Deux salles deux ambiances !
Sarkozy libre, Georges Ibrahim Abdallah en cage : deux justices, deux classes, une même imposture. Voilà que le nain de la Vème, Nicolas Sarkozy, déjà coutumier des procès et des magouilles d’appareil, vient de bénéficier d’un aménagement de peine sous bracelet électronique. Motif : son âge, sa santé, sa stature d’ancien président. Une « clémence » que la bourgeoisie réserve à ses serviteurs les plus loyaux. Mais pendant ce temps-là, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste arabe, reste enfermé, depuis plus de 40 ans, dans les geôles françaises. Deux parcours, deux crimes, deux poids, deux mesures. Et une seule vérité : la justice française est celle de l’ordre bourgeois, colonial et impérialiste.