25 novembre 2024

La guerre en Ukraine n’est pas finie

A l’occasion  du Webinaire de l’ICOR du dimanche 15 mai, voici 2 courts rapports (l’un Ukrainien, l’autre Russe)  apportant quelques informations sur l’opposition à la guerre dans ces pays.

D’Ukraine: Chers camarades,

 La guerre en Ukraine est devenue un exemple clair de la confrontation violente entre différentes forces impérialistes. D’une part, la Russie néo-impérialiste poursuit son agression criminelle afin de maintenir et d’étendre son influence dans l’espace de l’ex-URSS, ainsi que dans l’ensemble de l’Europe et de l’Asie. D’autre part, les impérialistes des Etats-Unis, de l’UE et de la Grande-Bretagne veulent éliminer l’influence de l’impérialisme russe et obtenir ainsi un libre accès aux riches ressources de ce pays.

Les principaux pays de l’OTAN renforcent à grande vitesse leurs troupes dans les pays d’Europe centrale et orientale, des pays baltes à la Roumanie et à la Bulgarie. Pour l’avenir, les Etats-Unis et l’OTAN prévoient de militariser encore plus la planète entière.

 La guerre en Ukraine va durer encore plusieurs mois, voire plus. L’Occident est déterminé à affaiblir au maximum le régime de Poutine et, si possible, à l’éliminer et à le remplacer par un gouvernement pro-occidental. Comme toujours, les principales victimes de la guerre sont les travailleurs ordinaires, la classe ouvrière – ukrainienne comme russe. Chaque jour, des travailleurs meurent dans des villes civiles sous les missiles et les bombes ou sur le front, où ils défendent les intérêts de la classe dirigeante. Beaucoup en Ukraine se sont désormais unis dans l’idée de détruire les interventionnistes de Poutine.

Mais le cœur de l’affaire va plus loin : les vaincre n’apportera pas une véritable justice sociale au peuple ukrainien et ne mettra pas fin à l’exploitation de classe. Seul un changement de l’ordre social, seule une révolution socialiste, peut libérer les travailleurs de l’oppression du capital.

 Dans une telle situation, il est particulièrement important d’intensifier les efforts internationaux contre l’impérialisme et les forces fascistes qui protègent ses intérêts. Il n’y a pas de « bon » impérialisme, il est toujours synonyme de souffrance et de mort, ce dont nous pouvons nous convaincre une fois de plus aujourd’hui. Tant l’agression de Poutine que l’expansion occidentale n’apportent que plus de misère, d’exploitation et de pauvreté à la classe ouvrière.

Il est important de s’opposer ensemble à l’impérialisme à l’échelle mondiale et de lutter pour un avenir meilleur, pour le socialisme.

********************************

De Russie:

Récit d’Oleg Kolesnikov VLKSM région de Krasnoïarsk :

A une époque où plusieurs crises mondiales se déroulent simultanément, il est important de consolider les partis communistes et ouvriers et les associations publiques afin de coordonner les efforts communs dans le travail d’agitation et de propagande, de s’engager ensemble pour nos camarades persécutés politiquement et autrement, et de développer et mettre en œuvre efficacement un agenda politique et économique pertinent.

En d’autres termes : Nous avons besoin d’un nouveau Komintern pour coordonner nos actions. En ce qui concerne la situation économique actuelle en Russie, il y a un certain nombre de points importants, notamment sur le plan économique. Tout d’abord, un taux d’inflation en hausse, surtout pour les denrées alimentaires et les produits de première nécessité, en raison des sanctions, mais aussi de l’interruption des chaînes d’approvisionnement en biens et services. Le chômage a également augmenté, ce qui a contraint le gouvernement russe à introduire un congé « à crédit » pour les personnes dont les revenus ont chuté de 30 % ou plus dans l’intervalle. Un certain nombre de produits de consommation de masse, tels que le papier à photocopie, certains médicaments et les produits modernes de haute technologie, posent problème, car certaines entreprises étrangères quittent le pays ou cessent leurs activités.

Dans l’ensemble, si nous considérons la partie de la population du pays qui se dit jeune, nous devrions constater que les jeunes sont maintenant principalement occupés à trouver des moyens d’améliorer ou de maintenir leur bien-être matériel, ils ne forment pas et ne défendent pas actuellement un agenda politique actif, ce qui est certainement mauvais, mais d’un autre côté, cela nous donne à nous, jeunes communistes, la possibilité de mener un vaste travail d’agitation et de propagande parmi tous les jeunes, en particulier parmi les jeunes travailleurs, les étudiants et les élèves.

Oleg Kolesnikov VLKSM région de Krasnoïarsk.

(Il s‘agit à en croire la conclusion du courrier d‘une organisation de jeunesse (VLKSM) de cette immense centre industriel qu‘est la ville Krasnoïarsk en Sibérie.)Note de la rédaction du site.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *