« On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels »

L’Administration Trump a donné le ton, avec la brutalité de la fin des statu quo, avec une remise à plat nette de ses relations avec l’Ukraine dans la confrontation qui les oppose à la Russie. En réalité, Washington souffle le chaud et le froid dans une stratégie de la tension permanente. La reprise de l’aide militaire à l’Ukraine après une « suspension » aussi courte que spectaculaire en est une parfaite illustration.

La posture américaine affichée de sortir du bourbier ukrainien – une guerre impérialiste par procuration qui a déjà beaucoup rapporté à certains industriels et financiers américains comme européens comme russes -, transparaît de cette évolution. Bien entendu, l’objectif principal de Washington est de « recentrer » les efforts américains en particulier en opposition avec la Chine.

Le Fonds d’Épargne pour la Guerre : Un Nouveau Cadeau à l’Impérialisme

L’annonce du ministre est limpide : ce fonds est destiné à donner aux entreprises militaires un « horizon stable » pour monter en puissance, produire et embaucher. En clair, il s’agit de renforcer encore davantage le complexe militaro-industriel français (très étendu aujourd’hui avec l’informatique et IA), au moment où les tensions internationales s’exacerbent et où l’impérialisme français cherche à consolider ses positions face à la concurrence.

Ce n’est pas un hasard si cette mesure arrive aujourd’hui : les contradictions du capitalisme s’aiguisent et les rivalités entre puissances s’intensifient. Le monde impérialiste, toujours en quête de nouveaux marchés et de nouvelles ressources, ne voit qu’une seule perspective politique pour se repartager le monde et se prépare à des affrontements d’ampleur. La guerre en Ukraine, la montée des tensions en mer de Chine ou encore les interventions militaires françaises en Afrique illustrent bien cette fuite en avant.

Solidarité avec les Ukrainiens de Russie !

Le 20 novembre, cela faisait 1000 jours que la Russie avait envahi l’Ukraine. Cette guerre a causé d’énormes dommages non seulement à la population ukrainienne, mais aussi à la partie de la population ukrainienne qui réside de manière permanente dans la Fédération de Russie.

Pendant des siècles, les Ukrainiens opprimés par la dictature des grands propriétaires terriens et du tsarisme, souffrant de la faim et du manque de terres, ont quitté leur lieu de résidence à la recherche de terres et de liberté.

NON au Service National Universel

Non aux guerres impérialistes, non au Service National Universel (SNU)

Nos lecteurs savent que, dès la fondation du Collectif national Non au SNU, l’Union Prolétarienne a participé et contribué à l’élaboration de sa première déclaration du Collectif et à sa diffusion. Depuis, nous poursuivons la lutte.

Voici une nouvelle prise de position, au nom du Collectif, faite à l’occasion du 11 novembre, anniversaire de la boucherie de 14/18. (voir le document plus bas). Cette déclaration du Collectif est positive et nous la soutenons avec une seule réserve : la question de la guerre en Ukraine. En effet, s’il est juste de condamné l’agression Russe contre le peuple ukrainien, nous ne pouvons soutenir le régime réactionnaire de Zélinsky qui interdit les syndicats des travailleurs et les partis politiques de gauche, interdit la liberté de presse, de manifester, de se rassembler et réprime toutes oppositions. Ce régime est soutenu, encouragé et armé par l’OTAN (USA et UE). L’Otan dans sa rivalité guerrière avec la Russie ne vise pas à la libération du peuple Ukrainien mais à sa domination, à son exploitation — les capitalistes français sont dans les premiers investisseurs en Ukraine: achat de terre, d’industries, de matières premières etc. …

Nouvelles de l’Oural (Russie)

Nous aimerions vous informer de la situation économique de notre pays afin de mieux montrer les perspectives qu’a la guerre impérialiste menée par la Russie et la probabilité de changements révolutionnaires. Jusqu’à une période relativement récente, les sanctions économiques fonctionnaient extrêmement mal. Tout était sur les rayons et arrivait régulièrement dans les entreprises industrielles à des fins diverses : civiles et militaires. En fait, les produits occidentaux interdits par les sanctions étaient importés en Russie depuis la Turquie et le Kazakhstan. Cela se produisait de manière extrêmement libre et sans problèmes sérieux. Cela concerne principalement l’électronique industrielle et un certain nombre de produits alimentaires. Ce qui ne pouvait pas être importé par leur intermédiaire est importé de Chine (produits industriels bon marché) ou avait été remplacé par la production russe. Cependant, ces derniers mois, en raison de la menace de sanctions contre les banques chinoises, il est devenu beaucoup plus difficile pour les entreprises russes d’acheter des produits en provenance de Chine. Les livraisons de nombreux types de marchandises en provenance de Chine sont fortement retardées. Cependant, nous ne pouvons pas encore affirmer que cela affecte d’une manière ou d’une autre l’industrie ou les consommateurs russes, et nous ne pouvons donc pas supposer que cela révolutionnarisera la société russe ou créera une grave crise de la production industrielle….

*L’OTAN s’entraîne et l’UE dépense des milliards pour les guerres

Les superlatifs se succèdent : « L’OTAN lance le plus grand exercice militaire depuis la guerre froide », titrait le journal financier britannique Financial Times en septembre 2023. La durée prévue, de janvier à fin mai 2024, est inhabituellement longue. Les 41 000 soldats encore annoncés en septembre sont devenus entre-temps plus du double : 90 000 soldats sont engagés dans les manœuvres de l’OTAN appelées « Steadfast Defender » (Défense immobile), de la Norvège à la Roumanie, directement à la frontière occidentale avec la Russie. Comme en cas d’alliance, les 31 États membres de l’OTAN y participent, conformément à l’article 5 du traité de l’OTAN, ainsi que la Suède. la Suède, pays candidat à l’adhésion. Dans la première phase des grandes manœuvres (de fin janvier à mi-mars) l’accent sera mis sur le renforcement maritime dans l’Atlantique La deuxième phase (de mi-février à mi-octobre) est consacrée à l’entraînement fin mai) est principalement marquée par l’engagement de forces terrestres. « Jusqu’à 40 000 soldats des forces terrestres de tous les pays membres de l’OTAN … seront impliqués dans cet exercice », a déclaré un porte-parole du ministère fédéral de la Défense.