Notre camarade est libre !

Ce mardi soir, nous apprenions l’arrestation d’un militant pro-palestinien à Paris, interpellé par une dizaine de policiers à peine descendu de son avion en revenant de voyage. Son seul crime avait été de soutenir ouvertement la résistance du peuple palestinien et de condamner le génocide en cours, notamment dans la manifestation pour la libération de Georges Abdallah organisée le 8 février, à Paris.
En l’espace de 48h, une déferlante de dénonciations sionistes avaient fait le tour des réseaux sociaux après la diffusion d’extraits vidéos d’une intervention, le préfet de police de Paris annonçant ouvrir une procédure de répression à son encontre.
Le lendemain, près de 24h après l’arrestation, il est annoncé dans une série de communiqués que « ni ses avocats, ni ses camarades n’ont de nouvelles de lui ». Des rassemblements spontanés sont donc organisés à la hâte devant des dizaines de mairies, préfectures ou hôtels de police. Cette après-midi, après l’avoir retenu près de 48h, le militant a été enfin libéré grâce à la mobilisation marquée sur tout le territoire.

Bilan de la réunion de présentation de l’ICOR samedi 15/02 à Paris

Une réunion à Paris de présentation de l’ICOR par l’UPML :
Un débat qui s’engage et une coopération en perspective
L’Union prolétarienne marxiste-léniniste a présenté l’ICOR devant 20 à 25 personnes, parmi elles l’Association culturelle de Dersim qui nous avait proposés son local, en présence de l’Association culturelles des travailleurs immigrés turcs (ACTIT).
« Le puissant capitalisme mondial attaque tout et veut écraser les révolutionnaires. »…

Trump, Musk, et la folie impérialiste : le bal des bouffons fascisants

Dans l’énième épisode de la tragédie américaine, Donald Trump, cet éternel clown grimé en chef d’État, menace d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Rien que cela ! Si cela peut sembler être un mauvais sketch, ce sont les répercussions sur le monde entier qui transforment la farce en drame. Derrière les déclarations grotesques se cache une vérité bien plus inquiétante : le capitalisme en crise cherche désespérément à redistribuer les cartes géopolitiques par la force. Et soyons clairs, Trump n’est pas une aberration isolée, mais le produit inévitable d’un système impérialiste pourrissant.

Manifestation : Contre le fascisme, Pour la justice – le 11 janvier 2025 à Paris. Rejoins le bloc internationaliste !

Appel à rejoindre le bloc internationaliste dans la manifestation du 11 janvier 2025, à 10h à la Gare du Nord.
Appel à un cortège internationaliste pour la manifestation : Contre le fascisme, pour la justice : réponse internationaliste
Le 9 janvier 2013 et le 23 décembre 2022, deux attentats frappaient le coeur de Paris. A deux reprises, trois militant·e·s kurdes étaient brutalement assassiné·e·s. Le 9 janvier, c’est Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez qui sont victimes d’un triple féminicide commis par un agent infiltré du MIT (services secrets turcs). Presque dix ans plus tard, c’est Evîn Goyî, Mîr Perwer et Abdurrahman Kizil qui sont assassiné·e·s au Centre culturel kurde Ahmet Kaya.
Sakine Cansiz (Sara) était, notamment avec Abdullah Öcalan, l’une des sept fondatrices du PKK (le Parti des travailleuses et des travailleurs du Kurdistan, mouvement de libération national kurde). Après avoir subi la torture dans les geôles turques, elle a été à l’origine de l’armée des femmes (YJA-Star). Fidan Dogan (Rojbîn), responsable dans la diplomatie du CDK-F (Conseil démocratique kurde en France), était en contact régulier avec les organisations de la gauche française mais aussi les représentant·e·s de l’État. Leyla Şaylemez (Ronahî) était une jeune militante, organisée dans la branche de la jeunesse. Tout comme Sakine Cansiz, Evîn Goyî était une des pionnières de la révolution des femmes…

Résolution de l’ICOR sur les élections aux USA

Après l’élection de Trump aux États-Unis – L’ICOR se tient prête pour un Front Uni mondial antifasciste, anti-impérialiste et pour le socialisme !
Le 6 novembre 2024, Donald Trump a gagné les élections présidentielles aux États-Unis et entrera à la Maison Blanche. Ainsi, à la tête des États-Unis, grande puissance impérialiste et principal fauteur de guerre dans le monde, se trouve un président qualifié sous différents angles d’ultra-réactionnaire, de populiste de droite ou de fasciste. Cela augmente la dangerosité de l’impérialisme américain qui, que ce soit sous les démocrates ou les républicains, a toujours déclenché des guerres et détruit l’homme et la nature. Avec leur programme agressivement réactionnaire, les monopoles autour de Trump veulent surtout rattraper leur retard dans la rivalité avec la Chine. Cela a des conséquences politiques mondiales pour la masse des gens dans le monde entier, surtout en cas de crise et de menace de guerre.
Leur programme : Attaque générale contre les travailleurs, les grévistes doivent pouvoir être licenciés immédiatement ; attaques contre les salaires ; accélération de la catastrophe écologique mondiale par un salto arrière sur les quelques progrès acquis en matière de politique environnementale, promotion forcée des énergies fossiles du pétrole et du gaz ; intensification de la concurrence inter-impérialiste par le programme agressif « America first » ; attaque générale contre la classe ouvrière, le mouvement révolutionnaire tout comme le mouvement syndical et ses droits …

Les projets effrayants du fasciste Trump

Trump a établi le criminel Matt Gaetz en tant que procureur général des États-Unis. Son attitude fasciste est claire : il répand la théorie du complot des élections de 2020 volées et nie le résultat des élections. Il a fait l’objet d’une enquête pour gaspillage d’argent lors de la campagne électorale, d’usage de drogues illicites et de violence sexuelle contre un mineur sans qu’aucune accusation ne soit portée. Cependant, il y a beaucoup de témoins. Gaetz serait centralement responsable de l’application des déportations massives de millions de migrants et des actions « contre les ennemis politiques ».

Kristi Noem, qui est destiné à diriger le ministère de la Sécurité Intérieure – Sécurité du territoire -, doit prendre en charge la gestion des déportations massives. Son autorité a des pouvoirs étendus, un budget de 60 milliards de dollars et plus de 230 000 employés. À cette fin, elle travaillera en étroite collaboration avec le chef de la protection des frontières, Tom Homan. Selon les propos de Trump, comme un « tsar de la frontière », déjà connu pour sa cruauté particulière, y compris contre des milliers d’enfants migrants.

La guerre économique impitoyable est prévue contre les concurrents impérialistes avec des droits de douane de 60 pour cent sur les marchandises en provenance de Chine et de 20 pour cent pour toutes les autres importations. Le chef du fournisseur de services pétroliers Monopol Liberty Energy, Chris Wright, en tant que secrétaire américain à l’énergie, est censé lancer un revirement radical dans la politique climatique des États-Unis en faveur des combustibles fossiles….