19 juin 2025

les dockers de Fos font honneur à la classe ouvrière

Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage. Et ce ne sont pas de vagues déclarations de paix ou de « diplomatie humanitaire » qui y changeront quoi que ce soit. Ce sont des actes, des ruptures concrètes, assumées, qui tracent une ligne de classe. À Fos-sur-Mer, les dockers CGT viennent de le faire. Ils ont dit non. Non au chargement de la mort. Non à la participation française à l’écrasement sanglant du peuple palestinien.

Trois conteneurs, remplis de pièces pour mitrailleuses et de tubes de canon, devaient partir pour Israël, via le port de Haïfa. Trois conteneurs de trop. Mercredi et jeudi, les dockers ont bloqué. Le navire Contship Era a levé l’ancre, direction Gênes, mais les armes sont restées à quai. Et c’est très bien ainsi. Voilà ce que signifie être du bon côté de l’Histoire. Voilà ce que signifie refuser la complicité avec un génocide en cours.

Liberté pour G.I.Abdallah ! Manifestons samedi 14 juin à Paris !

Depuis le 2 mars, Israël bloque la livraison de marchandises et de biens de première nécessité pour les quelque 2,1 millions d’habitants de la bande de Gaza, ce qui fait que de plus en plus de personnes meurent de faim chaque jour. Une catastrophe humanitaire d’une cruauté indescriptible. L’État israélien veut exterminer le peuple palestinien !
Le soutien des États-Unis, le soutien aussi du gouvernement français, rendent possible ce génocide par le gouvernement fasciste-sioniste d’Israël !
La critique et la résistance mondiales contre les crimes du gouvernement israélien sont réprimées, mais elles grandissent ! Les dockers de Marseille et d’autres pays bloquent des livraisons d’armes…

Nakba, effacez moi tout ça !

Depuis le début de la dernière décennie, les équipes du ministère de la Défense ont fouillé les archives locales et retiré un grand nombre de documents historiques afin de dissimuler les preuves de la Nakba.
Il y a quatre ans, l’historienne Tamar Novick a été choquée par un document qu’elle a trouvé dans le dossier de Yosef Vashitz, du département arabe du parti de gauche Mapam, dans les archives Yad Yaari à Givat Haviva. Le document, qui semblait décrire les événements qui ont eu lieu pendant la guerre de 1948, commençait ainsi :
« Safsaf [ancien village palestinien près de Safed]: 52 hommes ont été
capturés, ligotés les uns aux autres, une fosse a été creusée et ils ont été
abattus. 10 étaient encore en train de convulser. Des femmes sont venues, implorant notre pitié. Trouvé corps de 6 hommes âgés. Il y avait 61 corps. 3 cas de viol, dont un à l’est de Safed, fille de 14 ans, 4 hommes tués par balle. Ils ont coupé les doigts d’un d’entre eux avec un couteau pour lui voler une…

Sétif, Haiphong, Madagascar : La République a tiré dans le tas

On voudrait nous faire croire que ces massacres sont des “accidents” de parcours, des “erreurs” de la République, des bavures d’un passé regrettable. Mensonge ! Ils sont la continuité logique, systémique de l’ordre capitaliste-impérialiste.

Quand la bourgeoisie “démocratique” perd le contrôle dans les colonies, elle envoie l’armée, pas les urnes. Et elle continue aujourd’hui, avec d’autres méthodes : pillage économique, interventions militaires, accords de coopération, soutien aux régimes fantoches ; ou encore tromperies comme en Kanaky et autres colonies françaises, Françafrique, CFA, bases militaires : rien n’a disparu, les formes ont changé mais le fond est le même.

Ce qu’ils ont testé à Sétif, Haiphong, Madagascar,… ils le perfectionnent à Gaza, au Sahel, ou dans les rues de Nanterre. La répression policière dans les quartiers populaires, les violences d’État contre les grévistes et les délégués syndicaux combattifs, les contrôles au faciès, la chasse aux Sans-papiers, les lois sécuritaires ne sont pas des “dérives”. Ce sont des « mises en pratique » de la dictature de la classe dirigeante bourgeoisie. Le même mépris de classe et de race, les mêmes logiques de domination, la même violence systémique.

Israël, ou la logique sanglante d’un État colonial

… « trop sensible », qu’il faut prendre des « pincettes »… Mais la vérité crève les yeux et hurle dans les ruines de Gaza : Israël est un État colonial de peuplement, qui expulse un peuple pour en installer un autre. Ce n’est pas un malentendu, ce n’est pas une dérive militariste ou intégriste, ce n’est pas une tragédie de plus dans une région instable. C’est le produit logique du colonialisme, et l’enfant chéri de l’impérialisme occidental.

La souffrance du peuple juif, immense, incontestable, a été cyniquement instrumentalisée pour justifier une injustice radicale : chasser, déposséder, et dominer un autre peuple, le peuple palestinien. La Shoah a été instrumentalisée pour couvrir la Nakba. C’est insupportable moralement, mais c’est surtout un piège historique, une impasse sanglante qui menace tout le Moyen-Orient – et qui, au final, ne protège même pas les Juifs.

Ils peuvent couper les fleurs, mais ils n’arrêteront pas le printemps

L’Union soviétique était alors le pays socialiste dirigeant et la principale force d’écrasement du fascisme hitlérien, finalement en lien avec la coalition anti-hitlérienne. La capitulation du fascisme hitlérien a également démontré la victoire et la supériorité du socialisme sur le capitalisme impérialiste. Dans la lutte des partisans, des alliances antifascistes ont résisté et contribué à la victoire dans de nombreux pays du monde. Les forces communistes en étaient le noyau et souvent la force principale. Dans le camp d’extermination fasciste de « Buchenwald » en Allemagne, les détenus ont réussi à se libérer eux-mêmes sous la direction des communistes et d’un comité international du camp. La force de l’Union soviétique socialiste a donné des ailes à l’esprit révolutionnaire des ouvriers et des peuples du monde entier. En Europe de l’Est et du Sud, ils ont obtenu de haute lutte des révolutions démocratiques populaires et se sont engagés sur la voie du socialisme. En Asie, des mouvements révolutionnaires se sont renforcés, notamment en Chine, au Vietnam et en Corée. Les mouvements de libération nationale ont pris leur essor dans les colonies et les pays dépendants.