16 juillet 2024

DES JEUNES DU PARC DE BELLEVILLE S’ADRESSENT AU NFP

LES MINEUR.ES NON-ACCOMPAGNÉ.ES DU COLLECTIF

Réuni en Assemblée Générale le 18 juin à la Bourse du Travail\ de Paris, salle Ambroise Croizat. ìe Collectif des Jeunes du Parc de Belleville a lu le programme du Nouveau Front Populaire  Ce dernier donne de l’espoir pour construire une société juste dans laquelle les étranger.es ne seront pas traité.es comme des boucs émissaires, mais comme des sujets politiques ayant des droits.

Ce programme de gauche prévoit d’adopter « immédiatement vingt actes de rupture pour répondre à l’urgence sociale, au défi climatique, à ia réparation des services publics. un chemin d’apaisement en France et dans le monde”

Nous interpellons néanmoins le Nouveau Front Populaire car nous constatons qu’il manque certains points essentiels sur lesquels nous demandons un positionnement clair en accord avec les droits humains.

Nous sommes des centaines de mineur.es isolé.es, oublié.es et discriminé.es par l’État. Nous survivons dans les rues de ce pays, sans aucun statut reconnu par les institutions le temps de notre recours de minorité, Nous sommes abandonné.es à notre sort, sans accès à la santé, à l’école, à un toit et à des conditions de vie décentes. Nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes pas mentionné.es dans votre programme de “rupture” vers plus de justice alors que notre présence est visible dans les rues alors que notre Collectif de mineur.es lutte ardument depuis des mois pour revendiquer le respect du Droit des Enfants adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies. Depuis la création de notre Collectif, nous exerçons notre droit d’expression: le seul qu’iì nous reste, pour répondre toujours présent.es à toutes les manifestations en défense des services publics : école publique, travail social, santé culture…

«Sacrifices» : Macron rêve de troisième guerre mondiale

Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste  de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)

«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.

Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».

Appel du Mouvement des étudiants palestiniens de la bande de Gaza

Alors qu’Israël poursuit sa guerre génocidaire jusqu’au dernier refuge de Rafah, les étudiants palestiniens lancent un vibrant appel à celles et ceux qui manifestent sur les campus partout dans le monde. Ils saluent chaleureusement les manifestants comme partie prenante du mouvement de libération de la Palestine et les appellent à intensifier cette intifada mondiale des étudiants pour stopper la complicité des gouvernements occidentaux dans le massacre en cours.
Au mouvement mondial des étudiants cherchant à mettre un terme à la guerre génocidaire.
Il est temps de passer à une intensification du caractère révolutionnaire de l’intifada mondiale des étudiants en faveur de la Palestine
Nous rédigeons cet appel à partir de notre mouvement estudiantin dans la bande de Gaza, depuis le cœur de la Palestine occupée, sous l’extrême brutalité des bombardements sionistes, des explosions et des déflagrations du monstrueux cauchemar de mort…

Radicalisation d’Attal # la jeunesse brisera le SNU !

L’école est un sujet médiatique pour Gabriel Attal qui lui permet de parler à l’électorat d’extrême-droite. Pourtant, c’est avec le destin de millions d’élèves que joue le premier ministre. Les annonces de ce jour sont particulièrement alarmantes et mettent en danger notre démocratie : l’État renonce à protéger les jeunes et à leur garantir l’égalité de traitement, il s’emploie à les criminaliser pour les rendre dociles, dans la continuité de la mise en place du SNU. Attal sait que la jeunesse est une force de transformation sociale, il est donc prêt à rompre avec les valeurs de notre démocratie pour la démoraliser, l’humilier, la briser. Pourtant la jeunesse n’est ni violente, ni incontrôlable, elle subit la violence sociale que le gouvernement fait régner aujourd’hui.

Jeunes de Belleville contre LA LOI DARMANIN

La loi immigration est passée et les préfectures exécutent les ordres de Darmanin pour « rendre la vie impossible aux migrant.e.s » Les Jeux Olympiques approchent et Macron envoie sa police vider les rues, vider les gymnases, vider les CROUS. Pas de place pour les migrant.e.s dans le sale monde de Macron : mineurs isolés, familles avec enfants à la rue. Toutes celles et ceux qui partagent ce constat se posent la même question : comment agir, que faire ? Nous lançons un avertissement à celles et ceux qui justifient de leur inaction en se répétant en boucle « qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : l’histoire se rappellera qu’à Paris, il aura été en revanche possible d’accueillir tous les flics du pays car en plus des milliers de places en CROUS, ce sont 40 gymnases qui seront réquisitionnés pour héberger policiers, gendarmes et soldats cet été! Les mineurs isolés du collectif du parc de Belleville en appellent à toutes celles et ceux qui ne veulent pas de cette société-là, toutes celles et ceux qui savent qu’on a tout à perdre si on ne résiste pas, toutes celles et ceux qui comprennent que l’heure est grave et qu’il s’agit désormais de ne plus reculer.!

SNU : Que signifie cette obsession du réarmement ?

Un « réarmement civique et moral »?
Ce début d’année 2024 a été marqué par les déclarations du président de la République et de plusieurs ministres sur la nécessité d’un «réarmement civique et moral » de la jeunesse. Prisca Thevenot (ex-Secrétaire d’État à la Jeunesse et au SNU, aujourd’hui porte-parole du gouvernement) développe à ce propos : « Le sens du devoir, il n’est pas inné, il s’apprend, il se développe, il s’entretient. Et oui, le Service national universel permet cela. Nous devons nous rappeler que nous avons un destin commun, peu importe d’où l’on vient, où on habite, qui l’on est. »
Cette idée fausse du « destin commun », vieille rengaine de la propagande de guerre, participe, comme l’uniforme, à la tentative gouvernementale de masquer les inégalités sociales. Or, dans l’Histoire comme de nos jours, ce sont les milieux populaires qui paient le plus lourd tribut à la guerre, qu’on soit envoyé·es au front ou qu’on subisse les destructions et la misère qu’elle engendre. Proposer le stage de cohésion du SNU comme seule alternative aux élèves de seconde qui ne trouveraient pas de stage dans le monde professionnel au mois de juin, correspond d’ailleurs à cette idée. Ce sont élèves les plus pauvres, ne bénéficiant pas toujours d’un réseau suffisant, qui se retrouveront inscrit.e.s au stage de cohésion du SNU.