Contre le fascisme, la guerre sociale et militaire ! Pour le socialisme véritable !

Les médias sont convoqués pour diffuser le message du gouvernement qui lui-même répète la ligne du
patronat : il faut de l’argent pour les monopoles et pour la guerre:
« Nous avons des armées meurtries par des années de coupe budgétaire et la France dépense 4 x plus pour la
protection sociale de nos concitoyens que pour la défense nationale. » (Cnews-Europe du 6 mars 2025)
Le patronat, le gouvernement et la plupart des partis,
du PS au RN veulent la réduction des salaires, des
pensions, des dépenses de santé et de l’éducation.
D’où la réforme de l’assurance-chômage,
l’augmentation à 64 ans de l’âge de départ à la retraite,
à cause d’un soi-disant « déficit » de 30 Mds en 2030 ;
et le démantèlement de la santé, de l’éducation et
autres services au public.
Pour 2026, le gouvernement prévoit à nouveau 30 Mds
d’économies, mais pas question de supprimer les 200
Mds de cadeaux annuels aux entreprises monopolistes.
La guerre signifie des profits extraordinaires pour
l’industrie et le bâtiment !

Opposons-nous à la militarisation de la jeunesse !

Nous sommes le collectif Non au SNU Ile de France, mobilisé à partir du printemps 2023 contre la Caravane du Service National Universel. Promis par Macron dès 2017, entre autres pour mettre au pas la jeunesse mobilisée contre la Loi travail (2016-17) le projet de généralisation du SNU à toute une classe d’âge (15-17 ans) a fini par sérieusement battre de l’aile cette dernière année.

Cependant la petite musique sur « l’esprit de défense » et les logiques de militarisation de la société sont toujours d’actualité et ont trouvé un nouveau souffle au regard du contexte international.

Le Ministère des Armées nous prépare une nouvelle mouture de la Journée Défense et Citoyenneté*. Cette journée clé visant à rassembler les futurs citoyen·nes, obligatoire pour tou·tes les français·es âgé·es de 16 à 18 ans, a vu son format réduit de 7h30 à 2h45 depuis le 1er août 2024. Pour compenser, on essaie de la rendre d’autant plus alléchante (ou dangereuse selon le point de vue), avec au programme : maniement d’armes laser, lever du drapeau, tout cela dans des bases militaires.

À chaque âge son dispositif militaire : pour les 18-25 le même Ministère des Armées a développé le Service Militaire Volontaire (SMV – créé sous F. Hollande en juillet 2015) c’est un parcours d’insertion professionnelle de 8 à 12 mois en caserne et avec des stages dans les secteurs « en tension » (soudure, cuisine collective, sécurité, …)

Guerre à la guerre

C’est ainsi que Lénine à la Conférence du Parti du gouvernement de Moscou, le 20 novembre 1920, marqua l’importance de la Révolte de la mer Noire.

Rappelons les faits.

Dès qu’en octobre 1918 l’effondrement du front turco-bulgare apporte la certitude de la défaite militaire du bloc impérialiste d’Europe centrale au bénéfice des impérialistes de l’Entente (France-Angleterre-Italie-Japon), ceux-ci décident d’ « en finir avec le bolchevisme », suivant l’expression du ministre français des Affaires étrangères, Pichon.

Une base est déjà créée à Arkhangelsk dans l’Extrême Nord. Les forces japonaises avancent en Sibérie et le général français, Janin, y dirige les forces militaires alliées, Russes-blancs compris ; enfin le Kouban et le Don sont aux mains de Dénikine.

C’est alors que l’armée d’Orient, en marche vers Belgrade, Budapest, Vienne, est retournée sur l’Ukraine, appuyée par la flotte qui occupe la mer Noire. Le fil de fer barbelé est fermé autour de la République des Soviets.

Sous une frénétique campagne de mensonges et de calomnies, les soldats français arrivent en Ukraine et en Crimée. Mais le Parti bolchévik est à l’oeuvre.

Sous sa direction, un énorme travail de persuasion et de pénétration est accompli dans les troupes françaises, soldats et marins.

Rien n’est plus faux en effet que la légende répandue pendant des années présentant la révolte de la mer Noire comme une embrassade idyllique entre les ouvriers russes et les soldats français.

1er mai 2025 : Au plan mondiale sortons dans les rues – vive le socialisme !

Le fardeau le plus lourd de la domination impérialiste est porté par la classe ouvrière mondiale, ses familles et les femmes. L’exploitation et l’oppression accrues dans les entreprises, l’allongement du temps de travail, les licenciements massifs, voire les fermetures d’usines, les conditions de travail dangereuses, le vol des salaires, la violence généralisée, notamment la violence liée au sexe, etc. menacent la santé, sapent la qualité de vie, détruisent les communautés, privent les masses populaires de leur force et rendent difficiles les conditions d’un engagement social et politique au-delà du travail rémunéré. Ces réalités volent également l’espoir pour les générations futures. Parallèlement, les tendances fascistes augmentent : Les lois répressives, la persécution politique et la violence d’État sont utilisées contre les ouvriers en grève, les étudiants, les révolutionnaires et les opprimés. Partout dans le monde, les classes dirigeantes réagissent à la crise par la terreur, mais aussi par la démagogie, et tentent de briser la résistance par les prisons, les balles et la peur – mais aussi par la tromperie.

Face au génocide israélien, préparons une journée de NAKBA mondiale

En lançant une nouvelle offensive terrestre, le gouvernement fasciste de Netanyahou a déclenché une nouvelle vague de génocide contre les Palestiniens à Gaza. À Jabalia, au moins 19 personnes ont été tuées lors du bombardement d’un hôpital de l’UNRWA. Un convoi de secouristes a été assassiné et enterré avec des pelles mécaniques. L’approvisionnement en électricité est coupé depuis le 9 mars. Avec l’avancée dans Rafah et la déclaration démagogique de « zones de sécurité », qui sont des zones de mort pour les Palestiniens, l’occupation de l’ensemble de la bande de Gaza est accélérée et la vie y devient de plus en plus insupportable.
Les États-Unis sont le principal instigateur et architecte de l’attaque barbare d’Israël contre Gaza. Le président américain Donald Trump demande au peuple palestinien de quitter Gaza et de céder la terre palestinienne aux États-Unis afin d’y construire un lieu de vacances et de tourisme. Cela ne peut jamais être accepté, ne serait-ce que de manière rudimentaire.

Le 27 avril 2025 : le Webinaire du FU prépare la « Conférence Zimmerwald 2.0 »

Depuis l’élection de Trump aux États-Unis, le fascisme se répand comme une pieuvre. Mais après des mois de choc, une résistance claire commence à se manifester aux Etats-Unis également.
Nous aimerions vous présenter la conférence Zimmerwald 2.0 lors du webinaire. Pour commencer, l’idée est liée à la conférence de Zimmerwald de 1915, lors de laquelle un large spectre – des bolcheviks avec Lénine aux pacifistes – s’est prononcé contre la guerre sur la base d’un rejet commun de la politique de paix civile. La conférence s’est distinguée par un débat de fond marqué, avec des points de vue très controversés et une déclaration finale basée sur le consensus. Nous voulons donc organiser une conférence avec l’objectif exigeant et ambitieux de rassembler les différents courants d’opposants anti-impérialistes à la guerre dans une discussion commune. Le rassemblement le plus large et le plus diversifié du mouvement démocratique progressiste, révolutionnaire et anti-impérialiste contre le fascisme et la guerre est le mot d’ordre du moment. Participez à la discussion, envoyez des contributions d’introduction et faites la promotion de celles des personnes et des courants les plus divers !