes de racisme, de xénophobie et de haine à l’égard des immigré·e·s.
Le dimanche 17 novembre, des militant·e·s de mouvements du nord, du sud, de l’est et de l’ouest se sont réuni·e·s pour décliner ces discussions en propositions concrètes et pour renforcer et étendre le réseau mondial “World Against Racism and Fascism”.
L’heure est grave, il y a urgence : Ces rencontres se sont tenues quelques jours seulement après la victoire électorale de Donald Trump, dans un contexte mondial d’avancée des fascistes et de l’extrême droite à travers l’Europe, alors que le bilan des mort·e·s racistes aux frontières, en particulier de la forteresse Europe, ne cesse de s’alourdir. Mais aussi dans une ville, Londres, qui a vu à plusieurs reprises des dizaines de milliers de personnes se mobiliser contre l’extrême droite raciste et la repousser.

Combattre le racisme et le fascisme !

Les politiciens bourgeois de droite cultivent la haine et le sectarisme. Retailleau (ministre de l’Intérieur) parle de « désordre migratoire », mélange immigration et criminalité tout comme Darmanin (ministre de la Justice). Bayrou, Premier ministre voit la France « submergée » par les immigré.es.
Et les idées ultradroites font leur chemin parmi une partie des travailleurs, en France comme ailleurs : Allemagne, Italie, Danemark, Belgique…
Le racisme et le fascisme se nourrissent du sentiment d’impuissance et de déception dans les masses populaires face aux soit disant politiciens et gouvernements qui ne font qu’aggraver le désastre économique, écologique et l’accroissement des inégalités sociales. ..

« La libération du monde ne va pas sans libérer la femme ».

Les femmes paient un lourd tribut dans les guerres et les combats en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan, au Congo et dans d’autres régions dévastées par les guerres impérialistes, par les catastrophes écologiques et par le viol utilisé comme arme de guerre. Dans les pays impérialistes aussi, les femmes continuent encore d’être victimes de féminicides, de violences psychologiques et sexuelles, de harcèlement moral, de salaires inférieurs, etc. Les femmes ont vécu ces tragédies seules ou aux côtés de leurs familles, mais la douleur infligée à leurs corps et à leurs âmes est immense. L’arrivée au pouvoir de Trump marque une rupture dans l’histoire de la superpuissance américaine. Trump est un fasciste en paroles et en actes. Avec lui, tout l’ordre économique, politique, idéologique et militaire mondial est davantage bouleversé. Le risque d’une troisième guerre mondiale a ainsi considérablement augmenté et cela alimente la catastrophe écologique mondiale….

Appel de l’ICOR à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2025

La Journée internationale de lutte de la femme, le 8 mars, est indissociable de l’histoire des femmes socialistes. En 1910, la communiste Clara Zetkin a pris l’initiative d’instaurer une journée de la femme lors de la Deuxième Conférence Internationale des femmes socialistes à Copenhague, journée au cours de laquelle les femmes descendent dans la rue pour défendre leurs droits et leur liberté. Cette journée de lutte pour l’égalité des droits des femmes revendiquait le droit de vote et d’éligibilité pour les femmes, mais aussi l’introduction de la journée de travail de huit heures, une protection suffisante de la mère et de l’enfant, la fixation de salaires minimums et un salaire égal pour un travail égal – tous des acquis révolutionnaires pour les grandes masses de femmes…..