30 avril 2024

Ne touchez pas au Venezuela ! Résolution ICOR


Ne touchez pas au Venezuela ! Pas d’intervention impérialiste dans les affaires intérieures du Venezuela ! Le peuple doit décider lui-même de son sort !

Pour l’unité révolutionnaire afin de vaincre la stratégie de l’impérialisme !

Conformément à l‘appel de notre organisation ICOR, Plataforma Socialista « Golpe de Timon », l’ICOR condamne le plus sévèrement le coup d’État actuel qui se développe au Venezuela, entrepris le 23 janvier par l’auto-proclamation du président, Juan Guaidó, comme président par « intérim » de la République et ceci de la part de l’assemblée nationale tout en méprisant la Cour suprême. Il essaie d’usurper le pouvoir que le peuple, en plein exercice de sa souveraineté, a donné au président légitime réélu, Nicolas Maduro, dans les élections démocratiques du 20 mai 2018.

Cette tentative forcée d’un changement de régime est perpétrée par l’impérialisme US-américain qui, de façon éhontée, a pris l’avant-garde de la direction politique de l’opposition de laquais, soutenu par les gouvernements droitistes fantoches dans la région.

L‘origine de la crise politique actuelle est le blocus économique rigoureux dont souffre le peuple du Venezuela et qui est pratiqué par les centres impérialistes des États-Unis et de l’UE. Avec une stratégie d’étranglement ils tâchent de fermer les voies par lesquelles le pays reçoit des vivres, médicaments, équipements, pièces de rechange etc. Ce faisant, ils tirent profit du caractère dépendant et basé sur des exportations en nombre réduit pour promouvoir une crise économique et politique nationale et de cette manière retirer le soutien du peuple à la révolution bolivarienne.

L’OTAN poursuit la même politique. Cela a plongé le Venezuela dans une situation extrêmement dangereuse et critique. Les activités criminelles et contraires au Droit international de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la France et d’autres membres de l’Union Européenne (UE) font partie d’une stratégie généralisée de pillage des réserves en pétrole du Venezuela et d’endiguement de l’influence croissante de la Chine et de la Russie dans toute l’Amérique latine. De cette manière les contradictions inter-impérialistes s’aggravent massivement sur le dos du peuple vénézuélien avec le danger d’un conflit armé.

Cependant, la crise que subit le Venezuela ne peut pas seulement être ramenée aux menaces et activités de l‘extérieur. Il est important de noter que la direction du gouvernement a aussi commis des erreurs ; les concessions faites à des parties de la bourgeoisie, des vices tels que la corruption, le bureaucratisme et le manque d’efficacité se sont manifestés qui ont aussi détérioré les conditions de vie du peuple vénézuélien. La gauche du Venezuela n’a pas pu consolider sa force d’organisation ni faire une proposition pour avoir une plus grande influence sur la réalité politique nationale dans le but de régler la dispute concernant l’orientation et le positionnement de la voie stratégique vers le socialisme ; et la possibilité s’est affaiblie d’avancer dans la maîtrise des défis révolutionnaires.

D’une part les conditions mentionnées ci-dessus poussent les masses populaires à prendre des positions qui rejettent le caractère social-démocrate qui semble gagner de plus en plus d’influence dans les rapports de force au sein du gouvernement. Et d’autre part elles mènent à ce que des parties de l’opposition de droite concentrent le mécontentement et gagnent des secteurs de la population où, avant, elles n’avaient pas la possibilité de gagner en influence. Pour cette raison, des actions violentes sous couvert de protestations ont été déclenchées dans certaines de ces communes et ont été réalisées par des groupes de l‘extrême droite, y compris par des groupes paramilitaires.

Aujourd’hui la situation ne présente plus seulement une menace. Il s’agit de la tentative d’un coup d’État, initié sans aucun doute à Washington, et où les États-Unis pointent un revolver sur la tempe du peuple vénézuélien et le prennent en otage pour obtenir que le gouvernement national se rende ou accepte des « négociations » ; la proposition va de la simple extradition jusqu’à l’appel démagogique à des élections « libres ». Le succès de cette tentative de coup d’État aurait comme conséquence l’effondrement de l’État national avec des retombées pour tout le continent.

