14 janvier 2025

Dominique Bernard, Samuel Paty et le referendum sur l’immigration

Nous remercions Jacques Lancier pour cette minutieuse analyse chiffrée  de deux évènements tragiques qu’il met en relation avec l’instrumentalisation politique qui en est faite. On voit nettement apparaître dans quels perspectives cela se fait. Tout d’abord on veut brouiller les esprits sur la réalité de l’éducation nationale : manque de profs, de matériel, encadrement pratique et idéologique des élèves et des pédagogues paralysant l’éveil de l’esprit critique… Ensuite il s’agit de développer un climat de peur et de division dans la population : on crée un amalgame, sans cesse répété, entre criminalité et immigration (notamment maghrébine). Enfin, cet ensemble traduit une très nette tendance à la droitisation du régime capitaliste plongé dans des crises multiples.     

Zemmour, immigration et capitalisme !

Cet article a pour but de traiter l’immigration vue depuis les pays occidentaux. Il vise à montrer comment la grande bourgeoisie, actuellement à la manœuvre dans un monde globalisé, est pour l’immigration (choisie ou non). Il s’agit pour elle d’avoir une main-d’œuvre (qui est une marchandise comme une autre) de moins en moins chère et docile quelle que soit sa couleur — et si en plus cette bourgeoisie peut diviser les prolétaires c’est encore mieux.

Mayotte, Massacre à la pelleteuse

Mayotte point de départ de la colonisation de l’archipel comorien avait pourtant refusé d’adhérer à la constitution proposée au référendum du 28 septembre 1958 (l’adhésion à l’union Française sous la 5ème République), mais à cette date les résultats avaient été comptabilisés globalement puisqu’ils allaient dans l’intérêt de la France contrairement aux consultations qui viendront ensuite et par lesquelles la France se permettra de s’emparer illégalement de Mayotte. 

La société française profondément ébranlée

Trois mois de luttes, de grèves, de manifestations, d’affrontement contre la loi sur les retraites. C’est devenu une lutte politique acharnée contre le gouvernement et l’ensemble de sa politique. Toutes les institutions sont concernées et le gouvernement va de crise en crise : fermeture d’écoles, licenciements, précarité, crise des pêcheurs, crise de l’eau, de l’environnement, des services publics: hôpitaux, éducation, égalité des femmes (hommage « Macronal » à Gisèle Halimi)… L’augmentation du coût de la vie est une question particulièrement brûlante, d’autant que la pauvreté s’accroît. Colère et haine contre le gouvernement sont fortes.