16 juillet 2024

Nouvelles de l’Oural (Russie)

Nous aimerions vous informer de la situation économique de notre pays afin de mieux montrer les perspectives qu’a la guerre impérialiste menée par la Russie et la probabilité de changements révolutionnaires. Jusqu’à une période relativement récente, les sanctions économiques fonctionnaient extrêmement mal. Tout était sur les rayons et arrivait régulièrement dans les entreprises industrielles à des fins diverses : civiles et militaires. En fait, les produits occidentaux interdits par les sanctions étaient importés en Russie depuis la Turquie et le Kazakhstan. Cela se produisait de manière extrêmement libre et sans problèmes sérieux. Cela concerne principalement l’électronique industrielle et un certain nombre de produits alimentaires. Ce qui ne pouvait pas être importé par leur intermédiaire est importé de Chine (produits industriels bon marché) ou avait été remplacé par la production russe. Cependant, ces derniers mois, en raison de la menace de sanctions contre les banques chinoises, il est devenu beaucoup plus difficile pour les entreprises russes d’acheter des produits en provenance de Chine. Les livraisons de nombreux types de marchandises en provenance de Chine sont fortement retardées. Cependant, nous ne pouvons pas encore affirmer que cela affecte d’une manière ou d’une autre l’industrie ou les consommateurs russes, et nous ne pouvons donc pas supposer que cela révolutionnarisera la société russe ou créera une grave crise de la production industrielle….

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste
En 1944, le marxiste-léniniste et résistant allemand antifasciste Willi Dickhut a analysé l’invasion de la côte atlantique nord de France par les troupes américaines, britanniques et canadiennes comme « l’action la plus grandiose de cette guerre ». Dans la lutte de résistance antifasciste du Parti Communiste d’Allemagne (KPD), mené dans l’illégalité, il disait de manière prémonitoire : « Le début de l’invasion est en même temps le début de l’effondrement militaire et politique de l’Allemagne hitlérienne ».
Lors de l’opération militaire appelée « D-Day » (Jour J), 156 000 combattants ont débarqué sur cinq plages de Normandie ou ont été parachutés dans l’arrière-pays. Leur faisaient face environ 50 000 soldats de l’armée allemande fasciste, qui s’attendaient à l’attaque dans leurs fortifications.
Par cette intervention la coalition anti-hitlérienne, qui regroupait l’Union soviétique, les États-Unis et la Grande-Bretagne en tant qu’alliés, avait enfin ouvert un deuxième front en Europe. Peu après l’attaque de l’Allemagne contre l’Union soviétique en 1941 et la formation de l’alliance militaire antifasciste, Staline avait déjà formulé une demande en ce sens. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, il existait également des mouvements dirigés par les partis communistes locaux en faveur de l’ouverture d’un deuxième front…. 

«Sacrifices» : Macron rêve de troisième guerre mondiale

Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste  de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)

«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.

Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».

De l’interaction entre le fascisme et la guerre

Voici la 3ème partie d’un document de nos camarades d’Allemagne  (le Parti Maxiste-léniniste d’Allemagne -MLPD- membre de l’ICOR) : « La guerre en Ukraine et la crise ouverte du système impérialiste mondiale ». Cette 3ème partie est tout à fait en rapport avec l’évolution actuelle de la situation mondial : la crise du capitalisme le pousse à chercher des solutions dans la fascisation en interne et à la guerre impérialiste en externe.

L’interaction entre le fascisme et la guerre

 Guerre impérialiste et fascisme sont des frères siamois. Willi Dickhut a écrit à ce sujet :

 « Le fascisme n’est pas seulement une forme de domination de la réaction la plus sombre, de la pire répression à l’intérieur du pays contre le/son propre peuple, mais aussi une agression meurtrière à l’extérieur, contre d’autres peuples. Le fascisme, c’est la guerre ! »

 La loi martiale bourgeoise légalise meurtres, destructions ou dévastations après le début de la guerre contre un adversaire militaire. D’une manière générale, elle est associée à l’état d’urgence en politique intérieure.

 Le président de la République russe Poutine avait établi sa position dominante déjà pendant des années avec des méthodes fascisantes dans l’intérêt du capital financier russe. Il a fait éliminer l’opposition critique envers le gouvernement, réduire la liberté de presse et placer sous le contrôle étatique les médias critiques. Les vrais marxistes-léninistes ont été persécutés et gênés massivement dans leur travail.

Écocide sous nos yeux à Gaza

« La destruction de la terre est une pratique génocidaire systématique »
Des champs retournés, des arbres déracinés, une terre contaminée au phosphore blanc : à Gaza, l’environnement est la victime silencieuse de la guerre. À la place des vergers, des plages de sable et des champs de fraise, qui faisaient la fierté des Gazaouis, se dresse un paysage dystopique fait de bases militaires, de cratères et de ruines. « Nous vivons actuellement une catastrophe environnementale qui engendrera d’autres catastrophes à l’avenir », dit Samar Abou Saffia, activiste écologiste gazaouie.

Ses notes vocales, envoyées par WhatsApp à Reporterre, brossent un portrait sombre de la situation sur place. « Plus de 80 000 tonnes de bombes israéliennes n’ont épargné ni les champs, ni les oliviers, ni les citronniers. Ces destructions environnementales accompagnent les massacres et le génocide, dit celle qui vit maintenant sous une tente à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Lorsque les chars d’assaut pénètrent sur nos terres, ils en détruisent également la fertilité. »

Manifestation européenne à Bruxelles pour la Palestine: Une délégation de l’ICOR était sur place

40.000 réclament à Bruxelles : “Free, free, Palestine !” Composées de camarades de France et d’Allemagne, une délégation de l’ICOR a participé dimanche 19 mai à une manifestation internationale combative et sonore d’environ 40.000 participants. Elle a eu lieu dans le cadre de la commémoration de la Nakba de 1949 (expulsion) et en solidarité avec la lutte de libération de la Palestine. De très nombreux jeunes de Belgique, du Luxembourg, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne et d’Irlande et de nombreux autres de différentes nationalités, ont marqué la manifestation. De nombreux drapeaux palestiniens et pancartes de protestation dénonçaient le génocide commis par Israël. “Free free Palestine”, “One Solution – Revolution”, “One two Three Four – Occupation NO MORE ; five, six, seven, eight – État d’apartheid israélien ; nine and ten – Revolution” – étaient des mots d’ordre souvent criés. Avec des “hotspots ” (interventions au microphone, diffusion de tracts, vente de brochures) à des endroits différents, on a présenté ICOR et ses activités :”Soutien et renforcement des mouvements démocratiques et mouvements laïques dans la lutte de libération du peuple palestinien. » Le micro ouvert était disponible pour des interventions, slogans et chansons. L’ICOR a été représentée à des milliers de personnes, des contacts ont été échangés.