13 octobre 2024

Réfléchir, débattre suite de la première partie.

Cette partie 2 de l’introduction du livre est, comme la première, une globalisation internationale de la situation et de son évolution probable. Ecrit à partir de l’Allemagne, les exemples donnés s’appuient sur ce pays ; mais l’on peut facilement s’y retrouver. Pour cela il vaut mieux lire ce livre polémique dans son intégralité. (à commander à notre adresse mail : contact-upml@riseup.net)

Partie 2 : « La lutte idéologique est une bataille préliminaire indispensable à la révolution socialiste internationale »

« Le revirement progressiste de l’état d’esprit parmi les masses se manifeste par des protestations spontanées, des manifestations, grèves, insurrections, des protestations de masses semblables à des soulèvements dans des points chauds changeants du monde entier. Le soulèvement spontané des masses contre la domination sans partage du capital financier international se trouve de plus en plus sous l’influence de forces révolutionnaires. C’est en particulier la social-démocratie qui est plongée dans une crise profonde et de longue durée depuis la banqueroute du gouvernement Schröder/Fischer en 2005, ce qui affaiblit sévèrement le réformisme qui émane d’elle. D’un côté, ceci favorise la voie vers l’offensive ouvrière surtout au sein du mouvement ouvrier et une influence croissante du socialisme scientifique.

La crise politique en France a besoin d’un débat (1ère partie)

Plusieurs commentaires et points de vue nous sont parvenus concernant la montée du Rassemblement national (RN) et des idées et des forces ultra-droites et fascistes.

Faut-il caractériser cette évolution comme une fascisation, comme progression de la réaction ? Quelles conséquences la participation du RN au gouvernement aura-t-elle ? Signifie-t-elle l’arrivée du fascisme au pouvoir ? Le RN est-il un parti réactionnaire, fascisant ou fasciste ? Quelles conclusions sont à tirer pour la stratégie et la tactique des communistes, des antifascistes, des démocrates ? Quelles conclusions peut-on en tirer pour la reconstruction d’un Parti véritablement communiste et pour la préparation de la révolution socialiste ?
Nous souhaitons poursuivre un échange sur ces questions et commencer à y répondre. Nous souhaitons lier nos débats et réflexions à un extrait du livre de Stefan Engel (MLPD) de 2021 « La crise de l’idéologie bourgeoise et de l’anticommunisme ». Cette bonne analyse matérialiste et dialectique des crises du système impérialiste mondial touchant son infrastructure, donc son économie et sa  superstructure (sa politique, son idéologie, sa culture) pendant les dernières décennies, établit des liens intéressants et permet de prendre du recul.

Après les élections : Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Voici quelques réflexions sur la situation actuelle en France. Nous vous les soumettons et nous attendons vos commentaires, critiques et réflexions.

Après les élections :

Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Les résultats des élections de dimanche soir ont été un coup de tonnerre et encore plus l’annonce de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées pour fin juin !

Le résultat des élections montre avant tout une crise et un large rejet des institutions et de la politique bourgeoise surtout au niveau national mais aussi européen. Ce qui peut se transformer en une nouvelle crise sociétale.

Environ 48,5 % des inscrits se sont abstenus, surtout dans les régions ouvrières où l’abstention a atteint 60 % voire plus. Depuis dimanche soir, des manifestations et des réunions publiques ont lieu quotidiennement dans les grandes villes, et le week-end prochain, la mobilisation sera massive – surtout contre l’ultra-droite du Rassemblement national (RN), mais aussi contre Macron !

Ces élections sont avant tout une défaite du gouvernement Macron avec ses innombrables crises, avec sa politique de droite, ses attaques contre les retraites, l’appauvrissement de la population, la défense du nucléaire, sa politique de guerre et de répression…

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste
En 1944, le marxiste-léniniste et résistant allemand antifasciste Willi Dickhut a analysé l’invasion de la côte atlantique nord de France par les troupes américaines, britanniques et canadiennes comme « l’action la plus grandiose de cette guerre ». Dans la lutte de résistance antifasciste du Parti Communiste d’Allemagne (KPD), mené dans l’illégalité, il disait de manière prémonitoire : « Le début de l’invasion est en même temps le début de l’effondrement militaire et politique de l’Allemagne hitlérienne ».
Lors de l’opération militaire appelée « D-Day » (Jour J), 156 000 combattants ont débarqué sur cinq plages de Normandie ou ont été parachutés dans l’arrière-pays. Leur faisaient face environ 50 000 soldats de l’armée allemande fasciste, qui s’attendaient à l’attaque dans leurs fortifications.
Par cette intervention la coalition anti-hitlérienne, qui regroupait l’Union soviétique, les États-Unis et la Grande-Bretagne en tant qu’alliés, avait enfin ouvert un deuxième front en Europe. Peu après l’attaque de l’Allemagne contre l’Union soviétique en 1941 et la formation de l’alliance militaire antifasciste, Staline avait déjà formulé une demande en ce sens. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, il existait également des mouvements dirigés par les partis communistes locaux en faveur de l’ouverture d’un deuxième front…. 

De l’interaction entre le fascisme et la guerre

Voici la 3ème partie d’un document de nos camarades d’Allemagne  (le Parti Maxiste-léniniste d’Allemagne -MLPD- membre de l’ICOR) : « La guerre en Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondiale ». Cette 3ème partie est tout à fait en rapport avec l’évolution actuelle de la situation mondial : la crise du capitalisme le pousse à chercher des solutions dans la fascisation en interne et à la guerre impérialiste en externe.

L’interaction entre le fascisme et la guerre

 Guerre impérialiste et fascisme sont des frères siamois. Willi Dickhut a écrit à ce sujet :

 « Le fascisme n’est pas seulement une forme de domination de la réaction la plus sombre, de la pire répression à l’intérieur du pays contre le/son propre peuple, mais aussi une agression meurtrière à l’extérieur, contre d’autres peuples. Le fascisme, c’est la guerre ! »

 La loi martiale bourgeoise légalise meurtres, destructions ou dévastations après le début de la guerre contre un adversaire militaire. D’une manière générale, elle est associée à l’état d’urgence en politique intérieure.

 Le président de la République russe Poutine avait établi sa position dominante déjà pendant des années avec des méthodes fascisantes dans l’intérêt du capital financier russe. Il a fait éliminer l’opposition critique envers le gouvernement, réduire la liberté de presse et placer sous le contrôle étatique les médias critiques. Les vrais marxistes-léninistes ont été persécutés et gênés massivement dans leur travail.

Chine: de la Révolution à la Restauration capitaliste

Chine la restauration capitaliste.
Le temps passe. Voilà déjà près de 40 ans depuis la réforme et l’ouverture du pays en 1978. Quoi qu’il en soit, le bateau de la réforme n’a pas accosté sur les rives de sa terre promise.
Ce qui est advenu depuis ces 40 ans de réforme n’est pas la promesse de « s’enrichir d’abord pour quelques uns, puis de la richesse pour les autres ensuite », mais le creusement d’un abîme entre les riches et les pauvres. Au lieu de l’harmonie sociale et de la stabilité, les contradictions sociales n’ont eu de cesse de s’accumuler et de s’aggraver. Au lieu de libérer la condition humaine, les masses des ouvriers et les paysans sont prises dans un mouvement général d’asservissement.
Il est temps de réfléchir à la portée de cette réforme qui emporte la destinée de centaines de millions de gens et de formuler une rectification de cet historique problématique. C’est le moment de débattre de l’avenir de la Chine et du monde.