Nakba, effacez moi tout ça !

Depuis le début de la dernière décennie, les équipes du ministère de la Défense ont fouillé les archives locales et retiré un grand nombre de documents historiques afin de dissimuler les preuves de la Nakba.
Il y a quatre ans, l’historienne Tamar Novick a été choquée par un document qu’elle a trouvé dans le dossier de Yosef Vashitz, du département arabe du parti de gauche Mapam, dans les archives Yad Yaari à Givat Haviva. Le document, qui semblait décrire les événements qui ont eu lieu pendant la guerre de 1948, commençait ainsi :
« Safsaf [ancien village palestinien près de Safed]: 52 hommes ont été
capturés, ligotés les uns aux autres, une fosse a été creusée et ils ont été
abattus. 10 étaient encore en train de convulser. Des femmes sont venues, implorant notre pitié. Trouvé corps de 6 hommes âgés. Il y avait 61 corps. 3 cas de viol, dont un à l’est de Safed, fille de 14 ans, 4 hommes tués par balle. Ils ont coupé les doigts d’un d’entre eux avec un couteau pour lui voler une…

Israël, ou la logique sanglante d’un État colonial

… « trop sensible », qu’il faut prendre des « pincettes »… Mais la vérité crève les yeux et hurle dans les ruines de Gaza : Israël est un État colonial de peuplement, qui expulse un peuple pour en installer un autre. Ce n’est pas un malentendu, ce n’est pas une dérive militariste ou intégriste, ce n’est pas une tragédie de plus dans une région instable. C’est le produit logique du colonialisme, et l’enfant chéri de l’impérialisme occidental.

La souffrance du peuple juif, immense, incontestable, a été cyniquement instrumentalisée pour justifier une injustice radicale : chasser, déposséder, et dominer un autre peuple, le peuple palestinien. La Shoah a été instrumentalisée pour couvrir la Nakba. C’est insupportable moralement, mais c’est surtout un piège historique, une impasse sanglante qui menace tout le Moyen-Orient – et qui, au final, ne protège même pas les Juifs.

Face au génocide israélien, préparons une journée de NAKBA mondiale

En lançant une nouvelle offensive terrestre, le gouvernement fasciste de Netanyahou a déclenché une nouvelle vague de génocide contre les Palestiniens à Gaza. À Jabalia, au moins 19 personnes ont été tuées lors du bombardement d’un hôpital de l’UNRWA. Un convoi de secouristes a été assassiné et enterré avec des pelles mécaniques. L’approvisionnement en électricité est coupé depuis le 9 mars. Avec l’avancée dans Rafah et la déclaration démagogique de « zones de sécurité », qui sont des zones de mort pour les Palestiniens, l’occupation de l’ensemble de la bande de Gaza est accélérée et la vie y devient de plus en plus insupportable.
Les États-Unis sont le principal instigateur et architecte de l’attaque barbare d’Israël contre Gaza. Le président américain Donald Trump demande au peuple palestinien de quitter Gaza et de céder la terre palestinienne aux États-Unis afin d’y construire un lieu de vacances et de tourisme. Cela ne peut jamais être accepté, ne serait-ce que de manière rudimentaire.

ICOR : Solidarité avec les manifestations de masse en Turquie

L’État fasciste turc mène une politique de guerre contre le mouvement de libération kurde et ses revendications légitimes. Il met fin aux administrations municipales élues en nommant des administrateurs forcés et arrête en masse les forces socialistes, révolutionnaires et démocratiques. Ce faisant, il s’attaque à la fois au mouvement ouvrier et au mouvement des femmes, et démantèle systématiquement les quelques droits démocratiques qui existent dans le pays. En même temps, il mène des guerres d’occupation expansionnistes, dans lesquelles les peuples de la région sont déclarés cibles.

Alors que les manifestations de masse contre le gouvernement AKP-MHP se multiplient, le régime devient encore plus agressif. Ce conflit au sein de la bourgeoisie ne s’arrêtera pas là ; il s’étendra également à certaines factions de la classe dirigeante…

CAMEROUN : Mobilisations populaires et répression

La dégradation actuelle de la situation politique…

…est décrite dans un autre rapport : En cette année électorale cruciale au Cameroun, prévue pour octobre 2025, le climat politique est marqué par une intensification des violations des droits humains et des restrictions des libertés fondamentales, notamment la liberté d’association, d’expression et de manifestation. Les autorités camerounaises ont adopté plusieurs mesures qui suscitent de vives inquiétudes quant au respect des principes démocratiques et des droits civils. Le 12 mars 2024, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a déclaré illégales deux coalitions de l’opposition, à savoir l’Alliance politique pour le changement (APC) et l’Alliance politique pour la transition (APT). Ces mouvements ont été qualifiés de « clandestins », notamment en raison de rencontres entre leurs leaders et des figures du mouvement séparatiste anglophone. Cette décision a été dénoncée par notre parti comme une tentative manifeste de museler l’opposition et de restreindre davantage l’espace démocratique à l’approche des élections présidentielles.

Défendez la révolution des femmes du Rojava !

Défendez la révolution des femmes du Rojava !

Ces jours-ci, le Rojava est menacé de toutes parts par des États et des milices fascistes, islamistes dominés par les hommes. Face à cette tempête, la révolution du Nord et de l’Est de la Syrie se dresse comme une montagne.

Au cœur du Moyen-Orient, nous, les peuples du Rojava, du Nord et de l’Est de la Syrie, luttons et résistons sur le front, dans les tranchées, dans les villes, les quartiers et aux postes-frontières pour défendre notre révolution démocratique, notre terre et la révolution des femmes. Les attaques des États coloniaux envahisseurs et des milices islamistes ne nous font pas peur. Nous ne connaissons pas la peur. Même sous les bombardements, nous ne cesserons jamais de défendre nos positions, nos villages, nos villes et nos terres.

Les milices fascistes islamistes contrôlent l’État syrien

Il y a environ deux mois, Hayat Tahrir al-Cham (HTC), avec l’accord du régime assassin et colonialiste d’Assad, a pris le contrôle de l’État bourgeois syrien. Soutenu par les puissances impérialistes et des États réactionnaires régionaux comme la Turquie et l’Israël, le HTC cherche à consolider sa position sous le masque de la démocratie.