Conformément à l‘appel de notre organisation ICOR, Plataforma Socialista « Golpe de Timon », l’ICOR condamne le plus sévèrement le coup d’État actuel qui se développe au Venezuela, entrepris le 23 janvier par l’auto-proclamation du président, Juan Guaidó, comme président par « intérim » de la République et ceci de la part de l’assemblée nationale tout en méprisant la Cour suprême. Il essaie d’usurper le pouvoir que le peuple, en plein exercice de sa souveraineté, a donné au président légitime réélu, Nicolas Maduro, dans les élections démocratiques du 20 mai 2018.

Cette tentative forcée d’un changement de régime est perpétrée par l’impérialisme US-américain qui, de façon éhontée, a pris l’avant-garde de la direction politique de l’opposition de laquais, soutenu par les gouvernements droitistes fantoches dans la région.

L‘origine de la crise politique actuelle est le blocus économique rigoureux dont souffre le peuple du Venezuela et qui est pratiqué par les centres impérialistes des États-Unis et de l’UE. Avec une stratégie d’étranglement ils tâchent de fermer les voies par lesquelles le pays reçoit des vivres, médicaments, équipements, pièces de rechange etc.  Ce faisant, ils tirent profit du caractère dépendant et basé sur des exportations en nombre réduit pour promouvoir une crise économique et politique nationale et de cette manière retirer le soutien du peuple à la révolution bolivarienne.

L’OTAN poursuit la même politique. Cela a plongé le Venezuela dans une situation extrêmement dangereuse et critique. Les activités criminelles et contraires au Droit international de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la France et d’autres membres de l’Union Européenne (UE) font partie d’une stratégie généralisée de pillage des réserves en pétrole du Venezuela et d’endiguement de l’influence croissante de la Chine et de la Russie dans toute l’Amérique latine. De cette manière les contradictions inter-impérialistes s’aggravent massivement sur le dos du peuple vénézuélien avec le danger d’un conflit armé.

Cependant, la crise que subit le Venezuela ne peut pas seulement être ramenée aux menaces et activités de l‘extérieur. Il est important de noter que la direction du gouvernement a aussi commis des erreurs ; les concessions faites à des parties de la bourgeoisie, des vices tels que la corruption, le bureaucratisme et le manque d’efficacité se sont manifestés qui ont aussi détérioré les conditions de vie du peuple vénézuélien. La gauche du Venezuela n’a pas pu consolider sa force d’organisation ni faire une proposition pour avoir une plus grande influence sur la réalité politique nationale dans le but de régler la dispute concernant l’orientation et le positionnement de la voie stratégique vers le socialisme ; et la possibilité s’est affaiblie d’avancer dans la maîtrise des défis révolutionnaires. **

D’une part les conditions mentionnées ci-dessus poussent les masses populaires à prendre des positions qui rejettent le caractère social-démocrate qui semble gagner de plus en plus d’influence dans les rapports de force au sein du gouvernement. Et d’autre part elles mènent à ce que des parties de l’opposition de droite concentrent le mécontentement et gagnent des secteurs de la population où, avant, elles n’avaient pas la possibilité de gagner en influence. Pour cette raison, des actions violentes sous couvert de protestations ont été déclenchées dans certaines de ces communes et ont été réalisées par des groupes de l‘extrême droite, y compris par des groupes paramilitaires.

Aujourd’hui la situation ne présente plus seulement une menace. Il s’agit de la tentative d’un coup d’État, initié sans aucun doute à Washington, et où les États-Unis pointent un revolver sur la tempe du peuple vénézuélien et le prennent en otage pour obtenir que le gouvernement national se rende ou accepte des « négociations » ; la proposition va de la simple extradition jusqu’à l’appel démagogique à des élections « libres ». Le succès de cette tentative de coup d’État aurait comme conséquence l’effondrement de l’État national avec des retombées pour tout le continent.

La révolution bolivarienne a produit des améliorations innovatrices pour la situation des femmes dans les domaines de l’éducation, de la santé, des soins aux personnes âgées et aux parents isolés et de l’administration communale ; des formes de l’auto-organisation de la base se sont développées, un signal pour toute l’Amérique latine.

En ce moment de clarification il est important d’adresser des messages de solidarité de la part de pays alliés, d’organisations multilatérales, de partis et de mouvements sociaux dans le monde, pour rassembler ce grand mouvement anti-impérialiste qui fait valoir la vérité du Venezuela, s’oppose résolument à l’éventualité d’une guerre, demande des solutions sans paternalisme ni intervention, et qui accompagne la défense du pays et encourage la solidarité avec le peuple vénézuélien et le gouvernement légitimement élu face au siège.

