21 novembre 2024

Trump : anti-écologisme et répression

Manifestons pour la Journée internationale de lutte pour l’environnement le 16 novembre 2024 Le monde est aujourd’hui confronté à de nombreuses questions importantes et de grande portées – des crises économiques, des crises politiques et des guerres. Tout cela est complété par le danger mortel que représente la catastrophe climatique actuelle. L’ICOR, avec d’autres organisations, concentrera ses forces dans un rassemblement à Rotterdam au Pays-Bas.
L’article qui suit a été réalisé à partir d’informations de la revue en ligne « Reporterre »

Donald Trump a dépassé la majorité absolue de 270 grands électeurs et battu sa rivale démocrate, Kamala Harris. Un « désastre », disent les écologistes…

NON au Service National Universel

Non aux guerres impérialistes, non au Service National Universel (SNU)

Nos lecteurs savent que, dès la fondation du Collectif national Non au SNU, l’Union Prolétarienne a participé et contribué à l’élaboration de sa première déclaration du Collectif et à sa diffusion. Depuis, nous poursuivons la lutte.

Voici une nouvelle prise de position, au nom du Collectif, faite à l’occasion du 11 novembre, anniversaire de la boucherie de 14/18. (voir le document plus bas). Cette déclaration du Collectif est positive et nous la soutenons avec une seule réserve : la question de la guerre en Ukraine. En effet, s’il est juste de condamné l’agression Russe contre le peuple ukrainien, nous ne pouvons soutenir le régime réactionnaire de Zélinsky qui interdit les syndicats des travailleurs et les partis politiques de gauche, interdit la liberté de presse, de manifester, de se rassembler et réprime toutes oppositions. Ce régime est soutenu, encouragé et armé par l’OTAN (USA et UE). L’Otan dans sa rivalité guerrière avec la Russie ne vise pas à la libération du peuple Ukrainien mais à sa domination, à son exploitation — les capitalistes français sont dans les premiers investisseurs en Ukraine: achat de terre, d’industries, de matières premières etc. …

Trump remporte les élections présidentielles américaines

 Même si l’analyse des résultats électoraux est encore en cours, on peut dire que la détérioration radicale de la situation sociale de la population américaine en raison de l’inflation et de la peur de perdre son emploi a été un thème majeur pour les électeurs. De même, le rejet de la politique de guerre du gouvernement Biden-Harris : soutien à l’armement de l’Ukraine et d’Israël. Sur ces deux thèmes, les promesses de Trump  d’« emplois sûrs » et « la fin de la guerre » en Ukraine ont fait mouche. Cependant il vise le démantèlement généralisé des systèmes sociaux entravent au libéralisme et veut mener une politique de guerre agressive contre l’Iran ou la Chine. Il veut réduire radicalement les mesures de protection de l’environnement, propage des images racistes et fascistes sur les migrants, menace d’expulsions massives et attise la panique face à la criminalité violente. Tout cela est lié à un anticommunisme des plus agressifs.
Risque aigu d’instauration d’une dictature fasciste…

Grève générale en Italie le vendredi 18 octobre et la grande manifestation à Rome le 19 octobre contre une nouvelle loi fasciste

Le vendredi 18 octobre, l’Italie sera le théâtre d’une grève générale organisée par les principaux syndicats du pays, CISL et CGIL, pour protester contre une nouvelle loi, perçue comme fasciste, actuellement en discussion au Parlement. Cette mobilisation est suivie d’une manifestation nationale à Rome le 19 octobre. Les syndicats appellent à la participation massive des travailleurs, notamment ceux de l’industrie, comme les employés de Stellantis, et ceux de la métallurgie. La CGIL, l’un des plus grands syndicats italiens avec 5,7 millions de membres, dont environ 2,7 millions actifs, a mobilisé ses adhérents pour cette grève. Dans les jours qui suivent, d’autres grèves seront déclenchées, notamment dans les services publics et les transports urbains, suivies par des journées de protestation pour les retraités.

(4) Webinaire du Front Uni du 28-07-24 (suite et fin : points de vue de l’IRAN, de RUSSIE et d’ALLEMAGNE).

En Europe, nous devons parler d’un danger fasciste croissant et aggravé. Il n’est pas apparu avec les élections européennes, mais il est devenu évident. Dans six pays européens, les partis fascistes sont devenus la force principale. C’est également le cas dans toute l’Allemagne de l’Est, à l’exception de Berlin.
C’est un grand défi pour les révolutionnaires. Le changement d’atmosphère progressiste et le processus de fermentation politique sont en partie masqués par cette tendance de droite. Ce qui est alarmant, c’est que cela s’applique également à des pans entiers de la classe ouvrière et de la jeunesse. Les masses concernées ne comprennent pas encore la nature de ce parti, qui se camoufle en partie habilement. Nous devons parler du développement d’un « fascisme moderne ». Il est identique au fascisme hitlérien dans son essence de contre-révolutionnaire contre le mouvement ouvrier révolutionnaire, mais il se présente et se camoufle différemment et est plus compliqué à percer à jour. En voici quelques exemples :….

(3) Webinaire du Front Uni du  28-07-24 (suite: point de vue d’une organisation russe ; et de S. Garcia d’Argentine)

La lutte contre le fascisme et contre la guerre impérialiste sont les deux tâches fondamentales auxquelles le peuple russe est confronté aujourd’hui.
En ce moment, le front principal de la lutte contre le fascisme s’est déplacé dans les universités russes. Là, un mouvement de masse d’étudiants a émergé contre l’imposition de l’idéologie fasciste (dont les éléments combinés en Russie sont : la religion orthodoxe, le nationalisme russe, l’anti-féminisme, l’anti-communisme, le traditionalisme et la chefferie dans le système éducatif.
L’initiative du célèbre penseur ultra-réactionnaire russe Alexandre Douguine de créer à l’université d’État humanitaire russe un centre éducatif portant le nom d’Ivan Ilyine – un fasciste russe qui a soutenu Hitler et le Troisième Reich dans sa lutte contre l’Union soviétique – a été à l’origine de l’émergence du mouvement étudiant. Il convient d’ajouter qu’Ivan Ilyin est également le philosophe préféré de l’actuel président du pays, Vladimir Poutine.