14 décembre 2024

Où est le pognon Bruno ?

Bruno Lemaire(de) a beau pleurer sur le « poids des dépenses publiques », et que le « tout gratuit ne peut pas durer », les aides sociales et publiques ne font que baisser depuis des années. Parallèlement, les recettes de l’Etat tendent à augmenter, entre autre avec une TVA qui profite d’une inflation record, qui vient remplir les caisses de l’Etat. Alors la question est la suivante : où est passé le pognon Bruno ? Réponse simple : au CAC40, mais comment ?

Nous ne sommes pas gouvernés par des bolchéviques, mais les entreprises n’ont jamais été autant perfusées par les finances publiques ! Résultat, on bosse et ils raflent la mise. Alors que la productivité (de notre travail) augmente, la bourgeoisie en veut encore plus. Au lieu de pouvoir dégager du temps libre, ils veulent nous faire bosser jusqu’à 70 ans, au lieu d’injecter de l’argent dans les services publics, on les dépouille…

Créer les conditions d’une riposte large à la montée du fascisme

Allons-nous encore longtemps regarder croître et déborder, avec effarement et comme paralysé.es, le fleuve nauséabond alimenté par les marchands de haine ? Allons-nous continuer de nous contenter de pétitions, sans lendemain, contre la montée de l’extrême droite et la banalisation insupportable des discours d’exclusion et de haine au quotidien ? Allons-nous, comme dans les années 1930 laisser doucement l’intolérance et le rejet de l’autre s’emparer des esprits ? Nous sommes suffisamment avertis depuis l’affaire Dreyfus jusqu’à l’arrivée des nazis au pouvoir, après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933, des conséquences dramatiques du silence de la plupart des responsables politiques pour enfin organiser un sursaut à l’image des protestations massives des populations allemandes qui viennent de se dérouler dans les différents Länder contre le fascisme.
Il devient désormais urgent de défendre et faire connaître, par le biais d’une large coordination, toutes les initiatives possibles et imaginables pour faire reculer de manière significative les idées et les projets de l’extrême droite et d’une droite qui n’hésite plus à présenter son vrai visage.

9 février 1934 : résistance antifasciste dans l’Est parisien

Si l’évolution du monde semble ressembler à ce qu’il était à la veille de la 2ème guerre mondiale : montée du fascisme, développement des guerres, cela n’est pas dû au hasard. « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » écrivait Berthold Brecht et nous savons qu’elle est engendrée par le capitalisme. Tant que celui-ci domine la bête resurgira et il faut se préparer à l’affronter dans les idées, les politiques,… et s’en donner les moyens en termes d’organisation. C’est pourquoi l’Union Prolétarienne est membre de l’ICOR et maintenant du Front Uni international contre l’impérialisme, le fascisme et la guerre. Rappeler la résistance anti-fa du 9 février, c’est rappeler qu’il existait à l’époque un centre d’organisation de celle-ci : le Parti Communiste. C’est d’un Parti, un Parti communiste révolutionnaire, ce que n’est plus le PCF. Alors camarades regroupons nos forces, ne restons pas isolés, dispersés !

Tract du comité central du MLPD

Ébullition en Allemagne ; des centaines de milliers de personnes ont manifesté ce week-end contre le parti de plus en plus fasciste « Alternative für Deutschland », AfD (« Alternative pour l’Allemagne »). Un mouvement antifasciste massif se lève et descend dans la rue. Ces évènements on pour base une crise politique durable du gouvernement en Allemagne. Les sondages et les masse-médias mettent en avant des chiffres d’électeurs favorables à un vote pour l’AfD.  On connaît tout cela ici en France !

Déclaration finale de la 3e Conférence internationale des mineurs (CIM)

La 3e Conférence internationale des mineurs (CIM), qui s’est tenue du 31 août au 3 septembre 2023, a constitué un grand pas en avant dans l’union internationale des mineurs du monde. 35 délégués expérimentés de 19 pays1 ont échangé leurs opinions et leurs expériences et ont décidé avec le plus grand sérieux d’une collaboration encore plus étroite et plus puissante à l’avenir.

La portée réelle de la conférence est encore bien plus grande : 30 délégués de 18 pays se sont vu refuser l’entrée dans l’espace Schengen par des tracasseries de visa liées au cloisonnement de l’UE. La conférence a protesté fermement contre les mesures bureaucratiques rigoureuses qui tentent clairement de saper l’union auto-organisée des mineurs dans leurs syndicats et organisations de base. Ils n’y sont pas parvenus ! Toutes les délégations réprimées étaient avec nous sous une forme ou une autre.