OXI – 29 juillet, journée de résistance ouvrière et populaire
Chers camarades,
Le vendredi 29 juillet vous organisez une marche massive sur Athènes pour défendre vos postes de travail dans l’entreprise Larco.
Cette journée mérite d’être connue en France également. Elle encourage les ouvriers qui souffrent et qui se battent contre la vie chère, contre les mauvaises conditions de travail, contre les licenciements et contre toute la politique de crise et de guerre de leurs gouvernements. Cette crise n’est pas la nôtre ! Cette guerre n’est pas la nôtre ! Nous refusons d’en faire les frais !
L’Union prolétarienne marxiste-léniniste est une organisation membre de l’ICOR et nous allons faire connaître et rejoindre votre journée de lutte ici à Paris et ailleurs (voir notre blog : upml.org).
Le 29 juillet doit être une journée de force de la classe ouvrière !
Les ouvriers en France mènent également beaucoup de luttes. Vous organisez la résistance de toute une région et dans le pays entier – bravo !
Nous allons intégrer mercredi également notre solidarité avec les syndicalistes des Cobas en Italie dont plusieurs leaders ont été arrêtés pour avoir défendu les intérêts ouvriers. La bourgeoisie veut nous intimider. Nous répondons par l’unité ouvrière et populaire internationale. La classe ouvrière doit être l’épine dorsale pour le Front un
i international contre l’impérialisme et le fascisme ainsi nous pourrons venir à bout du système capitaliste pourri et mortifère. Pour une société libérée d’exploitation et d’oppression, pour le socialisme.
Nous vous souhaitons un plein succès pour le vendredi 29 !
Vive la solidarité internationale !
********************
Les luttes de masse se multiplient
« Il est peu probable que la vague de protestation mondiale s’essouffle rapidement ».
Les luttes de masse se multiplient dans de nombreux pays du monde. Selon l’organisation américaine Acled, le nombre de protestations et d’émeutes aurait plus que doublé dans le monde au cours des quatre dernières années.
Dans les pays dépendants de l’impérialisme et en partie aussi dans les pays néo-impérialistes, le nombre a quadruplé.
L’exemple actuel est le Sri Lanka, où une situation révolutionnaire a même vu le jour. Les prix de l’énergie et des denrées alimentaires jouent désormais un rôle important. En Équateur, des semaines de grèves et de barrages routiers ont contraint le gouvernement à faire des concessions.
Les larges restrictions des droits et libertés démocratiques et civils qui en découlent n’ont pas pu empêcher le développement des protestations, des rébellions et des luttes de masse. En 2021, l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine ont connu le plus grand nombre de manifestations de toute l’histoire. Tout porte à croire que ce record sera battu en 2022.
L’économiste en chef du Programme alimentaire mondial de l’ONU, Arif Husain, a récemment averti que la flambée des prix des denrées alimentaires pourrait entraîner des troubles et des conflits dans le monde entier. Selon lui, la situation de départ est similaire à celle du printemps arabe, mais le problème est plus important. « Ce qui me fait peur, c’est qu’aujourd’hui, ce ne sont pas deux, cinq ou dix pays qui sont touchés, mais quarante-cinq ».
Au vu de la crise ouverte du système impérialiste mondial, l’économiste en chef est toutefois bien en deçà du chiffre de 45, qui s’abat sur les dirigeants et cette situation ne nous fait pas peur, au contraire.