10 décembre 2025

COMMUNIQUE UPC MANIDEM Hommage a Anicet EKANE

Nous venons d’apprendre la mort de Anicet Ekane, Président du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (MANIDEM), mort survenue en détention arbitraire au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) à Yaoundé, après avoir été privé pendant plusieurs jours de son extracteur d’oxygène, du
matériel médical nécessaire ainsi que de l’accès indispensable et régulier à son pneumologue.
Pour l’UPC-MANIDEM, cet acte est constitutif d’une mise à mort volontaire. Il s’agit d’un crime d’Etat, d’un traitement inacceptable contre un Anicet Ekane qui a toujours été du combat pour les libertés, la justice
sociale, la souveraineté et la dignité du peuple kamerunais.

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Message de la CGT Stellantis à la conférence internationale de Pune

1.   Une même stratégie mondiale de Stellantis : réduire les volumes, fermer des sites, baisser la masse salariale

En France comme en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Espagne et ailleurs, la direction de Stellantis applique la même politique de casse industrielle, sous couvert de transition énergétique ou de prétendues évolutions du marché.

Ces dernières semaines, Stellantis a officiellement annoncé la fin de la production automobile à Poissy, comme Filosa l’a déclaré à l’ensemble des organisations syndicales le 3 novembre.

Poissy s’ajoute désormais à la longue liste des sites fragilisés ou menacés dans le groupe : Douvrin, Rennes, Sochaux, Mulhouse, Hordain, Madrid, Melfi, Eisenach, Rüsselsheim, Glivice…

La direction poursuit simultanément :

X     Une baisse massive des volumes en Europe (–6 % en 2025).

X     Une suppression d’emplois massive (2500 suppressions en 2025 et 1800 en 2026 rien qu’en France).

X     Un transfert des investissements vers les États-Unis (13 milliards de dollars dans des usines thermiques), pendant qu’on nous dit en Europe que les productions ne seraient « plus rentables ».

X     Cette stratégie vise uniquement la rentabilité financière et détruit les emplois, les qualifications et les territoires.

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La 3ème Internationale Communiste et le fascisme

Dans les conditions de la crise économique extrêmement profonde, de l’aggravation marquée de la crise générale du capitalisme, du développement de l’esprit révolutionnaire dans les masses travailleuses, le fascisme est passé à une vaste offensive.
« La bourgeoisie dominante cherche de plus en plus le salut dans le fascisme, afin de prendre contre les travailleurs des mesures extraordinaires de spoliation, de préparer une guerre de brigandage impérialiste, une agression contre l’Union Soviétique, l’asservissement et le partage de la Chine et sur la base de tout cela de conjurer la révolution.
Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme.

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De la confrontation sociale avec la masculinité

Tout homme communiste qui prétend faire partie du mouvement révolutionnaire doit comprendre que tant qu’il ne remettra pas en question sa propre domination masculine, il freinera la lutte commune plutôt que de la faire avancer. Les hommes communistes doivent franchir une nouvelle étape, devenir actifs, transformer leurs pensées en pratique politique et impliquer d’autres hommes dans ce processus. C’est seulement de cette manière que la nécessaire confrontation sociale avec la masculinité peut avoir lieu à un niveau plus large.
En France nous partons de nos expériences et connaissons mal la réalité turque et kurde. S’il est juste de se réinterroger sur les relations entre la Révolution prolétarienne et celle des femmes, nous avons quelques réserves car qui a le rôle dirigeant dans cette relation, le prolétariat (hommes et femmes) ou les femmes ? L’article de ce point de vue reste ambiguë. Les femmes ne sont pas une classe et le mouvement des femmes est interclassiste (mélangeant ouvrières, petites bourgeoisies, bourgeoisies). C’est pourquoi la question de la direction se pose ? C’est la question du programme de la révolution, de la stratégie et de la tactique.

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29 novembre – dans la rue pour la lutte de libération du peuple palestinien !

Les habitants de Gaza, qui n’ont pas baissé les bras face au tentative de génocide et les millions de personnes qui se sont engagées en faveur d’une paix véritable et pour la reconnaissance de la Palestine par des actions de solidarité sans précédent à l’échelle mondiale se mobilisent à nouveau.

Les partis et organisations révolutionnaires et marxistes-léninistes en ont été à maintes reprises le moteur et les initiateurs des mobilisations et des grèves.

Pour le 29 novembre, la délégation mexicaine au 29e séminaire international des partis du CIPOLM qui s’est tenu fin juillet 2025 à Quito, en Équateur, a proposé d’organiser une journée internationale de lutte commune le 29 novembre, au-delà de toutes les tendances du mouvement révolutionnaire. Cela permettrait de souligner par une action concrète la détermination à renforcer l’union entre les deux plus grandes organisations internationales de partis et d’organisations révolutionnaires, l’ICOR et la CIPOLM.

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pour un 25 novembre féministe, révolutionnaire, anti-impérialiste et antimilitariste

Le 15 décembre 2017, une vidéo fait le tour des réseaux sociaux. On y voit une Palestinienne de 16 ans bousculer et gifler des soldats israéliens armés de fusils d’assaut à Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée. Donald Trump vient alors de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’entité génocidaire israélienne, déclenchant des manifestations dans la Palestine occupée et partout dans le monde.

Cette jeune femme courageuse, c’est Ahed Tamimi. Son cousin Mohammad vient de se prendre une balle en caoutchouc dans la tête, amenant les médecins à l’opérer et lui enlever une partie du crâne. Durant les deux années précédentes, Ahed Tamimi a été impliquée dans cinq autres altercations avec les colons génocidaires, dont une dès ses 14 ans lorsqu’elle avait mordu un soldat israélien cagoulé pour défendre son frère plaqué au sol lors d’une tentative d’arrestation.

Ahed est arrêtée le 19 décembre 2017 avec sa mère Nariman et sa cousine Nour. Avec 12 chefs d’inculpation, elle est condamnée à 8 mois de prison et est libérée en juillet 2018. «Nous ne sommes pas des victimes mais des artisans de la liberté» expliquait-elle lors de sa venue à la Fête de l’Humanité en 2018.

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