25 avril 2024

Environnement, guerres et nucléaire.

« Actuellement, les guerres en Ukraine et au Moyen Orient aggravent la destruction de l’environnement avec des conséquences dévastatrices pour l’homme et la nature, des milliers de morts et des catastrophes écologiques régionales. Les bombardements de centrales électriques, d’entreprises de l’industrie lourde et chimique entraînent la contamination de l’air, des sols et de l’eau. Les bases de la vie des masses populaires dans la bande de Gaza sont menacées de manière existentielle et inhumaine par les bombardements brutaux et l’offensive terrestre de l’armée israélienne. »

La Suisse dans la tempête

La „bonne nouvelle“ d’abord : selon les derniers résultats de la recherche, les sangliers peuvent s’adapter au changement climatique et continueront d’habiter la planète, aux côtés des rats et des souris, même si l’humanité ne peut plus y exister.
Le fait que la catastrophe écologique soit minimisée par les États impérialistes, comme c’est le cas actuellement à Dubaï, correspond à la logique capitaliste selon laquelle les intérêts de profit passent avant tout.
Les participants à la conférence sur le climat ne sont pas surprenants dans ce contexte : la conférence a été ouverte par Sultan Al Jaber, le président et CEO de la Abu Dhabi National Oil Company, sous les yeux de plus de 2400 lobbyistes du pétrole et du gaz.

L’ICOR dans la journée environnement 2023

Toutes les promesses pour mettre fin à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) restent plus que vagues. Pas étonnant : avec au moins 2456 représentants de l’industrie du charbon, du pétrole et du gaz, ces derniers sont plus présents à la conférence en tant que “lobbyistes” que toutes les délégations des dix pays les plus touchés par le réchauffement climatique comme la Somalie, le Niger, la Micronésie, Tonga, l’Erythrée, le Soudan, etc. Ils ne présentent que 1509 délégués ! L’Union européenne a des représentants de BP, ENI, Total et d‘ExonMobil dans son groupe de voyage !

Le fait est que depuis la première conférence mondiale sur le climat en 1995, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. L’objectif climatique de Paris, tant vanté, de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré est littéralement “de l’histoire ancienne” – le cours de la politique climatique et environnementale impérialiste se dirige tout droit vers un monde à 3 degrés – et ce dans un avenir proche, au tournant du siècle 2100 ! Même Claudia Kempfert de l’institut allemand de recherche économique avertit : “Nous laissons la planète glisser dans une direction qui rendra la vie humaine impossible dans de nombreuses parties du monde. “

Journée internationale de lutte pour l’environnement de l’ICOR à Paris, à Dubaï et ailleurs…

L’ICOR avait appelé à descendre dans la rue samedi 9 décembre et ses organisations membres ont organisé des activités dans de nombreux pays.
Le rassemblement continental en Europe pour cette journée de lutte pour l’environnement à Paris a rassemblé sur la Place de la République des délégations de huit pays différents. Elles sont venues d’Allemagne, de Pologne, de Turquie, des Pays-Bas, d’Afrique du Sud, du Cameroun et du Surinam et bien sûr de France.

Des minerais critiques pour qui et pour quoi ?

Derrière les beaux discours sur les besoins de minerais pour la transition énergétique, la loi européenne en cours de finalisation sur les matières premières critiques fait la part belle aux intérêts des géants des mines, de l’aéronautique et de l’armement. Une nouvelle étude de de l’Observatoire des multinationales avec Corporate Europe Observatory révèle le lobbying agressif des industriels pour influencer le contenu de cette législation, jusqu’à l’amener très loin des objectifs climatiques affichés de l’Europe.

Les canicules, « avant-goût de notre futur climatique »

D’ici 2050, les canicules risquent d’être multipliées par deux. Conséquences : récoltes desséchées, feux de forêt en hausse…

L’exception devient peu à peu la norme. En 2019, une canicule avait déjà frappé la France, en juin, et battu des records absolus de température. Pour le climatologue Christophe Cassou, « nous vivons un avant-goût de notre futur climatique ».