Combattre le racisme et le fascisme !

Les politiciens bourgeois de droite cultivent la haine et le sectarisme. Retailleau (ministre de l’Intérieur) parle de « désordre migratoire », mélange immigration et criminalité tout comme Darmanin (ministre de la Justice). Bayrou, Premier ministre voit la France « submergée » par les immigré.es.

Et les idées ultradroites font leur chemin parmi une partie des travailleurs, en France comme ailleurs : Allemagne, Italie, Danemark, Belgique…

Le racisme et le fascisme se nourrissent du sentiment d’impuissance et de déception dans les masses populaires face aux soit disant politiciens et gouvernements qui ne font qu’aggraver le désastre économique, écologique et l’accroissement des inégalités sociales. Les partis ultradroites et fascistes prétendent défendre les « petits gens » et la Nation et en appellent au sentiments nationalistes.

Les ultradroites et fascistes serait-il une « alternative » ?

Selon eux, l’immigration serait le problème numéro un. L’immigration en France c’est 10 % de la population mais surtout 20 % des travailleurs, indispensables à la marche du capitalisme dans tous les secteurs : BTP, industrie, livraison, santé… Ils sont une source de profit considérable. Même le patronat, en la personne de Patrick Martin du syndicat des patrons (MEDEF) rappelle les « besoins de millions de salariés étrangers d’ici 2025 ».

Les nouvelles lois Darmanin, la circulaire Retailleau précarise et criminalise les immigrés.

« La libération du monde ne va pas sans libérer la femme ».

Les femmes paient un lourd tribut dans les guerres et les combats en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan, au Congo et dans d’autres régions dévastées par les guerres impérialistes, par les catastrophes écologiques et par le viol utilisé comme arme de guerre. Dans les pays impérialistes aussi, les femmes continuent encore d’être victimes de féminicides, de violences psychologiques et sexuelles, de harcèlement moral, de salaires inférieurs, etc. Les femmes ont vécu ces tragédies seules ou aux côtés de leurs familles, mais la douleur infligée à leurs corps et à leurs âmes est immense. L’arrivée au pouvoir de Trump marque une rupture dans l’histoire de la superpuissance américaine. Trump est un fasciste en paroles et en actes. Avec lui, tout l’ordre économique, politique, idéologique et militaire mondial est davantage bouleversé. Le risque d’une troisième guerre mondiale a ainsi considérablement augmenté et cela alimente la catastrophe écologique mondiale….

Appel de l’ICOR à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2025

La Journée internationale de lutte de la femme, le 8 mars, est indissociable de l’histoire des femmes socialistes. En 1910, la communiste Clara Zetkin a pris l’initiative d’instaurer une journée de la femme lors de la Deuxième Conférence Internationale des femmes socialistes à Copenhague, journée au cours de laquelle les femmes descendent dans la rue pour défendre leurs droits et leur liberté. Cette journée de lutte pour l’égalité des droits des femmes revendiquait le droit de vote et d’éligibilité pour les femmes, mais aussi l’introduction de la journée de travail de huit heures, une protection suffisante de la mère et de l’enfant, la fixation de salaires minimums et un salaire égal pour un travail égal – tous des acquis révolutionnaires pour les grandes masses de femmes…..

Allemagne: développement d’une nouvelle vague antifasciste !

Auschwitz : ne pas laisser de place au fascisme
Nos camarades en Allemagne écrivent à l’occasion du 80e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz.
« Aujourd’hui, 27 janvier 2025, c’est le 80è anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz par l’Armée rouge. Jusqu’à 1,5 million de personnes y ont été gazées ou sont mortes d’autres tortures infligées par la direction fasciste du camp. Le MLPD rend hommage aujourd’hui à toutes les victimes du fascisme hitlérien. Il salue toute commémoration sincère en ce jour.» Peter Weispfenning, porte-parole du MLPD, fait remarquer : « 80 ans après l’écrasement du fascisme hitlérien par la coalition anti-hitlérienne dirigée par l’Union soviétique alors socialiste, un danger mondial de fascisme se répand à nouveau aujourd’hui…

Trump : une menace mondiale pour les travailleur·ses

Face au programme ultra conservateur « Project 2025 », les syndicats affirment leur détermination.

Avec des slogans populistes et protectionnistes, Donald Trump a promis, lors de sa campagne électorale, une « réindustrialisation » et une amélioration des conditions de vie des Américain·es. Mais la hausse massive des tarifs douaniers, dans l’objectif de protéger l’industrie nationale, pourrait entraîner une hausse importante des prix à la consommation et alimenter l’inflation.

Cette mesure affecterait directement le pouvoir d’achat des ménages dans un contexte où les salaires réels ont déjà baissé de 1,3% et où l’inflation sur les biens essentiels a explosé (+24 %).

Une politique qui favorise d’abord le capital au détriment des travailleurs

Si Donald Trump continue de se présenter comme un défenseur de la classe ouvrière, ses propositions révèlent une priorité claire accordée aux intérêts des grandes entreprises et des milliardaires.

La poursuite des baisses d’impôts massives pour les entreprises et les ménages les plus fortunés constitue un autre axe clé du programme Trump. Ces mesures, similaires à celles de 2017, creuseraient davantage les inégalités économiques.

Parmi les autres mesures envisagées : 

la limitation du droit à l’organisation syndicale, 

l’abolition des lois sur le paiement des heures supplémentaires, 

une dérégulation massive au profit des industries pétrolières et gazières.

Manifestation : Contre le fascisme, Pour la justice – le 11 janvier 2025 à Paris. Rejoins le bloc internationaliste !

Appel à rejoindre le bloc internationaliste dans la manifestation du 11 janvier 2025, à 10h à la Gare du Nord.
Appel à un cortège internationaliste pour la manifestation : Contre le fascisme, pour la justice : réponse internationaliste
Le 9 janvier 2013 et le 23 décembre 2022, deux attentats frappaient le coeur de Paris. A deux reprises, trois militant·e·s kurdes étaient brutalement assassiné·e·s. Le 9 janvier, c’est Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez qui sont victimes d’un triple féminicide commis par un agent infiltré du MIT (services secrets turcs). Presque dix ans plus tard, c’est Evîn Goyî, Mîr Perwer et Abdurrahman Kizil qui sont assassiné·e·s au Centre culturel kurde Ahmet Kaya.
Sakine Cansiz (Sara) était, notamment avec Abdullah Öcalan, l’une des sept fondatrices du PKK (le Parti des travailleuses et des travailleurs du Kurdistan, mouvement de libération national kurde). Après avoir subi la torture dans les geôles turques, elle a été à l’origine de l’armée des femmes (YJA-Star). Fidan Dogan (Rojbîn), responsable dans la diplomatie du CDK-F (Conseil démocratique kurde en France), était en contact régulier avec les organisations de la gauche française mais aussi les représentant·e·s de l’État. Leyla Şaylemez (Ronahî) était une jeune militante, organisée dans la branche de la jeunesse. Tout comme Sakine Cansiz, Evîn Goyî était une des pionnières de la révolution des femmes…