Journée internationale pour l’environnement: 16 nov. 14h. à Rotterdam

Le 16 novembre, l’ICOR appelle dans le monde entier à la journée internationale de lutte pour l’environnement 2024. L’ICOR Europe soutient l’intervention de l’ICOR dans le cadre de la 29ème conférence climatique de l’ONU à Bakou/Azerbaïdjan. Le lieu même de la tenue de cette conférence dans un pays dont les principaux produits d’exportation sont le pétrole et le gaz naturel est une provocation.
L’extinction des espèces à elle seule est déjà dramatique : sur un total de 35.000 populations étudiées – dont des mammifères, des oiseaux, des poissons, des amphibiens et des reptiles – celles-ci ont diminué en moyenne de 73 pour cent au cours des 50 dernières années. Chaque jour, des inondations et des incendies de forêt dévastateurs atteignent des proportions inconnues. La catastrophe environnementale qui s’est installée fait irrémédiablement fondre les glaciers et monter le niveau des mers….

Grève générale en Italie le vendredi 18 octobre et la grande manifestation à Rome le 19 octobre contre une nouvelle loi fasciste

Le vendredi 18 octobre, l’Italie sera le théâtre d’une grève générale organisée par les principaux syndicats du pays, CISL et CGIL, pour protester contre une nouvelle loi, perçue comme fasciste, actuellement en discussion au Parlement. Cette mobilisation est suivie d’une manifestation nationale à Rome le 19 octobre. Les syndicats appellent à la participation massive des travailleurs, notamment ceux de l’industrie, comme les employés de Stellantis, et ceux de la métallurgie. La CGIL, l’un des plus grands syndicats italiens avec 5,7 millions de membres, dont environ 2,7 millions actifs, a mobilisé ses adhérents pour cette grève. Dans les jours qui suivent, d’autres grèves seront déclenchées, notamment dans les services publics et les transports urbains, suivies par des journées de protestation pour les retraités.

(1) Webinaire du Front uni international contre la menace de danger fasciste en Europe ! (par les coordinateurs européens)

Front unique international contre la menace danger fasciste en Europe !

Les masses sont à la recherche d’une alternative sociale à l’impérialisme en crise. Les dominants orientent cette recherche vers la droite.

Avec les élections européennes de 2024, les gouvernements réactionnaires ont souvent essuyé une défaite cuisante. La tendance au rejet du parlementarisme bourgeois, de ses partis et de ses institutions s’exprime dans le taux de participation, toujours aussi faible : Dans douze pays, elle est inférieure à cinquante pour cent. 

Mais la droitisation est de plus en plus forte et un danger fasciste menaçant est apparu. Dans plusieurs pays – en particulier dans les grands pays impérialistes – une sérieuse influence fasciste se manifeste : ainsi en France, où le parti Rassemblement national autour de Marine Le Pen a obtenu près de 32% des voix parmi les 51% d’électeurs votants, La première ministre fasciste italienne Giorgia Meloni a gagné les élections avec Fratelli d’Italia avec 28,9% ; …

Lutter ensemble contre le danger fasciste aggravé en Europe et dans le monde entier !

« Mon pays d’abord » est le slogan d’une ligne dure dans la lutte concurrentielle entre impérialistes (voir Trump/USA ou Meloni/Italie…), c’est même, en le modifiant, le slogan de la nouvelle présidence du Conseil de l’UE (« Make Europe great again »  — Rendre à l‘Europe sa grndeur) sous Viktor Orbán. Il ne faut pas réduire la dangerosité de ces partis au racisme, ils propagent l’anticommunisme et l’hostilité envers les travailleurs, exigent l’abolition des mesures de protection de l’environnement et poussent ainsi à la catastrophe écologique mondiale. Ils incarnent l’égoïsme, le chauvinisme et, en fin de compte, la guerre et aggravent le risque d’une troisième guerre mondiale. Ils poussent à de nouvelles législations racistes, à de nouvelles formes de racisme d’État et à des lois d‘exclusion des réfugiés  et ils alimentent la violence contre les migrants. Ils sont appelés par euphémisme „populistes“ de droite ou extrémistes de droite. Nous devons parler clairement : c’est du fascisme !
La progression des partis et des forces de droite et fascistes dans les gouvernements et les parlements a pour conséquence que les droits des travailleurs et des femmes, acquis au cours des siècles, sont à nouveau repoussés et même abolis….

Le débat est ouvert -1

Débat:
Chers camarades,
je suis en partie d’accord avec votre analyse des résultats électorales des européennes. D’accord sur le vote « anti-Macron », sur le dégoût de la politique bourgeoise et sur le niveau de conscience de classe insuffisant pour voir que Macron/Renaissance et Bardella/RN servent les mêmes maîtres, le capital monopoliste. Enfin j’apprécie votre attitude critique par rapport au « Nouveau front populaire » qui crée des espoirs sans tirer les leçons négatifs du passé. Il se brisera très probablement aussi vite que le NUPES il y a deux ans. Et surtout qui ne ressoudera pas le problème ni du capitalisme ni du fascisme menaçant.
Mais je  ne suis pas d’accord avec le paragraphe qui me semble contradictoire et ambiguë…

Après les élections : Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Voici quelques réflexions sur la situation actuelle en France. Nous vous les soumettons et nous attendons vos commentaires, critiques et réflexions.

Après les élections :

Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Les résultats des élections de dimanche soir ont été un coup de tonnerre et encore plus l’annonce de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées pour fin juin !

Le résultat des élections montre avant tout une crise et un large rejet des institutions et de la politique bourgeoise surtout au niveau national mais aussi européen. Ce qui peut se transformer en une nouvelle crise sociétale.

Environ 48,5 % des inscrits se sont abstenus, surtout dans les régions ouvrières où l’abstention a atteint 60 % voire plus. Depuis dimanche soir, des manifestations et des réunions publiques ont lieu quotidiennement dans les grandes villes, et le week-end prochain, la mobilisation sera massive – surtout contre l’ultra-droite du Rassemblement national (RN), mais aussi contre Macron !

Ces élections sont avant tout une défaite du gouvernement Macron avec ses innombrables crises, avec sa politique de droite, ses attaques contre les retraites, l’appauvrissement de la population, la défense du nucléaire, sa politique de guerre et de répression…