25 novembre 2024

JO : Loi olympique 2 : l’extension de la vidéosurveillance

Sous couvert d’un évènement exceptionnel, la loi olympique 2 permet à l’État d’expérimenter puis de pérenniser des technologies de surveillance et de répression à une échelle jamais vue.
Cet excellent travail de Saccage 2024 (https://saccage2024.noblogs.org/), nous le reprenons il s’inscrit dans la construction du Front Uni international. Le fascisme ne tombe pas du ciel du jour au lendemain il est le résultat de mesures, lois, restrictions et interdictions successives, ainsi Saccage 2024 nous apprend :
« Les entreprises et l’État pourront  utiliser des algorithmes pour nous  surveiller. Le point central de cette loi, c’est qu’elle autorise l’usage de l’intelligence artificielle pour  détecter des mouvements de foules ou des  comportements « suspects » (articles 6 et 7). Il suffit de regarder les sites des entreprises qui vendent ces solutions pour comprendre leur  fonction : nettoyer les villes des pauvres et  des indésirables, et criminaliser les manifestant·es. Mais l’État n’aura pas l’exclusivité de  ce privilège, les entreprises et les copropriétés pourront également en profiter (articles  7-5 et 6-16), ainsi que les agent·es de sécurité  de la SNCF et de la RATP (article 8). 
Pour accélérer la répression de tout comportement déviant, la loi autorise les drones avec  des caméras à intelligence artificielle dans  les grands évènements et à leurs alentours  (article 7-1). Les organisateurs d’évènements  sportifs pourront également utiliser des scanners corporels à l’entrée (article 10-2a et 11). 

Conférence de l’ICOR-Afrique: 3 résolutions

La conférence continentale ICOR-Afrique a eu lieu. Lors de cette réunion, les partis et organisations révolutionnaires membres de l’ICOR Afrique ont discuté non seulement de la mainmise sur les ressources naturelles de l’Afrique par des trusts liés aux différents pôles impérialistes, mais aussi de la vague de coups d’État et des risques de guerre dans la zone sahélienne, notamment au Burkina. Faso, Mali, Guinée Conakry, Niger et récemment Gabon.
La Conférence Continentale de l’ICOR-Afrique, condamne fermement le rôle perfide de l’impérialisme international, notamment de l’impérialisme français, qui, à travers des accords d’assujettissement, continue de contrôler les États sahéliens afin d’exploiter leurs ressources naturelles telles que l’or et l’uranium, le pétrole, le manganèse, cuivre, gaz, etc.
Cette situation de surexploitation continue d’aggraver la crise du néocolonialisme en Afrique, en particulier dans les pays d’Afrique de l’Ouest, qui ont des taux de pauvreté très élevés. Malgré toutes les richesses précieuses disponibles dans ces pays, le système de brigandage mis en place par la France depuis les années 1960 freine non seulement le développement des États d’Afrique de l’Ouest, mais est également une source de super-profits pour l’impérialisme français et le capital financier international.

Journée de la Nakba du 15 mai

L’organisation révolutionnaire mondiale l’ICOR prépare la journée de la Nakba du 15 mai et exige :
Pour un arrêt immédiat de la guerre d’Israël à Gaza et un approvisionnement immédiat et complet des masses en médicaments, en nourriture, en eau, en carburant, etc.
Libération des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, échange des otages et des prisonniers.
Mesures d’aide coordonnées au niveau international pour reconstruire les infrastructures – avec des logements, des routes, des hôpitaux, des écoles, etc. selon le principe du pollueur-payeur de la destruction !
Retrait immédiat de toutes les troupes et services secrets israéliens de Gaza, de tous les colons de Cisjordanie ! Autodétermination totale du peuple palestinien ! Création des conditions pour un État palestinien souverain, des forces armées et le contrôle total des frontières de l’État ; la souveraineté dans la gestion des ressources, l’accès aux marchés arabes, à l’économie et au marché du travail israéliens.
Promotion de l’auto-organisation des masses à Gaza et l’égalité des droits pour les femmes !
Lutte pour la punition d’Israël devant la Cour internationale des droits humains

Un an après, Justice pour Amara  mort au travail !

Amara Dioumassy, chef d’équipe de Darras et Jouanin, co- traitant de l’ entreprise Sade, a perdu la vie, percuté par un camion de chantier qui faisait marche arrière sans bip de recul, sans homme trafic pour guider le chauffeur et sécuriser la manœuvre, sans marquage au sol de sens de la circulation, sans protection de délimitation pour les piétons et sans aucune marge de manœuvre. Ces graves manquements à la sécurité de l’employeur sont inacceptables.
Hommage à Amara
Amara est mort au pied de l’institut médico-légal lieu du chantier ou son corps a été monté à pieds, sans même faire retentir les sirènes des pompiers, et envoyé au Mali pour les funérailles sans que ses proches et ses collègues puissent le voir une dernière fois. 

Chine: de la Révolution à la Restauration capitaliste

Chine la restauration capitaliste.
Le temps passe. Voilà déjà près de 40 ans depuis la réforme et l’ouverture du pays en 1978. Quoi qu’il en soit, le bateau de la réforme n’a pas accosté sur les rives de sa terre promise.
Ce qui est advenu depuis ces 40 ans de réforme n’est pas la promesse de « s’enrichir d’abord pour quelques uns, puis de la richesse pour les autres ensuite », mais le creusement d’un abîme entre les riches et les pauvres. Au lieu de l’harmonie sociale et de la stabilité, les contradictions sociales n’ont eu de cesse de s’accumuler et de s’aggraver. Au lieu de libérer la condition humaine, les masses des ouvriers et les paysans sont prises dans un mouvement général d’asservissement.
Il est temps de réfléchir à la portée de cette réforme qui emporte la destinée de centaines de millions de gens et de formuler une rectification de cet historique problématique. C’est le moment de débattre de l’avenir de la Chine et du monde.

La Chine aujourd’hui : capitaliste et impérialiste

La Chine, le pays le plus puissant parmi les pays néo-impérialistes
Après la mort de Mao Zedong en 1976, les révisionnistes modernes sous Deng Xiaoping restaurèrent le capitalisme en République populaire de Chine. Le pays évolua rapidement en capitalisme monopoliste d’État bureaucratique de type nouveau. Depuis, celui-ci œuvre à son expansion sociale-impérialiste – sous couvert de « socialisme ».
La nouvelle bourgeoisie monopoliste chinoise est issue de la bureaucratie dégénérée en petite-bourgeoise au sein des appareils du parti, de l’État et de l’économie. Pour son ascension fulgurante dans les rangs du capital financier international dominant sans partage, elle se servit de l’appareil d’État organisé de manière centralisée, autrefois socialiste. Elle le subordonna et le transforma en instrument bureaucratique ultra-centralisé afin d’exercer son pouvoir sans partage