27 avril 2024

La Suisse dans la tempête

Salutations du „Groupe marxiste-léniniste de Suisse“ (MLGS)

Chers amis,  nous vous envoyons les salutations internationalistes solidaires de la Suisse.

Le drapeau de la tempête d‘une catastrophe écologique mondiale est au rouge

La „bonne nouvelle“ d’abord : selon les derniers résultats de la recherche, les sangliers peuvent s’adapter au changement climatique et continueront d’habiter la planète, aux côtés des rats et des souris, même si l’humanité ne peut plus y exister.

Le fait que la catastrophe écologique soit minimisée par les États impérialistes, comme c’est le cas actuellement à Dubaï, correspond à la logique capitaliste selon laquelle les intérêts de profit passent avant tout. Les participants à la conférence sur le climat ne sont pas surprenants dans ce contexte : la conférence a été ouverte par Sultan Al Jaber, le président et CEO de la Abu Dhabi National Oil Company, sous les yeux de plus de 2400 lobbyistes du pétrole et du gaz.

Au terme de ce qui devrait être l’année la plus chaude que la Terre ait connue depuis que les températures sont mesurées, cette conférence sur le climat est une déclaration de faillite et nous devons agir de toute urgence.

Nous sommes en Suisse, les régions alpines sont particulièrement touchées par la catastrophe écologique qui a commencé. En Suisse, la température moyenne annuelle a augmenté d’environ 2 °C (tendance linéaire) depuis 1864.

Ce fut l’hiver le plus chaud depuis le début des mesures. L’été n’est arrivé qu’en juillet. En décembre, un temps anticyclonique persistant a entraîné des records d’ensoleillement, de sécheresse et un manque de neige prononcé. Cela a eu un impact massif sur les glaciers, qui ont perdu environ 36 pour cent de leur volume depuis 2001. Dans 30 ans, nous aurons un problème d’eau massif en Suisse et en Europe.

Le permafrost dégèle en de nombreux endroits Les sols ne sont plus stables, des éboulements s’abattent sur la vallée, des villages entiers deviennent inhabitables ou sont coupés du monde extérieur pendant une longue période et ne peuvent être approvisionnés que par hélicoptère.

Dans le Climate Change Performance Index, la Suisse occupe la 21e place sur 67, ce qui la place encore derrière l’Inde ou l’UE.

D’innombrables exemples sont publiés chaque jour dans les journaux. Les effets concrets sur l’homme et la nature sont visibles et perceptibles.

Les ibis chauves, d’abord disparus en Suisse, se sont réinstallés. En raison du climat plus chaud, ils volent trop tard vers leurs quartiers d’hiver et ne peuvent plus traverser les Alpes à cause des thermiques. Ils sont désormais transportés en taxi de l’autre côté de la frontière pour pouvoir continuer à voler.

De même, une opération de sauvetage a dû avoir lieu pour les truites de rivière, les goujons, les vairons et les écrevisses, qui ont été pêchés parce qu’ils n’auraient pas survécu en raison du manque d’eau et des températures supérieures à 35 degrés.

Et des voix critiques s’élèvent, le problème n’est pas résolu si nous devons retirer des exercices permanents de pompiers. Tout est lié, si les glaciers sont irrémédiablement détruits, un grand espace vital est également détruit.

Les gens ne veulent pas sombrer dans la barbarie, ils développent une inventivité infinie. Mais il faut le dire clairement, seul un dépassement révolutionnaire du capitalisme et le véritable socialisme peuvent encore ralentir, atténuer et en partie aussi inverser une catastrophe écologique.

Vos camarades du MLGS

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