Seuls l’unité et le courage du peuple vénézuélien avec ses profondes racines historiques anti-impérialistes, en unité et solidarité internationales, sont en mesure d’infliger une nouvelle défaite à l’impérialisme US-américain. C’est au mouvement révolutionnaire de gauche de reconstruire le moral collectif avec un programme qui permet d’unifier les luttes populaires, les oriente vers la perspective du socialisme et l’ensemble du peuple travailleur à le construire et le défendre. Nous ne doutons pas une seconde que la victoire du peuple vénézuélien revient à faire échouer la stratégie impérialiste qui est de reprendre le contrôle de l’Amérique latine, car dans cette tentative d’une guerre au Venezuela ils compromettent leur crédibilité en tant que maîtres du monde.

L‘issue de la crise est révolutionnaire !

** Ce paragraphe n’est pas soutenu par le NDMLP Sri Lanka, mais ils acceptent la résolution dans sons ensemble.

Signataires (en date du 28/02/19 – liste actuelle des signataires sur www.icor.info):

  1. PCPCI   Parti Communiste Prolétarien de Côte d’Ivoire, Côte d’Ivoire
  2. ORC   Organisation Révolutionnaire du Congo, République démocratique du Congo
  3. RCP   Revolutionary Communist Party of Egypt (Partie communiste révolutionnaire d’Egypte)
  4. MMLPL   Moroccan Marxist-Leninist Proletarian Line (Ligne prolétarienne marxiste-léniniste marocaine)
  5. CPSA (ML)   Communist Party of South Africa (Marxist-Leninist) (Parti communiste d’Afrique du Sud (marxistes-léninistes))
  6. PCT   Parti Communiste du Togo Togo
  7. PPDS   Parti Patriotique Démocratique Socialiste, Tunisie
  8. CPB   Communist Party of Bangladesh (Parti communiste du Bangladesh)
  9. CPI (ML) Red Star   Communist Party of India (Marxist-Leninist) Red Star (Parti communiste d’Inde (marxiste-léniniste) Etoile Rouge)
  10. NCP (Mashal)   Nepal Communist Party (Mashal) (Parti communiste du Népal (Mashal))
  11. NDMLP   New-Democratic Marxist-Leninist Party (Parti marxiste-léniniste de démocratie nouvelle), Sri Lanka
  12. БКП   Българска Комунистическа Партия (Parti communiste bulgare)
  13. MLPD   Marxistisch-Leninistische Partei Deutschlands (Parti marxiste-léniniste d’Allemagne)
  14. UCLyon   Unité Communiste Lyon, France
  15. UPML   Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste, France
  16. BP (NK-T)   Bolşevik Parti (Kuzey Kürdistan-Türkiye) (Parti bolchevique (Kurdistan du Nord / Turquie))
  17. RM   Rode Morgen (aube rouge), Pays-Bas
  18. MLGS   Marxistisch-Leninistische Gruppe Schweiz (Groupe marxiste-léniniste de Suisse)
  19. VZDOR   VZDOR – strana práce (Résistance – parti du travail), Slovaquie
  20. KSC-CSSP   Komunisticka Strana Cheskoslovenska – Cheskoslovenska Strana Prace (Parti communiste de Tchécoslovaquie – Parti ouvrier tchécoslovaque), République tchèque
  21. MLKP   Marksist Leninist Komünist Parti Türkiye / Kürdistan (Parti marxiste-léniniste communiste Turquie / Kurdistan)
  22. KSRD   Koordinazionnyj Sowjet Rabotschewo Dvizhenija (Conseil de coordination du mouvement ouvrier), Ukraine
  23. PR   Partija Rada (Parti du travail), Yougoslavie (ex)
  24. PCC-M   Partido Comunista de Colombia – Maoista (Parti communiste de Colombie – maoïste)
  25. PC/ML   Partido Comunista (Marxista-Leninista) de Panamá (Parti communiste (marxiste-léniniste) du Panama)
  26. PCP (independiente)   Partido Comunista Paraguayo (independiente) (Parti communiste Paraguayen (indépendant))
  27. BDP   Bloque Democratico Popular (Bloc démocratique populaire), Pérou
  28. PML del Perú   Partido Marxista Leninista del Perú (Parti marxiste-léniniste du Pérou)
  29. PPP   Partido Proletario del Perú (Parti prolétarien du Pérou)
  30. PC (ML)   Partido Comunista (Marxista Leninista) (Parti communiste (marxiste-léniniste)), République Dominicaine
  31. PS-GdT   Plataforma Socialista – Golpe de Timón (Plate forme Socialiste – Changement de direction), Vénézuela