19 janvier 2025

Combattre le chauvinisme et le nationalisme !

L’Union Prolétarienne ML travaille, comme nous l’écrivions dans notre « projet de programme » à l’unité des prolétaires qu’ils soient fixes ou précaires, français ou immigrés, hommes ou femmes, jeunes ou vieux. Cette unité de classe se prolonge au niveau international contre les monopoles internationaux. Toutes attitudes politiques ou syndicales qui replient le travailleur sur « son » entreprise, sur « sa » nation tournent le dos à nos intérêts de classe. Le chauvinisme, le nationalisme sont des ennemis qu’il nous faut combattre quotidiennement dans toutes nos luttes. En voici 2 exemples.
Stellantis et Volkswagen
Tavares : la chute
Carlos Tavares, chef de la compagnie automobile Stellantis a été « mis à la rue ». en début de cette année, il était célébré comme le « Roi des bénéfices de l’industrie automobile ». Stellantis c’est la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler depuis 2016 pour parvenir au leadership mondial. Le nom «Stellantis», de Star (étoile) et Atlantis, Tavarès voulait atteindre les étoiles mais c’est la chute… Nous ne pleurerons pas !

DÉCLARATION DE L’ICOR AMERICA : ACTION URGENTE POUR LE PÉROU

La Cour Pénale Nationale du Pérou, sous les ordres de la droite péruvienne et du gouvernement des États-Unis, a condamné de manière arbitraire et inquisitoriale, après des années de persécution politique, 35 camarades du Mouvement pour l’Amnistie et les Droits Fondamentaux (MOVADEF), nos camarades au Pérou. Avec des peines draconiennes de prison à vie, 35, 25 et 15 ans d’emprisonnement.
L’un des objectifs et des plans du sixième commandement des forces armées américaines est de neutraliser ou d’éliminer les organisations de gauche en Amérique latine, y compris nos camarades du Pérou. Ils sont particulièrement visés par cette persécution illégale depuis le 9 avril 2014.
Le lundi 28 octobre, la Cour Pénale a donné lecture de sa sentence sur l’affaire Perseo et a été une nouvelle offensive du ministère public fasciste péruvien et du gouvernement américain contre les communistes et les membres du MOVADEF (Mouvement pour l’Amnistie et les Droits Fondamentaux), nos camarades au Pérou, qui sont persécutés exclusivement en raison de leurs idées. Voici la déclaration du MOVADEF:….

COP 16 : le capitaliste peut-il protéger la nature ?

COP 16 : l’économie capitaliste peut-elle protéger la nature ?
 Les promoteurs des « crédits biodiversité » à la COP16 jurent que donner une valeur monétaire aux écosystèmes permettra de les protéger. « Naïf », « absurde » et porteur de « dangers insurmontables », selon les écologistes qui s’y opposent.
Puisque l’économie capitaliste ravage le vivant sur Terre comme jamais auparavant, il suffirait d’intégrer le vivant dans l’économie capitaliste pour arrêter le massacre. La tentation de financiariser la nature pourrait quoi qu’il en soit franchi un cap décisif dans les prochains jours. Ce sera l’un des sujets scrutés par les participants à la COP16.
Les termes « crédits biodiversité » devaient notamment occuper les discussions. Ceux-ci consisteraient à évaluer le gain économique que représenterait la préservation ou la restauration de tel ou tel écosystème. Par exemple : la valeur du service écosystémique que représente la filtration de l’eau par une zone humide restaurée, la protection contre la submersion d’une mangrove que l’on renonce à détruire, etc. Les actions vertueuses en faveur de la protection de la biodiversité auraient ainsi une valeur monétaire, convertible en crédits que pourraient générer ou s’échanger les acteurs sur le marché….

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….

 Journée internationale pour l’environnement: 16 nov. 14h. à Rotterdam

Le 16 novembre, l’ICOR appelle dans le monde entier à la journée internationale de lutte pour l’environnement 2024. L’ICOR Europe soutient l’intervention de l’ICOR dans le cadre de la 29ème conférence climatique de l’ONU à Bakou/Azerbaïdjan. Le lieu même de la tenue de cette conférence dans un pays dont les principaux produits d’exportation sont le pétrole et le gaz naturel est une provocation.
L’extinction des espèces à elle seule est déjà dramatique : sur un total de 35.000 populations étudiées – dont des mammifères, des oiseaux, des poissons, des amphibiens et des reptiles – celles-ci ont diminué en moyenne de 73 pour cent au cours des 50 dernières années. Chaque jour, des inondations et des incendies de forêt dévastateurs atteignent des proportions inconnues. La catastrophe environnementale qui s’est installée fait irrémédiablement fondre les glaciers et monter le niveau des mers….

CITA – Lettre d’information internationale GM-Stellantis   N° 25 – Octobre 2024

 Nous assistons dans de nombreux pays et dans différents groupes à une nouvelle qualité d’attaques contre les travailleurs de l’automobile et leurs familles. Volkswagen, longtemps le groupe modèle de la collaboration de classe à partir de l’Allemagne, annonce pour la toute première fois la fermeture d’usines en Allemagne. Ils ont déjà dénoncé un accord qui excluait les licenciements directs. Le personnel de l’usine Audi à Bruxelles / Belgique se bat actuellement contre la fermeture. Il en va de même pour l’usine Ford de Sarrelouis / Allemagne. Plusieurs groupes de sous-traitance automobile, notamment M.A. France, ZF, Continental et Bosch, veulent également supprimer des dizaines de milliers d’emplois. En toile de fond se trouve la concurrence entre les groupes internationaux, une véritable bataille d’extermination mutuelle dans la lutte pour les débouchés, les matières premières et les positions de pouvoir….