La marche de la 3e Conférence mondiale des femmes
Les déléguées à la conférence et les participantes sélectionnées dans 45 pays pour la 3e Conférence mondiale sur les femmes de la base ont commencé à se réunir en Tunisie.
Anti-capitaliste, pour le socialisme véritable
Les déléguées à la conférence et les participantes sélectionnées dans 45 pays pour la 3e Conférence mondiale sur les femmes de la base ont commencé à se réunir en Tunisie.
Les déléguées donnent à la conférence un rapport sur les luttes des femmes dans les différents pays . Les rapports sont la base des débats et des décisions de la conférence pour ses activités futures. Voici le rapport de la déléga-tion de France à la conférence de Tunis qui commence le samedi 3 septembre. (la rédaction du Site)
Nous vivons une période de crises et de révoltes mondiales contre la détérioration croissante des conditions de vie des grandes masses. Partout, les femmes sont des forces décisives dans les mouvements sociaux.
La conférence mondiale des femmes à Tunis en septembre prochain permet aux femmes de nombreux pays du monde de se réunir et d’échanger.
C’est à pas de géant et avec de grandes attentes que nous nous dirigeons vers la 3e Conférence mondiale des femmes de la base en 2022 : C’est là que se rencontrent les ouvrières, les paysannes, les infirmières et les aides-soignantes, les enseignantes, les cuisinières, les femmes au foyer, les femmes de ménage, les artistes et les médecins… Nous échangeons sur nos luttes, nos revendications, nos rêves et nos espoirs et organisons la solidarité internationale. Des femmes du mouvement de femmes combatif de nombreux pays et d’un large spectre « de la religion à la révolution » préparent la conférence de manière démocratique, ouverte sur le plan idéologique et non partisane, indépendante financièrement ou autofinancée. Le comité de femmes « Latifa Thamaalah » organise le déroulement en Tunisie.
La Commune s’est imposée à Paris pendant 72 jours et plus brièvement encore dans plusieurs villes; première dictature du prolétariat sur les classes exploiteuses dans un pays en guerre et où dominait encore la paysannerie