29 juillet 2025

Les marins, après 10 jours de grève, remportent la victoire

Pendant 10 jours, les marins ont lutté avec succès contre le manque de scrupules des armateurs, l’attitude hostile du gouvernement et la répression de l’État. Les marins ont montré que les luttes sociales ne sont pas seulement nécessaires, mais qu’elles peuvent aussi être efficaces. Pendant les 10 jours de grève déclarée illégale par les armateurs et le gouvernement, 22 rassemblements de grévistes et plus de 40 réunions des comités de grève, formés par le PENEN navire par navire, ont eu lieu. Cette victoire est une victoire pour l’ensemble du mouvement ouvrier en lutte en Grèce.

Handala – nous t’accompagnons !

Au nom de l’ICOR, je proteste avec la plus grande fermeté contre les actes de sabotage commis contre le navire peu avant son départ : l’hélice a été bloquée avec une corde et le réservoir d’eau a été empoisonné. L’équipage attentif et désormais très expérimenté (la Freedom Flotilla Coalition travaille depuis 2021) a remarqué les attaques à temps.
L’un des 21 militants à bord du navire est Hatem Laouini, coordinateur adjoint principal de l’ICOR. Il écrit : « Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas. » Il considère expressément ce voyage comme un moyen de sensibiliser l’opinion publique au génocide à Gaza et de renforcer la solidarité.

Le sionisme, une manifestation du fascisme (PPDS)

le fascisme a pris différentes formes à travers l’histoire, sa manifestation la plus horrible et la plus brutale aujourd’hui, c’est le sionisme, un projet construit sur le sang et la violence, soutenu sans limite par l’impérialisme américain et ses alliés européens.
Depuis ses débuts, le sionisme n’a jamais été un projet « national » comme le disent ses défenseurs, mais plutôt un projet colonialiste et expansionniste, basé sur le nettoyage ethnique, le déplacement forcé et le déni de l’existence de tout un peuple. Ce qu’on voit aujourd’hui – les massacres à Gaza, la destruction des villes, les enfants et les femmes brûlés, la famine délibérée et le refus collectif de donner de l’eau et des médicaments – n’est pas une exception. C’est la mise en œuvre systématique de la logique génocidaire du projet sioniste.

Retour du WEBINAIRE DE L’United Front (Front Uni) SUR LE FASCISME ET LES GUERRES

On se retrouve aujourd’hui à un moment où le monde dans lequel on vit est confronté à tant de possibilités inconnues. On a vu récemment le retour et la montée continue de la politisation et de l’influence de la droite dans nos différents pays. Que ce soit en Italie, en France, en Hongrie, en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Pérou, aux États-Unis, en Afrique du Sud, etc. Les dernières élections nationales dans plusieurs pays ont confirmé cette triste réalité et montré qu’une fois de plus, les peuples du monde sont confrontés à une nouvelle menace : celle du fascisme, de la suprématie blanche, du racisme et de l’agenda impérialiste agressif des guerres sans fin.

« Ré-Armer l’Europe » – Un outil de guerre multiple contre les peuples

L’UE a annoncé le programme « ReArm Europe » d’une valeur de 800 milliards d’euros, signalant une augmentation rapide de ses dépenses de guerre.

Elle renforce ainsi sa stratégie d’économie de guerre et d’armement de la période précédente, intensifiant son implication dans la guerre impérialiste en Ukraine. Son objectif est de jouer un rôle de premier plan sur le front ukrainien dans un contexte d’antagonismes euro-atlantiques exacerbés et de marchandages américano-russes.
Les annonces de la Commission concernant les 800 milliards comprennent les orientations suivantes :
– 650 milliards provenant de l’augmentation pour les prochaines années des dépenses de guerre de chaque État membre à au moins 3,5 % de leur PIB, ce que les peuples paieront cher par le biais des impôts, de coupes drastiques dans les salaires, les retraites et les droits sociaux.
– 150 milliards de prêts qui vont doper les groupes d’entreprises, dont le peuple paiera encore la facture, en plus du remboursement des 750 milliards du Fonds de relance.

Turquie-Kurdistan — A propos de la dissolution du PKK

Suite à « l’appel pour la paix et une société démocratique » du dirigeant du peuple kurde Abdullah Öcalan, le 12ème congrès du PKK a été convoqué. Celui-ci a annoncé, après une guerre de guérilla professionnelle de 41 ans, l’abandon de la méthode de lutte armée, ainsi que la fin de ses 47 ans d’existence organisationnelle. La décision du PKK de se dissoudre, de mettre fin à la lutte armée et de déposer les armes n’est pas un événement ordinaire. Le PKK représente une réalité militaire, politique, idéologique et organisationnelle qui a laissé des traces profondes dans l’histoire de la Turquie, de l’ensemble du Kurdistan et de toute la région. Indépendamment des conséquences immédiates de ses décisions, ce congrès est un moment de rupture, un tournant dramatique d’importance historique. La convocation du 12e congrès du PKK et ses décisions sont désormais au cœur de l’agenda politique de la Turquie, du Kurdistan du Nord et de l’ensemble du Kurdistan.